134 530 vues - 3,9 k - 139 - 910 k abonnés
Rappels au règlement, invectives dans l’hémicycle, motion de rejet PS: la tension était palpable à l’ouverture des débats alors que sous la pression du variant Delta du Covid-19, le projet de loi nécessite une adoption express.
1 118 commentaires
4 901 vues - 373 - 21 - 25,2 k abonnés
Ce jeudi 6 mai, dès 9 heures du matin, suivez en direct l'examen des propositions de loi de la France insoumise dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Participez sur les réseaux sociaux avec #LoisFi2021.
Suivez le fil du direct sur https://linsoumission.fr/2021/05/05/direct-la-france-insoumise-propose-ses-lois-a-lassemblee-nationale/
2 commentaires
Tr.: ... la repr gouv Macron Mme Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l’Insertion évoque l'ag Pôle Emploi d'Angoulême à 2:15:14 ... site un jeune une solution ... préfère le modèle de la garantie jeune (accompagnement intensif d'un côté, rémunération de l'autre) qui pour le pdt Chassaigne ne concerne que 100 000 jeunes ...
Ndlr:
- le mot "accompagnement" est un let-motiv pour la majorité/gouv Macron ce qui le met en position de médiateur... SIC
-/ ag PE Ang nécessite une réponse / campagne électorale départementales ACT (C Autain y répond à 2:25)
68.531 signatures
Auteur(s) : Ibrahim YILMAZ
Destinataire(s) : Jean-Michel Blanquer (Ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse) ; Edouard Philippe (Ex Premier Ministre) ; Etudiants de BTS
... le Covid-19 a eu de nombreux impacts déplorables ... il n'est pas acceptable de passer des examens après avoir raté plusieurs semaines de cours. Nous devrions avoir le droit à une évaluation en CCF ...
Connue / https://twitter.com/MathildePanot/status/1384559136977920002
"
Mathilde Panot @MathildePanot · 5h Poing levé
Soutien aux étudiant·es en #BTS qui demandent à pouvoir passer leurs examens en contrôle continu comme c’était le cas en 2020
10 - 59 - 81
"
Nicolas Turquois (LREM)
Il est exceptionnel qu’un cri de colère n’ait pas le sens que lui donne celui qui le pousse. Quand j’ai dit « la République c’est moi » c’était le cas. Personne n’a demandé pourquoi. Voici la réponse : le gendarme qui me regardait dans les yeux venait de me dire : « Monsieur, je suis armé ». Je l’ai interprété comme une menace. Certes, le juge m’a condamné à lui verser une indemnité pour le trouble psychologique qu’il a subi. Mais je ne crois pourtant toujours pas que cet homme ait eu raison de parler de son arme dans un tel contexte de tension. Mais lui et moi, nous disions quelque chose qui avait, à ce moment-là, la force totale de ce que nous pensions incarner : moi le peuple, lui une force armée légitime de l’État. Conflit de légitimité.
Quand le rapporteur Turquois s’emporte et hurle contre nous : « La République c’est nous, et vous n’êtes rien » en grasseyant sur « rien », il dit bien ce qu’il croit de la façon la plus instinctive. Il exprime en cela un préjugé. Préjugé : ce qui est jugé d’avance, avant réflexion. Nicolas Turquois, l’auteur de cette sortie, l’admet en présentant des excuses : « Je suis désolé de ma tournure qui était, sur le coup, celle de l’envolée ». On s’envole du côté de son refuge. La bonne référence dans son cas ce n’est pas ma phrase sur la République c’est plutôt celle de Macron sur les gens que l’on croise dans les gares qui pour certains « ont réussi leur vie et d’autres ne sont rien ».
Le vernis craque. Incapables d'assumer la résistance de ceux qui leur tiennent tête, les dirigeants République en Marche explosent de rage. La tentation autoritaire rend fou. pic.twitter.com/FNDobP4Xgd
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) February 26, 2020
Au moment de son envolée, Nicolas Turquois fuit sa peur et court vers sa certitude. La peur ? Ici la peur des « riens » qui deviennent tout quand ils s’emparent du pouvoir, ici le pouvoir sur la conduite du débat parlementaire que nous avons confisqué de haute lutte. Sa certitude ? Eux, les marcheurs, ils sont le concret, le vrai, le bon, le juste. En plein délire technocratique, tout ce qui leur résiste ne le ferait que par absurdité, folie, comme un souffle du néant et du chaos jaillissant des enfers par effraction pour empuantir l’ordre naturel des choses.
La scène qui montre Nicolas Turquois rompre ses câbles est au plus haut point un moment de vérité politique sur la séquence politique que nous vivons. « Toi, tais-toi ou je t’en colle une » éructe une députée à l’adresse d’Alexis Corbière. « Ils préfèrent blablater plutôt que de laisser les autres travailler. (…) Faisons cesser le blabla ! » assène le député marcheur Frédéric Petit dans une tribune parue sur le Huffington Post. Leur inculture politique leur fait ignorer d’où viennent les formules « faites taire ces bavards ». Mais elle ne les protège donc plus de ce qui suit dans le passage de l’autoritarisme au totalitarisme.