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Les combats écologiques sont-ils douteux dès lors qu’ils s’éloignent de la radicalité et acceptent de transiger avec le capitalisme ? L’action directe est-elle la seule forme de combat pertinente quand les choix politiques sont tellement timides qu’ils en deviennent vains ? L’écologie peut-elle être autre chose que le refuge de la bourgeoisie ?
Entretien avec Philippe Vion-Dury par Théophile Kouamouo.
Catégorie Actualités et politique 97 commentaires
Florence Carlsson il y a 10 heures
C'est justement parce que je suis écologiste que je ne pouvais pas voter pour EELV et l'Europe !
dans À la une, A la Une - Européennes 2019
Tribune commune d’ancien·ne·s adhérent·e·s des Verts ou de EELV.
« Longtemps, les alertes que nous portions, nous, écologistes, ont été ignorées, raillées, ou au mieux inspiraient une phrase rituelle sur la défense de l’environnement. Pour la première fois, dans ces élections européennes, la réalité des crises environnementales s’impose à quasiment toutes les listes.
Mais pour défendre quelle écologie ? Pour les électrices et électeurs qui souhaitent faire de l’écologie un marqueur central de leur vote, comment choisir ?
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Toute défense de l’environnement sans remise en cause du système économique et social qui produit les conditions de sa destruction est une tartufferie. L’« écologie de marché » n’est que l’habit de l’écoblanchiment. C’est bien là que résident les différences entre les diverses listes.
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Outre la désobéissance aux traités, la France Insoumise propose la règle verte et la planification écologique.
La règle verte consiste à ne pas prendre à la planète plus de ressources renouvelables qu’elle ne peut renouveler, ni produire plus de déchets que ce qu’elle peut absorber. Avec une telle règle, le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes n’aurait jamais vu le jour, pas plus que le grand contournement de Strasbourg, le terminal T4 de l’aéroport Charles de Gaulle, Europacity et tous les projets de centres commerciaux construits sur des terres agricoles ou des terrains utilisables pour d’autres fonctions. À l’échelle européenne il ne serait pas question non plus du Lyon-Turin ou de déboiser les forêts polonaises…
À cette règle concernant les ressources renouvelables, il faut ajouter la sobriété de consommation des matières premières non renouvelables. L’économie circulaire ne peut pas tout résoudre, car les métaux ne sont jamais recyclables à 100 % et, dès qu’il y a alliage ou matériau composite, le recyclage est très faible. Il faut faire décroître notre consommation de matières premières.
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Les signataires :
Martine Alcorta, conseillère régionale Nouvelle Aquitaine, ex EELV
Francine Bavay, ancienne conseillère régionale IDF
Martine Billard, députée de Paris de 2002 à 2012
Odile Blanc, ex EELV, ex élue à l’environnement de Bourg les Valence
Jean-Marie Brom, membre des Verts puis EELV de 1988 à 2013 , ancien élu de la Ville de Strasbourg, spécialiste des questions énergétiques
Laurent Bussière Saint-André, Paris
Sophie Camard, Marseille
Ricardo Coronado, Seine-Saint-Denis
Sergio Coronado, député EELV des français de l’étranger de 2012 à 2017
Denis Donger, conseiller municipal écologiste de Romans sur Isère
Agnès Donon, militante pour l’arrêt du nucléaire
Patrick Farbiaz, Paris
Anne Gervais, Paris
Thomas Giry, ancien conseiller municipal Arcueil (94)
Patrick Jimena, ancien conseiller départemental, ancien conseiller municipal Colomiers (31)
Jean-Charles Lallemand, Paris
Corinne Lehl, conseillère du 7ème arrondissement de Lyon
Jean-Pierre Lemaire, Paris
Jimmy Levacher, Drôme, militant associatif pour la sortie du nucléaire
François Longérinas, ancien maire-adjoint Vert du 3 ème arrondissement de Paris
Élise Lowy, ancienne membre du bureau exécutif de EELV
Bénédicte Monville, ancienne secrétaire départe mentale EELV 77, conseillère régionale IDF groupe Alternative écologiste et sociale (AES)
Xavier Pozzovivo, aide-soignant, Lille
Laure Tachoires, conseillère municipale Ramonville Saint Agnès (31) sympathisante EELV
Jean-Jacques Toubhans, Hauts de Seine