Huit parlementaires de gauche ont fait le déplacement au Havre, mercredi 17 juin 2020, pour soutenir Jean-Paul Lecoq dans sa course aux municipales face à Édouard Philippe.
S’il le côtoient habituellement dans les couloirs de l’Assemblée, c’est au Havre (Seine-Maritime) que huit parlementaires sont venus, mercredi 17 juin 2020, soutenir Jean-Paul Lecoq. Parce que se présenter face à Édouard Philippe ,« c’est quand même pas rien », soulignait Clémentine Autain, députée des Hauts-de-Seine, les élus de différentes composantes de la gauche sont venus afficher le visage d’une famille unie derrière le candidat qui affronte le Premier ministre.
Photo d’une famille unie
L’heure est donc à l’union. Refusant de tomber dans « les querelles de personnes », Damien Carême, maire de Grand-Synthe et figure des Verts, est revenu montrer qu’EELV faisait bloc face « à l’enjeu sur ce scrutin », et ce malgré l’échec de la fusion avec la liste portée par son parti et le PS.
Des socialistes au PCF en passant par la France Insoumise, tous se rangent donc derrière le député communiste. À la tribune notamment, François Ruffin, regrettant que « l’on voit trop souvent le maire comme le porteur de gros projets » et soutenant ceux qui « font passer l’homme avant le béton » car « eux ne le feront pas ».
Édouard Philippe, c’est vrai, il sait se tenir droit dans l’hémicycle, mais il n’invente rien (…), il est incapable de saisir le désire d’autre chose, qui est puissant en chacun de nous ».
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Taper sur le Premier ministre, « candidat fantôme »
Si la gratuité dans les transports, l’accueil périscolaire ou l’enjeu écologique sont évoqués, Clémentine Autain souligne que « la bataille se joue d’abord pour les Havraises et les Havrais », l’événement est surtout l’occasion « de venir appuyer là où il y a match ».
Personne ne se prive donc de tirer sur « l’homme de Macron », le chef d’un gouvernement « qui a fait beaucoup de mal au pays », et responsable de « la destruction néo-libéraliste et la casse du service public »
L’homme du secret des affaires, l’homme de la suppression de l’impôt sur la fortune, l’homme du Ceta, l’homme de la réforme des retraites, l’homme du 49.3 c’est lui, insiste François Ruffin
Dans le viseur donc, celui que Fabien Roussel, secrétaire national du PCF qualifie de « candidat fantôme » qui « laissera les clés de la ville à l’administration », renchérit Sophie Taillé-Polian, sénatrice Génération.s. Face à « cet homme seul, qui ne sera jamais là », tous soulignent la dimension citoyenne du candidat Lecoq doué, insiste Clémentine Autin « d’une fibre populaire extraordinaire ».
Une fibre qu’il est ensuite aller mettre à l’épreuve sur le terrain lors d’une session de tractage place de la mairie. Dans le même temps, un autre groupe d’élus partaient à l’hôpital Monod, pour y rencontrer les soignants. Le tout en attendant le passage d’un autre poids lourd de la gauche : vendredi matin, c’est Jean-Luc Mélenchon qui viendra soutenir le candidat havrais.
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Le Havre 2020: Pour un Havre des citoyens a retweeté 76actu @76actu · 17 juin #Municipales2020
Au #Havre la gauche fait front derrière Lecoq (@unhavrecitoyen) pour battre "l'homme de Macron" - 2 - 10 - 16
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