Conférence : "La crise de l'eau face au changement climatique" - Jeudi 26 septembre
Auditorium de la Caisse régionale du Crédit agricole
L'adaptation au changement climatique est un des sujets majeurs du 21ᵉ siècle. La gestion de l'eau est historiquement un sujet sensible en Charente et les perspectives du plan Charente 2050, établi par l'Établissement Public Territorial de Bassin (EPTB), tablent sur un déficit du fleuve Charente à l'estuaire de 100 millions de m3 par an dans 26 ans.
Pour sensibiliser les professionnels et usagers de l'eau ainsi que tous les charentais à ces questions, puis partager les diagnostics et l'analyse d'une experte de l'adaptation au changement climatique, le Département de la Charente vous propose de participer à la conférence "La crise de l'eau face au changement climatique" dispensée par Emma Haziza.
Voix de l'eau en France, Emma Haziza est hydrologue, chercheur-entrepreneur au service de la massification de l'adaptation au changement climatique. Chroniqueuse sur France Info, conférencière inspirante, elle couvre l'actualité médiatique des extrêmes climatiques en France et en Europe. Docteur de l'École des Mines de Paris, elle a fondé sa propre structure de recherche-action "Mayane Resilience-Center" et poursuit actuellement son action à travers le développement d'une start-up "Mayane Labs" déterminant la sensibilité climatique des territoires auxquels elle s'adresse.
Elle a enseigné durant plus de 10 ans dans les principaux masters et écoles d'ingénieurs sur l'adaptation aux extrêmes climatiques en France : Université Montpellier 2, Université de Nîmes, ENTPE, ENGREF, École des Mines, École Polytechnique, etc. Scientifique reconnue pour ses qualités pédagogiques et sa capacité d'action, elle intervient également au sein de comités scientifiques (UNICEF, France Ville Durable, Ministères, etc.) et de conseils d'administration tels celui d'"Eau de Paris".
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Ndlr : quid du volet réduction des émissions de GES ? ACT
Et de la robustesse ?? ACT
Peu après la manifestation contre le projet de mégabassine à Sainte-Soline dans l'ouest de la France, notre reporter Bryan Carter se rend sur place pour comprendre les raisons de la colère et les répercussions potentielles de ces enjeux à l'échelle de l'UE.
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François Pétorin est l'administrateur de la Coop de l'eau 79. Cette coopérative regroupant 220 exploitations agricoles porte un projet de seize réserves de substitution, sur un territoire qui comprend le Marais Poitevin et les cours d'eau qui l’alimentent. Une seule est achevée à ce jour. ... Je suis agriculteur, producteur de céréales et de semences,"
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Vous allez effondrer l'eau et tout le vivant" (Emma Haziza, hydrologue) ... Une dérogation dénoncée par l'hydrologue Emma Haziza qui y voit non seulement une forme de privatisation de l’eau, mais également un danger pour tout l'écosystème. ... Une dérogation dénoncée par l'hydrologue Emma Haziza qui y voit non seulement une forme de privatisation de l’eau, mais également un danger pour tout l'écosystème.
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Un "intérêt" de la part de la Commission européenne
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Marco Contiero, director of agricultural policy, Greenpeace EU / lobbying de COPA-COGECA
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Un problème structurel lié à la politique agricole commune
Un homme pourtant essaie de faire bouger les lignes. Benoît Biteau est ingénieur agronome, propriétaire d'une ferme biologique en France et l'une des figures de proue du mouvement anti-bassines. Il est également député européen et vice-président de ladite commission Agriculture. Selon lui, la transition agricole se heurte aussi à un problème structurel, lié à l'attribution des aides financières.
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Face à une crise climatique que nos sociétés aggravent chaque jour un peu plus, les bassines sont devenues le symbole d'un modèle agricole qui illustre la difficulté de l'Union européenne à concilier ses objectifs environnementaux avec ses priorités économiques.
Connu / TG le 10/06/23 à 23:22
france-5 Magazines 1 h 4 min Français tous publics Vidéo sous-titré
Disponible jusqu'au 09/07/23 - Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Les méga-feux font rage au Canada. Le Centre interservices des feux de forêt du Canada (CIFFC) recense plus de 400 incendies en cours, dont la moitié sont hors de contrôle, dans ce pays où les immenses étendues boisées sont rarement accessibles par la route. Les fumées qui s’en dégagent couvrent un tiers des États-Unis à l’est du Mississippi et descendent jusqu’en Caroline du Sud, sur la côte. Ces fumées chargées de particules fines sont dangereuses pour la santé. Près de 100 millions d’Américains, concernés par une alerte sur la qualité de l'air, sont appelés à se protéger : port du masque, événements en extérieur annulés, école à distance...Une pollution qui a pris la forme, depuis mercredi, d'un épais brouillard orangé qui s'est répandu sur la ville de New York et sur une large partie de la côte est du pays. Des grandes villes canadiennes comme Montréal et Ottawa sont aussi touchées et des vols ont dû être annulés faute de visibilité. Cet épisode de pollution atmosphérique rare constitue "un rappel brutal des conséquences du changement climatique", a déclaré le président américain Joe Biden.
Les secours canadiens estiment que 50 % des départs de feux sont causés par l’homme – mégots de cigarette, appareils électriques…. - mais ils prospèrent davantage avec le réchauffement climatique, qui fournit le combustible et les conditions : des végétaux secs, des chaleurs extrêmes et un vent omniprésent depuis des semaines. Selon les climatologues, le Canada se réchauffe plus vite que le reste de la planète. "La moyenne mondiale est de 1,1 °C supplémentaire depuis l’ère préindustrielle. Ici, c’est globalement 1,7 °C, et 3 °C dans de nombreux endroits", explique le directeur de l’adaptation à l’Institut climatique du Canada. "La quantité de forêts brûlées devrait doubler d’ici à 2050 en raison de notre changement climatique", a affirmé le ministre canadien des Ressources naturelles.
Un réchauffement climatique qui s’accroît désormais à un rythme de plus en plus rapide, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit, selon une vaste étude internationale publiée ce jeudi dans la revue Earth System Science Data. "Sur la période 2013-2022, le réchauffement causé par l’humanité a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2 °C par décennie", écrivent une cinquantaine de chercheurs de renom, s’appuyant sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l’ONU. Les scientifiques préviennent que l’humanité se retrouve face à une décennie "critique" alors que le seuil de 1,5 °C pourrait être atteint ou dépassé au cours des dix prochaines années.
Et pour l’Arctique c’est un scénario noir qui est déjà annoncé. Même si nous réduisons nos émissions de gaz à effet de serre, la glace de mer d’été va disparaître dans les prochaines décennies, selon une autre étude publiée par la revue Nature Communications. Peut-être même 10 ans plus tôt que prévu par le Giec. "Les résultats indiquent que le premier mois de septembre sans glace de mer interviendra dès les années 2030-2050, quels que soient les scénarios d’émissions", écrivent les scientifiques. La disparition de la glace "accélérera le réchauffement arctique, ce qui peut augmenter les événements météorologiques extrêmes aux latitudes moyennes, comme les canicules et les feux de forêts". "Cela peut aussi accélérer le réchauffement mondial, en faisant fondre le permafrost, ainsi que la montée du niveau des océans en faisant fondre la calotte glaciaire du Groenland", ajoute les chercheurs.
Parallèlement, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) vient d’indiquer que le phénomène météorologique El Nino a officiellement commencé et devrait « se renforcer graduellement » dans les mois qui viennent. C’est un phénomène qui se produit environ tous les deux à sept ans, caractérisé par des températures de surface plus chaudes que la normale dans l’océan Pacifique équatorial, mais qui a des conséquences pour toute la planète. En fonction de sa force, El Nino peut notamment accroître le risque de fortes précipitations ou de sécheresse dans certaines régions du monde.
Une sècheresse qui touche déjà un quart de l’Europe, notamment l’Espagne où la guerre de l’eau s’intensifie. Dans ce pays considéré comme le "potager de l'Europe", les effets de l’urgence climatique ont brutalement fait irruption dans la vie des espagnols avec la crise de l’eau et le pays s’interroge sur son modèle agricole, à savoir une agriculture intensive de plantations gourmandes en eau comme notamment les fraises et les avocats, qui absorbe près de 80 % des ressources hydriques du pays. Les autorités s'inquiètent également du détournement clandestin de l'eau. De nombreux agriculteurs sont en effet reliés illégalement au réseau et contribuent à appauvrir les réserves déjà faibles.
En France où plusieurs régions sont également déjà touchées par la sécheresse, on se prépare à connaître de fortes chaleurs durant l'été. Le gouvernement vient ainsi de dévoiler un plan canicule en "15 actions". Des SMS seront notamment envoyés à la population en cas de grandes chaleurs. "Il s’agit encore de mesurettes" a dénoncé Jérôme Frignet, directeur des programmes de Greenpeace France. "Ce n’est pas du tout ce qu’on attend du gouvernement. On attend de lui de se préparer au pire de manière beaucoup plus sérieuse que les mesures ne le laissent penser. Ils sont en réaction à l’actualité. Il n’y a aucune prévention, aucune anticipation là-dedans".
Lors de l’été 2022, deuxième été le plus chaud depuis 1900, avec trois vagues de forte chaleur et 33 jours de canicule au total, la France a enregistré une surmortalité de 10 420 morts par rapport à 2019 selon l’agence Santé publique France. En 2003, la canicule qui avait frappé la France du 1er au 20 août avait fait environ 14 800 morts.
Alors quelle est la situation au Canada et aux Etats-Unis ? Le phénomène climatique El Niño est de retour en 2023, quelles conséquences sur la météo ? Jusqu'où ira la guerre de l’eau en Espagne ? Enfin comment la France se prépare-t-elle aux fortes chaleurs attendues cet été ?
Nos experts :
- Nicolas Chateauneuf, journaliste sciences et environnement - “France Télévisions”
- Audrey Garric , journaliste au service Planète - “Le Monde”
- Emma Haziza, hydrologue
- Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des Sapeur-pompiers de France
Greenpeace Nice a retweeté Haziza Emma @HazizaEmma
De nouveaux résultats préoccupants dans @Nature révèlent que les sécheresses réduisent de plus en plus l'absorption de CO2 atmosphérique dans les tropiques. Un lien étroit jusque-là non intégré dans les modèles climatiques.
Un changement de paradigme qui oblige à concevoir les trajectoires carbone à partir de la préservation de l’eau dans les sols, donc une agriculture régénératrice et des villes perméables.
https://nature.com/articles/s41586-023-06056-x
9:19 PM · 2 juin 2023 · 27 k vues - 168 Retweets - 4 citations - 303 J'aime - 6 Signets
france-5 interviews 1 h 9 min tous publics Vidéo sous-titré
La question climatique de retour au cœur des débats avec la sécheresse hivernale record qui frappe la France… Il y a les mots très forts du ministre de la Transition écologique qui nous appelle à nous préparer au pire et à sortir du déni… Et puis il y a les images de ce week-end, ces militants écolos évacués manu militari de la scène des César ou du salon de l’agriculture… Alors sommes-nous vraiment capables de sortir du déni ? Comment passer des paroles aux actes? Jusqu’où sommes-nous prêts à changer nos modes de vie ? On en débat avec :
- Laure Noualhat, écrivaine, journaliste, autrice de “Bifurquer par temps incertains” aux éditions Tana (26.01.23)
- Rachel, militante et porte-parole de Dernière Rénovation
- Antoine Buéno, essayiste, conseiller au Sénat sur la prospection et le développement durable, auteur de "L’effondrement (du monde) n’aura (probablement) pas lieu" aux éditions Flammarion (19/10/2022)
- Emma Haziza, hydrologue, fondatrice du centre de recherche Mayane
- David Amiel, député Renaissance de Paris
Choix de Laure : "Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ?" d’Emmanuel Pont aux éditions Payot
diffusé le 27/02/23 à 22h30 disponible jusqu'au 30/03/23
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
0:09 / 6:13 - 887 abonnés - 25 665 vues - 129 commentaires
Extrait de @Thinkerview
Crise de l'eau, planète terre invivable ? Emma Haziza [EN DIRECT]
https://youtu.be/5ysUySSNW3M
Emma Haziza est une hydrologue, chercheuse pluridisciplinaire, enseignante et conférencière française.
La question des bassines est complexe.
D'une part, elle permet à certains agriculteurs de stocker le trop plein d'eau des nappes phréatiques en hiver et de l'utiliser en cas de sécheresse l'été notamment quand il y a des mesures de restriction d’irrigation.
Mais d'autre part, le premier utilisateur de l’eau reste le milieu naturel. L'eau qui s'infiltre dans les sols génère à son tour de nouvelles pluies, de nouvelles boucles du cycle de l’eau.
En effet, on observe une coïncidence entre les cartes des territoires couverts par des bassines agricoles et celles des stress hydriques des dernières années.
Pour conclure, le problème aujourd’hui n’est pas tant l'utilisation des bassines que le court-termisme. L'agriculture doit s’extraire de la question de court-terme et de penser sur le long terme.
Les prélèvements dans les nappes salées du Tigre et de l’Euphrate ont entraîné la désertification de ces territoires longtemps désignés comme le croissant fertile...
#agriculture #bassines #irrigation #eau #sécheresse #canicule #environnement #biodiversité
Connu / TG 24/11/22 À 20:58
2 013 vues - 84 - 3,43 k abonnés
Pour écouter l'intégralité :
https://www.thinkerview.com/emma-haziza-crise-de-leau-planete-terre-invivable/&v=r4CWk6gYCUE
magazines 66 min tous publics - Vidéo sous-titré - présenté par : Bruno Duvic
Tr.: ... 329 l d'eau/jour/foyer ...
Avec
- Emmanuelle Souffi, Journaliste
- Amandine Richaud-Crambes, ingénieure urbaniste, Directrice de La Fabrique des Mobilités
- Emma Haziza, Hydrologue
- Philippe Dessertine, directeur de l'Institut de Haute Finance
- Jean Valadier, maire d'Argences en Aubrac, pdt communauté de communes Aubrac-Cartadez et Viadène
Francois-Marie Bréon @fmbreon
Je vois Emma Haziza (@HazizaEmma) devenir de plus en plus présente dans les médias. De nombreux journalistes lui tendent un micro complaisant, et j’apprends qu’elle aura une émission hebdomadaire sur France Inter en tant que scientifique
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Salomé Saqué @salomesaque · 12 juil.
Ravie de vous annoncer que j'intègre une nouvelle émission sur @franceinfo à la rentrée ! Chaque semaine je serai en duo avec la scientifique @HazizaEmma pour parler climat, environnement, et surtout solutions.
J'ai hâte !
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4:12 PM · 18 juil. 2022· 697 Retweets 153 Tweets cités 1 868 J'aime
- Francois-Marie Bréon @fmbreon · 18 juil.
En réponse à @fmbreon
Qui est Emma Haziza ? Sur son profil Tweeter, elle se présente comme « Researcher in Climate Change adaptation and mitigation » et aime se présenter ainsi en itw. Normalement, un chercheur, ça publie des articles dans des revues scientifiques, de préférence revues par les pairs. - Or, manifestement, Mme Haziza passe plus de temps sur les plateaux que à publier des articles. Je ne trouve rien à son nom qui respecte le critère ci-dessus
researchgate.net
Emma HAZIZA, Présidente | Cited by 11 | | Read 8 publications | Contact Emma HAZIZA - Mais surtout, je l’ai souvent prise en flagrant délit de raconter n’importe quoi. Par exemple, dans son interview sur @Thinker_view, sa description de l’effet de serre est complètement fausse
Génant pour un spécialiste du changement climatique
youtube.com
Crise de l'eau, planète terre invivable ? Emma Haziza [EN DIRECT]
Emma Haziza est hydrologue, spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques extrêmes. Fondatrice de Mayane, centre de recherches ap... - Il y a plus grave, elle affirme (à 29:15) que l’eau représente 95% des gaz à effet de serre sur la terre, alors que le CO2 ne contribuerait que 4% . Pas clair où elle est allée chercher cela.
- Elle part ensuite sur un délire comme quoi on ne s’intéresse pas à la vapeur d’eau (comme gaz à effet de serre) parce que on ne peut pas connaître sa concentration dans le passé via les carottes de glace (qui permettent de connaître CO2, CH4 et quelques autres trucs)
- D’après elle, la vapeur d’eau , « on considère que elle ne rentre pas dans le système ». Je vais aller expliquer ça à mes collègues qui travaillent sur le cycle de l’eau ; ils vont être ravis de l’apprendre.
- Elle explique ensuite qu'on exploite les nappes phréatiques, que l’eau se retrouve dans les océans, et contribue 30% à la montée du niveau des mers. Elle dit bien « à vérifier », mais je trouve gênant qu’une hydrologue spécialiste du CC puisse donner un chiffre aussi faux.
- Pour des détails, cf chapitre 9.6, et table 9.5 sur
https://ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WGI_Chapter09.pdf - Mais SURTOUT elle raconte n’importe quoi sur le cycle de l’eau en expliquant que le fait de pomper les nappes fossiles conduit à augmenter la vapeur d’eau dans l’atmosphère et à augmenter l’effet de serre.
youtube.com
Crise de l'eau, planète terre invivable ? Emma Haziza [EN DIRECT]
Emma Haziza est hydrologue, spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques extrêmes. Fondatrice de Mayane, centre de recherches ap... - Sur ce sujet, voir mon petit thread https://twitter.com/fmbreon/status/1189639242999316488
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Francois-Marie Bréon @fmbreon · 30 oct. 2019
Un petit thread sur la vapeur d’eau et sa contribution à l’effet de serre. Essentiellement basée sur ce qui est raconté dans la FAQ 8.1 du cinquième rapport du GIEC (WG1). Pour ceux qui hurlent au plagiat, j’en étais l’auteur.
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Contribution au développement de stratégies préventives face au risque de crues éclair
par Emma Haziza
Thèse de doctorat en Science et Génie des Activités à Risque
Sous la direction de Michel Desbordes et de Sophie Sauvagnargues.
Soutenue en 2007
à Paris, ENMP , en partenariat avec Centre de recherche sur les risques et les crises (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) (laboratoire) .
Le jury était composé de Bernard Chocat, Claude Gilbert, Francis Mene, Philippe Ramon, Franck Guarnieri.
mots clés Risque Décision Sécurité civile Analyse transdisciplinaire Crue éclair Risques climatiques -- Inondations -- Prise de décision -- Protection civile
Résumé Durant les mois de septembre à décembre, le pourtour méditerranéen se trouve particulièrement confronté, de par sa morphologie et ses caractéristiques météorologiques, à un type de risque particulier : la "crue éclair". L'ampleur des dernières grandes crues catastrophiques qu'ait connu cette zone (Nîmes, 1988 ; Vaison la Romaine, 1992 ; Aude, 1999 ; Gard, 2002, 2005, Hérault 2003, 2005) soulignent une vulnérabilité grandissante face à des enjeux qui ne cessent d'évoluer. Cependant, l'analyse de l'existant met en relief des perspectives d'amélioration, notamment en termes de compréhension transdisciplinaire de la dynamique de ces phénomènes extrêmes. Bâti sur une structure d'analyse spatio-temporel, le modèle de données élaboré au sein de cette thèse décompose des événements passés récents tant en termes de déroulement de l'alerte hydro-météorologique que d'un point de vue des impulsions décisionnelles (Préfets, Elus) et des réponses opérationnelles. Rapprochant dans le temps les données observées et mesurées aux prévisions réalisées et aux données "terrain" ainsi relevés, cette méta-analyse fonde ainsi ses objectifs sur des corrélations entre paramètres encore très souvent ignorés, permettant de souligner les facteurs clés de l'alerte et de dégager les paramètres aggravants de chaque crise.
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Emma Haziza est hydrologue, spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques extrêmes. Fondatrice de Mayane, centre de recherches appliquées dédié à l'adaptation climatique.
Sciences
Connue /mel du 23/5/22 10:58
Connu / CR visio-réunion ADA Liaison du 6 mai 2022 sur le thème Urgence climatique et sociale (cf mel du 09/05/2022, 23:31)
Ndlr : sur la question de l’eau