Tous les niveaux et tous les enseignements mobilisent des outils et des ressources numériques qui participent à la construction des compétences numériques des élèves. Mieux repérer les situations où le numérique est adapté et maîtriser les compétences de base, les pratiques d’apprentissages et les risques liés constituent donc des enjeux forts pour chaque enseignant ou personnel d’éducation dans l’exercice de son métier.
Mis à jour : avril 2024
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Ces compétences sont définies dans le cadre de référence des compétences numériques pour l’éducation (CRCN-Édu), inspiré du DigCompEdu.
Ce dispositif est organisé en 3 phases et composé de défis ludiques et formatifs structurés en parcours. Il permet de se situer dans la maîtrise des compétences numériques avec un parcours d’auto-positionnement (Je découvre), d’approfondir ses compétences avec des parcours thématiques (Je m’entraîne), et de valider ensuite son niveau de maîtrise avec un parcours bilan (Je valide).
L’accès aux parcours Pix+ Édu s’effectue via un espace Magistère dédié, ouvert à tous en auto-inscription : https://magistere.education.fr/dgesco/course/view.php?id=2969
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Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?7z77iQ
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03 m 52
... On ne lui reproche même pas d'avoir scolarisé ses enfants dans un établissement privé catholique, Stanislas, ouvertement conservateur et réactionnaire (""Français sans peur, chrétien sans reproche"" est encore aujourd'hui la devise de Stanislas, voir ces enquêtes de Mediapart et du "Monde"), où sont tolérés des comportements homophobes de l'encadrement. C'est son droit. Elle n'est pas la première. De ses deux prédécesseurs, l'un (Pap Ndiaye) avait aussi scolarisé ses enfants dans le privé, dans le même quartier (à l'Ecole alsacienne, établissement privé "laïque" sous contrat). L'autre, (Gabriel Attal), sans enfants, a fait lui-même sa scolarité dans la même Ecole alsacienne.
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Il y a tout, dans cette histoire. Le sabordage de l'école publique, bien sûr. La consanguinité des élites politiques, économiques et médiatiques (la ministre est la nièce d'Alain Duhamel (BFM) , ainsi que de Nathalie Saint-Cricq (France 2), et la cousine de Benjamin Duhamel (BFM). Le glissement de la haute bourgeoisie libérale, celle des 0,01%, de l'Alsacienne vers Stanislas -dix minutes à pied entre les deux, selon Google Maps-, comme un symbole du racornissement du recrutement des élites à un micro-quartier de la capitale. La désinvolture décomplexée. Dix fois de quoi déclencher une révolution.
Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, était l'invité du Grand Entretien, ce jeudi. Il a notamment précisé que les élèves portant l'abaya ou le qamis ne seront pas acceptés en cours dès lundi. Il assure aussi qu'il y aura bien un enseignant devant chaque élève.
Avec Gabriel Attal Homme politique
À quatre jours de la rentrée scolaire, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal était l'invité de France Inter, ce jeudi matin. Son annonce, dimanche dernier, d'interdire le port de l'abaya et du qamis à l'école, ces tenues traditionnelles portées par certains élèves musulmans, fait beaucoup réagir.
Accusé, notamment par la secrétaire générale de la CGT, d'avoir instrumentalisé le sujet "pour évacuer les questions centrales de la rentrée", le ministre répond que "l'école de la République s'est construite autour de principes forts, notamment la laïcité, c'est notre responsabilité de garantir qu'elle sera toujours respectée". "Je me suis posé la question de savoir s'il fallait avancer sur ce sujet et faire cette annonce au moment de la rentrée scolaire", assure-t-il. "Et ce qui m'a convaincu, c'est mon échange avec les chefs d'établissement. C'est un sujet difficile dans beaucoup d'établissements et dans certains, l'abaya s'est installée depuis plusieurs années (...) J'ai retenu que prendre cette décision au moment de la rentrée, qui est une forme de nouveau départ annuel, serait moins difficile à faire appliquer que de le faire en cours d'année", estime le ministre.
Concrètement, lundi, les jeunes qui porteront ces tenues et leur famille seront accueillis "pour leur expliquer le sens de la règle, pourquoi on prend cette décision, pourquoi on ne peut pas porter l'abaya ou le qamis dans l'école". Mais "non", ils ne pourront pas assister aux cours, affirme le ministre de l'Éducation.
Pour accompagner les personnels dans les discussions avec les élèves, Gabriel Attal a promis une note de service, avec le mode d'emploi de cette interdicton. "Elle sera envoyée aujourd'hui aux chefs d'établissement, elle clarifie la règle, elle explique qu'on ne peut pas porter l'abaya et le qamis dans l'école de la République, elle donne des pistes pour faire ce travail d'échanges." Le ministre donnera aussi aux personnels de direction "un courrier signé de ma main à destination des familles pour lesquelles ils jugent qu'il est nécessaire de leur transmettre ce courrier". "Mais surtout, pour les établissements pour lesquels on anticipe que ce sera un sujet plus important que pour d'autres, il y aura un accompagnement humain."
Dans ce contexte, la droite et l'extrême réclament, de nouveau, le port de l'uniforme à l'école. Gabriel Attal s'est dit favorable à des expérimentations. "Je ne crois pas que ce soit une solution miracle qui permette de régler tous les problèmes de l'école, en revanche, c'est un débat qui existe et la meilleure manière de faire progresser le débat, c'est d'expérimenter les choses", précise le ministre, qui indique qu'il n'y a, pour le moment, pas d'expérimentations lancées sous son impulsion. En revanche, certains maires, comme le maire Rassemblement national Louis Aliot à Perpignan, ont annoncé vouloir le faire dans leur ville.
3000 postes à pourvoir à l'issue du concours d'enseignants
Mais la question qui préoccupe beaucoup de parents et de professeurs est de savoir s'il y aura bien un enseignant devant chaque élève à la rentrée. "Oui", répond Gabriel Attal. "On a un peu moins de postes à pourvoir à l'issue du concours, que l'année précédente, autour de 3000. C'était environ 1500 de plus l'année précédente." Ces postes qui étaient vacants "sont déjà très largement pourvus avec des contractuels, qui seront formés avant leur prise de fonction et qui, pour 90% d'entre eux, enseignaient déjà l'année dernière", assure-t-il. Au total, ces enseignants contractuels représentent "autour de 4-5% des enseignants dans notre pays".
"En septembre 2023, chaque enseignant gagnera 125 euros net de plus par mois qu'à la rentrée 2022"
L'une des grandes nouveautés de la rentrée scolaire est le "Pacte enseignant", des missions supplémentaires proposées aux enseignants en échange d'augmentation de leurs salaires. Le pourcentage d'enseignants nécessaire pour que cela fonctionne avait été évalué à 30%. Quel est-il dans la réalité ? Le ministre botte en touche : "Ça n'a pas démarré puisque la rentrée n'a pas encore eu lieu", répond Gabriel Attal. "Il faut donner sa chance à ce dispositif, c'est nouveau, il va monter en puissance progressivement."
Le président avait aussi promis une revalorisation sans condition. "En septembre 2023, chaque enseignant gagnera 125 euros net de plus par mois qu'à la rentrée 2022, et ça ira jusqu'à 250 euros net de plus par mois selon votre degré d'ancienneté, c'est pour tout le monde, pas besoin de missions supplémentaires", détaille le ministre de l'Éducation.
Au total, la promesse était qu'aucun enseignant gagne moins de 2000 euros net par mois : "Pour les néo-titulaires, on sera à 2100 euros net par mois en cette rentrée, avec la revalorisation du point d'indice." "En moyenne, on est autour de 10%" de hausse des salaires, affirme le ministre.
Clés: Politique Société Gouvernement français Éducation Gabriel Attal
Tr.: ... abaya, qamis (ou kamis) ... travail de médiation et d'échange ...
Mel de l'April info du 8/2/23
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Le ministère de l'Éducation nationale a publié, en janvier 2023, la stratégie numérique pour l'éducation pour 2023-2027. Malgré quelques éléments positifs concernant l'utilisation des logiciels libres et des « communs numériques », nous restons un peu sur notre faim. Une phrase, en particulier, semble poser plus de questions qu'elle n'apporte de réponses sur la politique du ministère, évoquant, comme acquise, une « priorité au logiciel libre ».
Jusqu'ici rejeté, la mention en catimini de ce principe de priorité à de quoi
surprendre.
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