Samedi 19 Octobre 2024 à 16h38
Certains habitants de Givors ont encore les pieds dans la boue, à faire le deuil de ce qu'ils possédaient.
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compte-tenu "de la responsabilité indéniable des entreprises pétro-gazières" dans ce dernier, il apparaît logique pour Greenpeace que ces groupes "doivent contribuer à financer la réparation des dommages causés".
Pour Michaël Gremaud, militant au groupe local Greenpeace Lyon : "Puisque les évènements climatiques extrêmes, comme les inondations que subissent aujourd’hui les Françaises et les Français, sont amené à se multiplier et s'intensifier du fait du réchauffement climatique, les entreprises dont c’est le fonds de commerce doivent prendre leurs responsabilités et payer pour les dégâts qu’elles ont causés".
Et de citer notamment TotalEnergies, qui a fait 19,9 milliards d'euros de résultat net en 2023, alors que dans le même temps "les catastrophes climatiques ont coûté 6,5 milliards aux assureurs".
ÉNERGIE
Le plus grand parc éolien flottant en mer va servir à alimenter des plateformes pétrolières et gazières
La Norvège vient d'inaugurer le plus grand parc éolien flottant au monde. Mais ce qui apparaît à première vue comme une bonne nouvelle est en fait le signe que le business as usual est toujours à l'œuvre. Le projet, porté par Equinor, va uniquement servir à alimenter les plateformes pétrolières et gazières voisines. Certes, leur bilan carbone s'en trouvera amélioré, mais c'est un signe de plus que la sortie des énergies fossiles est encore loin.
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Connu / TG le 01/09/23 à 11:10
17414 signatures
"Je dis NON à la production d’énergies fossiles qui attise les conflits !
"au dérèglement du climat !
à la destruction des écosystèmes et de la biodiversité !
aux droits humains bafoués !
Je dis STOP à tous les nouveaux projets pétroliers et gaziers !"
Dénoncez la responsabilité des énergies fossiles dans le conflit en Ukraine
La dépendance de l’Europe aux énergies fossiles attise le conflit en Ukraine, comme c’est le cas depuis des années dans d’autres régions du monde.
L’Europe doit interdire l’importation d’énergies fossiles en provenance de la Russie pour entraver les plans belliqueux de Vladimir Poutine et sauver des vies. La sortie des énergies fossiles et le développement des énergies renouvelables sont des conditions certes, non suffisantes, mais absolument nécessaires au maintien de la paix.
Alors que les responsables politiques européens, dont le gouvernement français, condamnent l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, les importations de gaz et de pétrole russes n’ont toujours pas cessé : un positionnement hypocrite qui met en danger des milliers de vies, notamment en ce qui concerne TotalEnergies qui refuse de mettre fin à ses activités en Russie.
Vous pouvez élever votre voix à nos côtés pour exiger l’arrêt des projets destructeurs !
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?E25VaQ
50 000 signatures
... La semaine prochaine, le PDG d'AXA, Thomas Buberl, pourrait décider d'empêcher la multinationale d'assurer tout nouveau projet pétrolier et gazier.
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si les projets d’extraction fossiles ne trouvent pas d’assurance, les combustibles restent là où ils doivent être, dans le sol !
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l'Agence Internationale de l'Énergie a confirmé que la planète ne pouvait pas se permettre de voir émerger de nouveaux projets pétroliers et gaziers, si nous voulons éviter une catastrophe climatique
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montrez au monde que vous êtes un leader en matière de climat, pas un suiveur !
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Plus d’informations
(en anglais) World Energy Outlook 2021
International Energy Agency. 1 octobre 2021.
(en anglais) Insurers must end support for new oil and gas projects to meet climate targets
Insure Our Future. 1 octobre 2021.
Pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, il faudrait laisser 60 % du pétrole et du gaz dans le sol, et 90 % du charbon
Le Monde. 8 septembre 2021.
AXA épinglé comme un assureur de l’expansion gazière
Reclaim Finance. 11 mars 2021.
68.244 signatures
Aux gouvernements européens, au Parlement européen et à la Commission européenne
Nous vous demandons de faire face à l’urgence climatique. Nous ne voulons plus que l’argent public finance des projets gaziers ! C’est pourquoi nous vous demandons d’exclure les projets liés aux énergies fossiles de l’ensemble des investissements de l’UE.
Cela comprend les projets qui soutiendraient l’industrie gazière par des moyens détournés, à savoir les projets de production d’hydrogène à base d'énergies fossiles, et de gaz “décarboné” ou “bas carbone” produit à partir de gaz naturel.
Nous exigeons que les fonds de l’UE soient réorientés vers les énergies renouvelables, afin de permettre la construction d’un système énergétique vert, résilient et juste pour tou·te·s les Européen·nes.
Pourquoi est-ce important ?
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Références :
[1] Les institutions de l’UE passent actuellement en revue la législation relative aux infrastructures énergétiques (RTE-E), qui définit des « projets d'intérêts communs ». Il s'agit de projets gaziers et d'électricité de grande envergure, couvrant plusieurs pays. Si le gaz naturel n’est pas exclu de la liste des énergies subventionnées, alors des milliards d’euros convergeront dans des pipelines et autres terminaux GNL qui transportent du gaz issu de la fracturation hydraulique en provenance des États-Unis.
[2] Les « rapporteurs fictifs » du Parlement sont en charge de rédiger le rapport qui déterminera la position de sa commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie (ITRE). Une fois le rapport publié, ce lundi, nous aurons peu de marge pour influer sur la position de l’UE. Les rapporteurs qui soutiennent encore le gaz à ce jour sont les suivants : Tom Berendsen (EPP) Pays-Bas, Erik Bergkvist (S&D) Suède et Sandra Pereira (The Left/GUE) Portugal. Le parlement votera plus tard en septembre.
... Une équipe de chercheurs autrichiens vient d’élaborer une technique pour l’extraire sobrement de cette ressource.
L’hydrogène ne se fabrique pas https://www.revolution-energetique.com/dossiers/tout-savoir-sur-lhydrogene-ses-bons-et-ses-moins-bons-usages/. Il faut donc l’extraire des éléments qui en contiennent pour s’en procurer. De nos jours, la précieuse molécule est principalement obtenue à partir d’hydrocarbures comme le gaz naturel. Elle est aussi extraite par électrolyse de l’eau https://www.revolution-energetique.com/le-plus-grand-site-de-production-dhydrogene-vert-de-france-bientot-lance/, la seule méthode renouvelable actuellement industrialisée à grande échelle. Un procédé cependant gourmand en électricité et dont le rendement est assez médiocre.
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En parallèle, d’autres alternatives sont en cours de développement . https://www.revolution-energetique.com/produire-de-lhydrogene-a-partir-de-dechets-plastiques-cest-possible/
... A Strasbourg, l’entreprise française Haffner Energy construit même la première unité commerciale de production d’hydrogène à partir de la biomasse. Toutefois, l’inconvénient des procédés classiques de thermolyse utilisés pour cette conversion est qu’ils nécessitent un processus de purification complexe et très énergivore.
À Graz (Autriche), une équipe de l’institut Bioenergy and Sustainable Technologies (BEST) est parvenue à extraire l’hydrogène de cette ressource avec un faible apport énergétique. Les chercheurs ont élaboré un réacteur expérimental baptisé « ROMEO » (Reactor optimization by membrane enhanced operation) http://www.romeo-h2020.eu/
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Lire aussi :
- Produire de l’hydrogène avec le grisou des anciennes mines : c’est possible ! https://www.revolution-energetique.com/produire-de-lhydrogene-avec-le-grisou-des-anciennes-mines-cest-possible/
- L’hydrogène vert, bientôt moins cher que les énergies fossiles ? Oui, mais … https://www.revolution-energetique.com/lhydrogene-vert-bientot-moins-cher-que-les-energies-fossiles-oui-mais/
- Hydrogène : vous le voulez vert, bleu, gris, jaune ou nature? https://www.revolution-energetique.com/hydrogene-vous-le-voulez-vert-bleu-gris-jaune-ou-nature/
Climat-Énergie
A l’abri des regards, les projets gaziers sèment le chaos au nord du Mozambique et la France en est directement complice.
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En 2010 et 2013, d’immenses réserves de gaz ont été découvertes au large du Mozambique : les 9èmes plus grandes réserves gazières du monde. Il est prévu qu’au moins 60 milliards de dollars soient investis ces prochaines années pour exploiter ces réserves, les plus gros investissements jamais réalisés en Afrique subsaharienne.
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Au service des industriels du gaz et de l’armement, le gouvernement français n’a pas hésité à plonger le pays dans le piège des énergies fossiles, quitte aggraver la crise climatique, se rendre complice de violations des droits humains et de pratiques de corruption. Les Amis de la Terre France, Mozambique et International révèlent les détails de cette affaire dans un nouveau rapport alarmant https://www.amisdelaterre.org/wp-content/uploads/2020/06/rapport-mozambique-vf-fr.pdf.
Publication Rapport
De l’eldorado gazier au chaos, quand la France pousse le Mozambique dans le piège du gaz
SCANDALE DE CORRUPTION
... En 2013, le gouvernement mozambicain conclut un contrat douteux avec les Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), appartenant au milliardaire et marchand d’armes franco-libanais Iskandar Safa, pour monter officiellement une flotte de pêche au thon. En réalité, le gouvernement mozambicain a illégalement contracté des dettes pour financer un programme de défense, censé lui permettre d’assurer sa souveraineté sur sa zone économique exclusive et les gisements d’hydrocarbures qu’elle contient. Au passage, des pots de vin ont été versés et plusieurs personnes ont été poursuivies pénalement pour fraude et corruption. Cette colossale dette maintient aujourd’hui le Mozambique dans une dépendance aux puissances et multinationales étrangères venues exploiter les réserves d’hydrocarbures ainsi qu’aux futurs revenus gaziers.
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L’objectif pour la France n’était pas seulement de sauver les chantiers de Cherbourg en difficulté économique, mais aussi d’exporter d’autres types d’armement et de renforcer la marine mozambicaine pour qu’elle soit en capacité de protéger les installations gazières. Déjà à cette époque, les grands groupes énergétiques français convoitaient les immenses réserves d’hydrocarbures.
LA FRANCE A LA MANOEUVRE
... Ces efforts diplomatiques se sont accentués depuis l’arrivée de Total en septembre 2019 comme principal opérateur du méga projet Mozambique LNG, suite au rachat des actifs africains d’Anadarko. Le gouvernement français a même choisi de soutenir financièrement l’un des trois projets gaziers en accordant une garantie à l’exportation de plus d’un demi milliard d’euros pour faciliter sa réalisation. De nouvelles aides financières publiques du même type pourraient être octroyées prochainement. Les quatre grandes banques privées françaises sont également omniprésentes sur ces nouveaux projets climaticides. Crédit Agricole et Société Générale sont des acteurs centraux, jouant un rôle clé de conseillers financiers auprès des opérateurs gaziers.
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CABO DELGADO, UNE PROVINCE QUI S’EMBRASE
Depuis octobre 2017, des groupes d’insurgés multiplient les attaques dans la province de Cabo Delgado. Les violences ont fait au moins 1100 morts, majoritairement chez les populations civiles. L’insurrection s’est construite sur un enchevêtrement de tensions sociales, religieuses et politiques, exacerbées par l’explosion des inégalités et les violations des droits humains liées aux projets gaziers. Face à cela, le gouvernement mozambicain, avec la complicité des puissances et multinationales occidentales, choisit la stratégie de la militarisation pour protéger en priorité les installations gazières, au détriment des communautés. Rien n’est fait pour s’attaquer aux racines politiques et sociales du conflit. Au contraire, la militarisation de la zone et les activités gazières contribuent à alimenter les tensions qui le nourrissent. Les violations de droits humains se multiplient sur les communautés, prises en étau entre les insurgés, les forces militaires et paramilitaires privées, les multinationales ou leur sous-traitants. Les impacts des déplacements de populations pour laisser place aux entreprises liées au boom gazier – plus de 550 familles sont privées de leurs terres, de leurs accès à la mer et de leurs moyens de subsistance – sont aggravés par la militarisation de la zone. Les personnes qui tentent de raconter ce qu’il s’y passe sont intimidées par les forces gouvernementales et certaines d’entre elles ont disparu.
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LE DOIGT SUR LE DÉTONATEUR D’UNE BOMBE CLIMATIQUE
Pourtant, en janvier 2020, Emmanuel Macron déclarait devant la Convention Citoyenne pour le Climat, que « la difficulté qu’on aura collectivement, c’est d’expliquer à des pays pauvres qui découvrent des gisements, comment il va falloir se passer de ces hydrocarbures. […] Par exemple, le Mozambique découvre qu’il a de formidables gisements dans ses eaux territoriales. […] Il va falloir trouver des compensations dans l’économie internationale pour les aider à en sortir et les rendre moins dépendants de cela. » [1]. De beaux discours qui contrastent avec la réalité des activités de la France au Mozambique.
L’exploitation du gaz au Mozambique est une véritable bombe climatique. Les premiers projets pourraient générer autant de gaz à effet de serre que sept années d’émissions de la France. Exploiter ces réserves est totalement irresponsable, dans un pays déjà fortement vulnérable aux effets du dérèglement climatique. Il n’y a pas plus tard qu’un an, le Mozambique était touché par deux cyclones ravageurs.
Les installations offshore auront également un terrible impact sur la remarquable biodiversité locale. Le parc national des Quirimbas reconnu par l’UNESCO, situé à quelques kilomètres des futures installations est en danger.
NOS DEMANDES
Les Amis de la Terre appellent le gouvernement français à mettre un point d’arrêt à la diplomatie du chaos, au service des industriels des énergies fossiles et de l’armement, en commençant par cesser de leur octroyer des aides publiques à l’exportation. Au vu de la gravité des violations des droits humains, des risques environnementaux et climatiques, ils somment les entreprises françaises impliquées – banques privées comme Crédit agricole et Société Générale, industriels de l’énergie comme Total – de se retirer des projets gaziers au large du Mozambique et de renoncer à tout développement de nouveaux projets.
Connu / https://twitter.com/AndreJoffre2/status/1201066456013819910
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Andre Joffre @AndreJoffre2 · 19h
Energies : les renouvelables stockées sous forme de gaz. Trois filières de production: #méthanisation, #pyrogazéification et «Power-to-Gas» en transformant l'électricité renouvelable en hydrogène par électrolyse. Produire 460 TWh en 2050 (@Ademe
100% EnR)
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