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Coup dur pour les soutiens du Lyon-Turin. La Première ministre Élisabeth Borne a donné sa faveur pour un scénario du Comité d’orientation des infrastructures (COI) sur les projets de transports de demain. Un scénario qui, entre autres propositions, repousse la livraison des voies d'accès françaises du tunnel transfrontalier à 2045 et donne la priorité à la ligne historique Dijon-Turin.
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Une décision attendue de longue date
L’État repousse donc sa décision finale sur les voies d’accès depuis 2021. Clément Beaune, le ministre des Transports en fonction depuis juillet 2022, mettait seulement en avant que les collectivités locales devaient s'entendre sur le montant qu'elles étaient prêtes à investir sur le projet d'une nouvelle ligne. Depuis, plus rien de la part du ministère des transports qui attendait ce rapport du Comité d’orientation des infrastructures (COI).
Une absence de décision du ministre qui a étonné aussi à cause du risque de perte des financements provenant de l'Union européenne alors que l'Italie a déjà dessiné un tracé pour ses propres voies d'accès au tunnel et planifié un budget. La date limite de dépôt de dossier était fixée à janvier 2023 jusqu'au prochain mandat d'appel à projet. Résultat, quelle que soit la décision précise du gouvernement, il est certain qu'un projet de nouvelle ligne, s'il a lieu, se fera avec beaucoup de retard.
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Les projets lyonnais sur la table
Enfin, le COI préconise d'accélérer les projets de transports autour de Lyon. Le contournement ferroviaire de Lyon (CFAL), et la mise à quatre voies de la ligne Saint-Fons-Grenay, et un nouveau franchissement du Rhône au sud de Lyon sont posés sur la table parmi les urgences. Aujourd’hui, tout le fret de marchandise sur l’axe nord-sud entre dans Lyon. De quoi engorger des gares comme la Part-Dieu. Le contournement pourrait ainsi assainir cette situation.
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