étude handicap © NLH
Constatant dans une étude dédiée que chaque euro investi par l'État dans la protection juridique des majeurs génère un gain socio-économique de 1,5 euro et que le nombre des mesures de protection augmentera d’ici à 2040, l'Inter-fédération de la protection juridique des majeurs entend, par cette évaluation, mobiliser les pouvoirs publics sur l’urgence de mieux protéger les majeurs les plus vulnérables en accordant davantage de reconnaissance et de moyens à celles et ceux qui assument leur accompagnement et soutien. Elle réclame 130 millions d’euros à inscrire dans le volet inclusion sociale du projet de loi de finances 2021 et, à moyen terme, une politique publique structurée dans un volet spécifique de la loi Grand âge et autonomie.
L’inter-fédération de la protection juridique des majeurs (IF-PJM) a présenté, le 13 octobre, une étude « Protection juridique de majeurs : et si ça n’existait pas ? » selon laquelle chaque euro investi par l’État dans la protection juridique des majeurs génère un gain socio-économique de 1,5 euro. « Nous aurions 20 000 personnes sans-abri de plus dans la rue chaque année, 70 000 personnes de plus sous le seuil de pauvreté » sans les mandataires judiciaires à la protection des majeurs (MJPM), estiment les trois fédérations composant IF-PJM (la Fnat, l’Unaf et l’Unapei) qui ont commandé cette évaluation au cabinet Citizing.L’étude se focalise sur les 497 000 mesures de protection exercées par les professionnels libéraux et les associations tutélaires, au profit de 482 000 majeurs en situation de handicap (149 000 personnes), âgés (114 000 personnes) ou souffrant de troubles psychiques (219 000 personnes).Analyse coûts/bénéficesL’évaluation …