avait 2 022 signataires
adressée à SNCF
Suite à la sanction de notre collègue Sandrine, femme conductrice de train sur la région de Bordeaux, pour avoir dénoncé l’agression physique dont elle a été victime, nous appelons l’ensemble des acteurs associatifs, syndicaux et politiques, ainsi que toutes les personnes soucieuses de la cause des violences faites aux femmes, à s’associer à cette tribune ainsi qu’à la relayer, par-delà les frontières de la SNCF
...
Après avoir subi la violence sexiste, après avoir trouvé le courage de la dénoncer, Sandrine est sanctionnée par la direction de la SNCF… Cette tentative de museler la parole des femmes victimes des violences sexistes au travail est inadmissible !
Aucune sanction !
1 874 ont signé
SUD-Rail PARIS ST LAZARE a lancé cette pétition adressée à Jean Pierre Farandou (PDG SNCF)
Nous ne les laisserons pas licencier Eric !
Notre collègue Eric a reçu ce mardi 12 mai 2020 un mail l’avisant de la volonté du ministère du travail de passer outre la décision de l’inspection du travail de refuser son licenciement. Après 28 ans de carrière l’entreprise n’a donc pas cessé son acharnement à virer un militant, un collègue, un ami. Où en sont les procédures pour ceux qui nous envoyé au travail sans aucune protection pendant cette pandémie ? Où sont les procédures pour les hiérarchiques auteurs de fichiers illégaux, de harcèlement ? Pour ceux qui chaque jour mettent notre santé en danger en passant outre les restrictions médicales de certains d’entre nous ?
Alors que nous sommes encore en pleine crise sanitaire, le ministère du travail et l’entreprise n’ont visiblement pas mieux à faire que de s’en prendre aux travailleurs et à leurs représentants.
Quels que soient les motifs invoqués cette fois-ci, l’entreprise cherche à se débarrasser de ce militant actif et reconnu depuis longtemps, car à travers lui, c’est à nous tous qu’elle veut s’en prendre. Voilà qui ressemble à un message qu’ils nous envoient : on est toujours là pour sévir ! Gare à celles et ceux qui voudraient empêcher le retour au travail le plus rapide et tranquille possible, voulu par le gouvernement et le patronat, pour relancer la machine à profit, au mépris de la santé des cheminots. Car ce retour au travail s’accompagne d’une nuée d’attaques, entre jours de repos ou congés volés, augmentation des horaires de travail sans hausse de salaire et suppressions d’emplois. Et quoi encore !?
Pour mener ces attaques ils voudraient faire taire toute opposition !
Eric n’est pas le seul. A Paris Est, 5 militants sont menacés de sanction, voire de licenciement, pour faits de grève. La RATP relance les conseils de discipline… tout en interdisant les réunions syndicales !
La seule réponse à lui donner est de faire front avec lui.
A cette direction et ce gouvernement qui cherche à imposer leur politique du profit maximum à grands coups de répression : répondons que nous ne les laisserons pas licencier Eric !