Entretien — Culture
Corinne Morel Darleux : « S’émerveiller du monde n’est pas une marque de faiblesse » - 30 décembre 2023 à 09h24 Par Hervé Kempf
Mis à jour le 30 décembre 2023 à 17h28 - Durée de lecture : 10 minutes
Culture Grands entretiens
Alternative, résistance et imaginaire : voilà les leviers chers à l’essayiste Corinne Morel-Darleux pour sortir du marasme. « Naviguer entre inquiétude et émerveillement permet de rester en mouvement » dit-elle dans cet entretien.
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Tr.: .... bataille culturelle (imaginaires) ... livre "Ailleurs, nous irons trouver la beauté ailleurs" ... Rosa Luxembourg ... la gentillesse ... le jour où nous nous retrouverons sans écrans??, ce sera terrible ...
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La période hivernale n'apporte plus de répit sur le front de la sécheresse. Pourtant, cette saison est normalement essentielle pour recharger les nappes phréatiques en prévision de l'été.
Avec Florence Habets : directrice de recherche CNRS et Professeure attachée à l'ENS, hydroclimatologue.
et Agnès Ducharne : directrice de recherche au CNRS à Paris (à l'Institut Pierre Simon Laplace), elle travaille plus particulièrement sur les liens entre le cycle de l'eau et le climat.
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"Si toutes ces masses d'eau, qui sont censées tenir jusqu'à l'été, sont défaillantes dès mars, ça pose problème » note Agnès Ducharne et d’ajouter
« il y a déjà eu des sècheresses hivernales. Ce qui est compliqué c'est la succession »
Au niveau des nappes phréatiques, plus en profondeur, le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) a précisé début janvier que « la recharge des nappes phréatiques reste peu intense. Plus des trois-quarts des nappes demeurent sous les normales mensuelles ». Les niveaux sont nettement inférieurs à ceux de l'année dernière à la même époque.
Toujours selon ces récentes analyses du BRGM : « les pluies infiltrées durant l’automne sont très insuffisantes pour compenser les déficits accumulés durant l’année 2022 et améliorer durablement l’état des nappes.
En conséquence, plus des trois-quarts des nappes restent sous les normales mensuelles avec de nombreux secteurs affichant des niveaux bas à très bas. Les niveaux sont nettement inférieurs à ceux de décembre de l’année dernière. »
Les mois d'hiver et le début du printemps permettent d'ordinaire de recharger en eau les nappes phréatiques. "Au-delà d'avril, l'eau de pluie est essentiellement absorbée par les plantes, en pleine croissance, ou s'évapore à cause de la chaleur" avant d'atteindre la nappe, rappelle le site Propluvia.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
L'équipe Mathieu Vidard, Production Valérie Ayestaray, Réalisation Chantal Le Montagner, Collaboration Collaboration : Anna Massardier, Lucie Sarfaty, Thierry Dupin Camille Crosnier, Journaliste
7 212 ont signé
M. Jean-François GRIVAUX, professeur agrégé d'espagnol depuis 2013 et en poste fixe au lycée Jean Moulin de Torcy (77200) depuis 2014.
... très vive inquiétude, partagée par de nombreux collègues de la communauté enseignante d'espagnol cosignataires de ce courrier, suite à la lecture des "recommandations" suivantes, émises dans la note officielle aux concepteurs de corpus pour l'épreuve écrite de LLCER espagnol 2023 et transmises le 9 juin 2022 par l'inspection d'espagnol de l'académie de Paris
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Jamais, de toute ma carrière d'enseignant, je n'aurais pu imaginer être amené à lire des attentes d'une telle teneur, et encore moins les savoir transmises par l'inspection d'espagnol. J'ai cru littéralement tomber de ma chaise au moment d'en prendre connaissance.
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l'histoire, contemporaine comme passée, est à mon sens notre meilleur matériau de travail, le vivier et la matrice de tout ce qui a traversé et continue de secouer nos sociétés, parfois certes sans ménagement. Prétendre ainsi l'écarter en partie ou en faire abstraction, même seulement à l'occasion d'une épreuve, c'est à mes yeux faire le choix d'un évitement périlleux -et moyennement responsable- dans un monde qui, lui, n'attend pas pour se radicaliser dangereusement et venir porter régulièrement atteinte à la démocratie. Face à des polarisations toujours plus vives et déjà particulièrement patentes en milieu scolaire, nous avons grand besoin de force de volonté, de détermination, de fermeté et non de pusillanimité. Nous avons été formés à l'école de la pensée libre, alors défendons-la.
Les soubresauts de l'Histoire sont indissociables de notre mémoire collective. Difficile dans ce cas de ne pas pouvoir librement aborder la question de la violence d'État en Amérique latine, ou encore de devoir éviter de proposer un sujet sur la guerre civile espagnole, alors que les enseignants abordent bien souvent Guernica avec leurs élèves dès le collège...Que recherche-t-on exactement par là ? À lisser la moindre aspérité, à déserter la réflexion historique, à ignorer soigneusement un devoir de mémoire pourtant mené avec une remarquable dignité ces dernières décennies ? Combien d'auteurs actuels, d'écrivains, d'essayistes, d'historiens et plus généralement de penseurs tomberaient probablement des nues devant la lecture de pareilles "recommandations" ?
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Si l’Éducation nationale se raidit de peur face au moindre risque (de recours ou d'autre nature) et que l'on antépose le principe du "pas de vague" aux bienfaits émancipateurs de la réflexion critique sur des sujets complexes ou délicats, alors oui, la bataille pour la pensée libre semble perdue d'avance. Je pense cependant avoir bien compris, étant donné le caractère explicite de certains passages de la note, qu'il s'agissait, avant même de ménager la sensibilité des élèves, de protéger prioritairement monsieur le recteur face à la responsabilité engagée par la validation des sujets.
Je m'interroge alors : de quoi sera fait l'avenir ? Comptons-nous vider progressivement les programmes de leur substance "sensible", rogner notre liberté pédagogique, faire la promotion de l'amnésie collective ou encore maquiller d'opaques stratégies évoquant lointainement la censure (le terme "recommandations" ne semblant pas le plus honnête et approprié pour s'ajuster au contenu du paragraphe de cette note) ?
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Le dimanche 10 mai 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Frédéric Haziza. Il a dit son inquiétude face à l'impréparation du déconfinement par le gouvernement, évoquant notamment la question des transports en commun qui agiront comme des clusters pour le virus, de la reprise de l'école alors que l'incertitude est grande sur la contagiosité des enfants, mais aussi de la non mise à disposition gratuite des masques.
Le président du groupe «La France insoumise» à l'Assemblée nationale a appelé de nouveau à planifier pour permettre une reprise économique qui soit organisée pour permettre la transition écologique. Il a appelé à annuler la dette et a de nouveau proposé un moyen simple de le faire : la transformation des dettes d'État détenue par la BCE en dette perpétuelle à taux nul.
Catégorie Actualités et politique 1 605 commentaires
DEREGLEMENT CLIMATIQUE En plus de la chaleur, la montée des eaux inquiète
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A cette flambée des températures s’ajoute l’augmentation du niveau de la mer. Et là aussi, c’est record : en juillet 2019, la hausse s’élève à 13,7 centimètres, le niveau le plus élevé observé en l’espace de 30 ans. Au point d’inquiéter les scientifiques sur ce fameux cap des « un mètre », qui provoquerait des bouleversements catastrophiques sur le littoral.
Selon les médias catalans, ce cap pourrait être franchi d’ici la fin du siècle, rayant les plages actuelles de la carte. Tant pis pour vos vacances à Argelès-sur-Mer.