Certaines plantes peuvent extraire du sol les métaux lourds qu'il contient : c'est la phytoremédiation. Le proc ...
Connu / TG le 02/02/23 à 15:13
dépôt du rapport de la Cour des Comptes européenne le 5 juillet 2021 sur la non-application du principe pollueur-payeur.
Selon le rapport, dont Stéphane Mandard fait état dans le Monde daté du 6 juillet 2021, ce principe est appliqué de manière inégale incohérente, incomplète et à des degrés divers. En réalité, c’est le contribuable qui paye et beaucoup plus rarement le pollueur. De très nombreux domaines sont évoqués comme la pollution des eaux de surface (40 % seulement de ses eaux sont en bon état chimique et écologique) la pollution de l’air (400 000 décès prématurés chaque année) la pollution résiduelle dont les coûts en terme de pollution atmosphérique s’élèveraient à une somme comprise entre 329 milliards et 1053 milliards d’euros sur la seule période 2008 – 2012. Et lorsqu’à l’issue d’une saga judiciaire, des condamnations sont prononcées, elles sont très en deçà de la réalité des dommages.
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seuls 7 Etats membres dont la France ne fait pas partie, exigent une garantie financière pour couvrir les risques environnementaux. La question des sites orphelins est une question bien connue en France et un fonds avait été créé il y a près de 30 ans pour progressivement financer leur remise en état. Malheureusement ce fonds a disparu lors de la création de la TGAP.
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Il propose six axes d’amélioration :
- Améliorer la qualité et la lisibilité de l’information sur les sites et sols pollués,
- Introduire dans la législation française un véritable droit de la protection des sols,
- Améliorer la surveillance des sols,
- Réunir les conditions d’une gestion réactive et transparente des risques sanitaires
- Améliorer la prévention et la réparation du préjudice écologique,
- Mobiliser les friches industrielles et minières dans une démarche d’aménagement durable.
... carence qui se compte en centaines de milliers de morts à l’échelle européenne et à des dizaines de milliards d’euros , tout cela sur le dos des citoyens européens et en particulier français.
Connu / https://twitter.com/HLAvocats/status/1413409462593990658
"@corinnelepage #pollution #pollueurpayeur #sols #risqueenvironnemental #risqueécologique #environnement #protectiondessols #friches - 0 - 19 - 15"
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Assèchement des nappes phréatiques, pompage illégal et accaparement des ressources en eau, procès pour prises illégales d'intérêts et désormais... pollution plastique et chimique des sols ! Le point commun de toutes ses atrocités ? Nestlé.
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9 décharges illégales vieilles de plus de 50 ans, éparpillées sur le territoire des eaux minérales autour de Vittel et Contrexéville
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pollution dénoncée par de courageux habitants de la région. L’un d’entre eux, l’agriculteur Didier Thouvenin, fait aujourd’hui face à une plainte en justice d’Agrivair, filiale « verte » de Nestlé. Ce qu’on lui reproche : s’être introduit sur le terrain de Nestlé pour dénoncer l’imposante décharge sauvage. Trop, c’est trop :
Dites à Nestlé de dépolluer ses décharges sauvages et de laisser Didier Thouvenin tranquille.
Chaque année, ce sont plus de 1,5 milliard de bouteilles plastiques estampillées Vittel, Contrex ou Hépar qui sortent des usines Nestlé Waters des Vosges. Fort de ses 245 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel et ses 900 emplois, Nestlé se croit tout permis. La puissante multinationale se fout des lois, de la nature et des habitants.
C’est ainsi que depuis 2014 et la découverte de la première décharge sauvage, Nestlé ne fait rien -- enfin si, Nestlé tente de couvrir ce scandale ...
Environnement, Initiatives
Pour arriver à un tel résultat, Ramveer Tanwar s'appuie sur son savoir-faire et ses connaissances mais aussi et surtout sur les populations locales.
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Déterminé, ingénieux et plein de bonne volonté, Ramveer Tanwar, 25 ans, poursuit une magnifique mission : redonner vie aux lacs pollués ou asséchés de son pays, l’Inde. En 5 ans, il aurait déjà assaini plusieurs douzaines de lacs et espère en revitaliser une centaine d’autres d’ici deux à quatre ans. Comment s’y prend-il ? Quel est son secret et quelles difficultés rencontre-t-il ? Réponses en vidéo.
Pour qu’une terre aride et craquelée soit de nouveau couverte d’eau et redevienne un lieu de vie pour les poissons, les oiseaux et la flore aquatique, Ramveer a sa méthode. Première étape, la plus importante, sensibiliser et associer la population locale à son projet. Ensuite, et seulement ensuite, il s’attaque à la partie technique (dépollution et mise en place des conditions favorables au retour d’un écosystème équilibré).
Regardez (un reportage signé Brut) :
Il veut sauver les lacs de son pays
Redonner vie aux lacs asséchés de son pays, c’est la mission que s’est donné ce jeune ingénieur indien.
Quel plus bel objectif que de ramener l’eau, symbole de vie, là où elle avait disparu ? Une démarche admirable et exemplaire.
SOURCE Brut
TAGS Biodiversité Eau Inde Lac Pollution
Axel Leclercq
Responsable de Rédaction Associé, POSITIVR - Journaliste issu de la presse écrite, j'ai été formé par ESJ Médias. J'ai rejoint POSITIVR en avril 2015 pour donner la parole à ceux qui croient en l'avenir, à ceux qui résistent au fatalisme, à ceux qui nous inspirent, à ceux qui nous amusent et à ceux qui nous montrent le chemin de la transition à venir.
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1152879160232226816
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Julien Delalande @JulienDelalande· 8m
Nord #Inde #RevitalisationDesLacs asséchés, pollués, urbanisés, déchets, risque du #JourZéro (capitale sans eau& gouv freine / #Écologie + implication + éducation ds habitants
Selon #RamveerTanwar
.#CoÉco #Lacs #Dépollution #Écosystème AVEC la #Population, pas CONTRE eux @Survival
Raphael Souchier @RaphaelSouchier
· 1h
Grâce à lui, les lacs reprennent vie. Des transformations impressionnantes. (VIDÉO) (link: https://positivr.fr/inde-sauve-lacs/) positivr.fr/inde-sauve-lac…
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Sciences - Médecine et santé - 52 min
Disponible du 08/06/2019 au 14/06/2019
Prochaine diffusion le jeudi 20 juin à 06:15
Incroyable mais vrai ! Certaines plantes stockent de telles quantités de métaux lourds qu’elles permettent de décontaminer les sols. D'autres, on peut extraire des matières premières telles que le cuivre, le zinc ou le nickel. Tour du monde des possibilités offertes par les plantes "hyperaccumulatrices".
À ce stade, les scientifiques ont découvert plus de 500 espèces "hyperaccumulatrices" et nul ne sait combien la terre en compte au total. À quoi peuvent donc servir ces plantes miracles ? Comment fonctionne le phénomène de la phytoremédiation ? Pourra-t-on dans les années à venir dépolluer les terrils ou les déchetteries grâce à ces végétaux aux vertus particulières ? Et sera-t-il un jour possible de concilier protection de l’environnement et exploitation des ressources du sous-sol ? Longtemps sous-estimé, le potentiel de ces végétaux est encore loin d’avoir livré tous ses secrets. Le documentaire de Till Krause et Klaus Uhrig livre une étude approfondie de ce phénomène, grâce aux éclairages de scientifiques en Europe et en Océanie, et à la visite de plusieurs sites qui emploient déjà cette technique, comme l'une des plus grandes réserves de nickel, en Nouvelle-Calédonie, ou des mines de plomb à l'arrêt, en Angleterre.
Réalisation : Till Krause Klaus Uhrig
Pays : Allemagne
Année : 2016
Accueil News Environnement Climat [Calendrier de l'Avent] Les moules peuvent nous sauver du réchauffement climatique
ENVIRONNEMENT
On le sait peu, mais les moules sont de véritables puits de carbone. Une nouvelle étude révèle même que leur production limite le réchauffement climatique. Jusqu’à Noël, Novethic vous propose d’ouvrir une case de son calendrier de l’Avent. Chaque jour, vous découvrirez une bonne nouvelle qui prouve que le combat pour le climat, l’environnement, la biodiversité, l’égalité n’est pas perdu.
Les moules peuvent limiter le rechauffement climatique Pixabay
Pour former leur coquille, les moules captent le carbone émis par les activités humaines et responsable du réchauffement climatique.
@CC0
Et si les moules avaient le pouvoir de réduire le réchauffement climatique ? Des chercheurs de l'INRA et l'Ifremer se sont penchés sur le sujet. Ils ont étudié les moules de bouchot de la baie du Mont-Saint-Michel dont la production annuelle représente environ un huitième de la production française. Et leur conclusion est claire : "la production de moules de bouchot contribue à diminuer la quantité de CO2 atmosphérique".
Concrètement, les moules sont des puits de carbone. Elles filtrent l'eau de mer pour en récupérer le carbone et fabriquer leurs coquilles. "Au moment du tri, coquilles cassées et coquillages trop petits sont rejetés en mer où ils participent au contenu en carbonate de calcium des sédiments", notent les chercheurs. "Après consommation, les coquilles vides, enterrées dans leur grande majorité avec les déchets ménagers, contribuent encore à piéger du carbone".
Les moules limitent la pollution des autres activités agricoles
Et ce n'est pas leur seul pouvoir. Pour se développer, les moules absorbent du phosphore et de l'azote, deux éléments nutritifs qui proviennent en grande partie des effluents agricoles et qui participent à l'eutrophisation. Ce phénomène déséquilibre le milieu aquatique et provoque la prolifération d'algues à l'origine des marées vertes.
Ainsi, la production de moules a, intrinsèquement, un impact environnemental faible, mais "elle pourrait même compenser les effets d'autres activités agricoles", concluent les chercheurs. Des effets positifs à condition de ne pas détruire les coquilles de moules.
Marina Fabre @fabre_marina
Chaque année, 9 millions de tonnes de déchets plastiques non traités sont rejetés dans les océans, ce qui entraîne une importante pollution planétaire et perturbe de plus en plus les écosystèmes marins. En 2016, en analysant des échantillons de sol d’une usine de recyclage de plastique, une équipe de biologistes japonais de l’Université de Kyoto a découvert l’existence d’une bactérie nommée « Ideonella sakaiensis ».
La particularité de cette dernière réside dans le fait qu’elle ait évolué afin de pouvoir dégrader et utiliser le plastique PET (téréphtalate d’éthylène) comme source de carbone et d’énergie. En étudiant Ideonella sakaiensis et ses mécanismes cellulaires, les scientifiques ont accidentellement synthétisé une nouvelle enzyme bien plus performante que celle utilisée par la bactérie et qui pourrait offrir une véritable solution à la déferlante plastique actuelle.
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Comme le souligne John McGreehan, biologiste structural à l’Université de Portsmouth (Royaume-Uni), « Cette découverte non anticipée suggère qu’il est possible d’améliorer davantage ces enzymes, nous rapprochant d’une solution de recyclage pour chaque montagne de déchets plastiques ».
L'équipe de McGreehan, incluant des chercheurs de l’US Department of Energy’s National Renewable Energy Laboratory (NREL), ont synthétisé la nouvelle enzyme en étudiant la structure cristalline de la PETase – l’enzyme permettant à Ideonella sakaiensis de dissoudre le plastique PET.
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Les auteurs ont tenté de modifier la PETase pour la rapprocher du mécanisme enzymatique de la cutinase – une enzyme dégradant la cutine, un biopolymère lipidique présent chez les plantes et dont la structure ressemble à celle du PET. En raccourcissant les liaisons entre les sites actifs de la PETase, ils se sont aperçus que la catalyse du plastique obtenu était bien plus performante que prévu.
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maintenant que l’on connaît son fonctionnement, son utilisation n’est plus qu’une question de temps.