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🌳 Vous vous souciez de la nature n'est-ce pas ? Alors prêtez attention ! 👇
Lors du prochain sommet de la Convention sur la diversité biologique, des dirigeants mondiaux prévoient de conclure un accord visant à convertir 30 % de la Terre en "aires protégées" d'ici 2030 . 🌎
Les grandes ONG de protection de la nature affirment que cela atténuera le changement climatique, réduira la perte de biodiversité et sauvera l'environnement. Elles ont tort !
En Afrique et en Asie, la création "d'aires protégées" a entraîné l'expulsion des peuples autochtones et des communautés locales de leurs terres ancestrales, provoquant la violence, la faim et une détérioration dramatique de leur santé. Or, les peuples autochtones sont les meilleurs gardiens du monde naturel ! Ils ont maintenu en parfait équilibre les zones que nous considérons aujourd'hui comme "vierges".
L'objectif de 30 % sera en fait le plus grand accaparement de terres de l'histoire - un désastre pour des millions de personnes et pour l'environnement. Regardez la vidéo pour en savoir plus et partager.
✊ Aidez-nous à arrêter ce #BigGreenLie 👉 https://svlint.org/mailgmv
Pour plus d'informations, rendez-vous sur notre site 👉 https://svlint.org/mensongevert
Cette vidéo est narrée par la comédienne et auteure Audrey Vernon.
3 commentaires
An Selm il y a 14 heures
Est-ce vraiment la création de ces aires protégées que vous critiquez ou plutôt la manière dont ces aires sont (ou ont été) gérées jusqu'ici ? Peut-être y a-t-il de la valeur dans l'idée en soi ? Peut-être pouvons-nous imaginer des aires protégées gérées par les autochtones eux-mêmes ?
Autant que je suis complètement en soutien de votre motivation de base - protéger les terres des peuples autochtones et donc protéger la biodiversité, à l'heure actuelle (1er jour) votre campagne n'a rien a proposer qu'un CONTRE. Pour moi ce n'est pas très motivant. Je suis sûr que vous pouvez aussi trouver un POUR...
Par exemple, en créant de la visibilité des crimes commis au nom de la protection dans le passé - pouvons-nous pas mettre la pression pour que ces nouvelles aires évitent ces crimes et soient VRAIMENT au service de la vie ?
Survival International en français il y a 14 heures
Bonjour An Selm, merci pour votre commentaire. Pourquoi créer des aires protégées alors qu'il existe déjà une solution rapide, peut couteuse et efficace qui est celle de soutenir autant de terres autochtones que possible ? Il faut savoir qu’aires protégées et territoires autochtones ne sont pas la même chose. Souvent, les aires protégées excluent ou limitent les activités humaines, comme l'indique l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) sur son site (il y a au total 7 catégories d’aires protégées) Tout ce qui appartient aux catégories I à IV de l'UICN est généralement exclusif de l'humain. En outre, ce sont les catégories les plus exclusives d'aires protégées qui ont la faveur des gouvernements et des ONG. La plus grande proportion de sites en Asie, aux Caraïbes, en Amérique centrale, en Europe et au Moyen-Orient sont classés dans la catégorie de gestion IV de l'UICN. En Afrique, la plus grande proportion de sites est classée dans la catégorie de gestion II de l'UICN. Ainsi, au lieu de créer des aires protégées, il faut reconnaître les droits territoriaux des peuples autochtones et leur donner les moyens de protéger leurs territoires. Les peuples autochtones sont les meilleurs gardiens de la nature. Assurer la protection des terres autochtones doit être le principal mécanisme de préservation de la biodiversité.
Connu / https://twitter.com/IgapoProject/status/1385282598977540096
7:21 PM · 22 avr. 2021·- 10 Retweets 11 J'aime
Ces hommes de Khadia ont été chassés de leur terre après qu'elle ait été transformée en réserve de tigres. Ils ont vécu pendant des mois sous des bâches en plastique. Des millions d'autres sont confrontés à ce sort si le projet des 30% se réalise.
Lors du prochain sommet de la Convention sur la diversité biologique, les dirigeants mondiaux prévoient de s'accorder à transformer 30 % de la Terre en "zones protégées" d'ici 2030.
Les grandes ONG de protection de la nature affirment que cela permettra d'atténuer le changement climatique, de réduire la perte d'espèces sauvages, d'améliorer la biodiversité et donc de sauver notre environnement. Elles se trompent.
Les zones protégées ne sauveront pas notre planète. Au contraire, elles augmenteront la souffrance humaine et accéléreront ainsi la destruction des espaces qu'elles prétendent protéger, car l'opposition locale aux zones protégées augmentera. Elles n'ont aucun effet sur le changement climatique et il a été démontré qu'elles ne parviennent généralement pas à empêcher la disparition de la faune sauvage.
...
Pourquoi devrions-nous nous y opposer ?
En doublant les aires protégées pour couvrir 30 % du globe, ces problèmes ne feront qu'empirer. Les régions les plus riches en biodiversité étant celles où vivent encore des peuples autochtones, elles seront les premières zones ciblées par l'industrie de la conservation de la nature. Il s'agira du plus grand accaparement de terres de l'histoire humaine et cela privera des centaines de millions de personnes de leurs terres et les réduira à la pauvreté – tout cela au nom de la conservation de la nature. La création d’aires protégées a rarement été réalisée avec le consentement des peuples autochtones ou dans le respect de leurs droits humains. Rien n'indique qu'il en sera autrement à l'avenir. Augmenter le nombre d'AP risque d'entraîner une militarisation accrue et des violations des droits humains.
L'idée de la "conservation-forteresse" – qui est que les populations locales doivent être chassées de leurs terres afin de protéger la nature – est coloniale. Elle est nuisible à l'environnement et s'enracine dans des idées racistes et écofascistes qui consistent à déterminer quelles personnes valent plus, lesquelles valent moins et lesquelles peuvent être expulsées et appauvries, ou attaquées et tuées.
L'industrie de la conservation de la nature cherche à obtenir 140 milliards de dollars chaque année pour financer son vol de terres.
Que proposons-nous ?
Nous devons lutter contre ce grand mensonge vert.
Si nous voulons vraiment freiner la perte de biodiversité, la méthode la moins chère et la mieux éprouvée consiste à soutenir autant de terres autochtones que possible. Quatre-vingt pour cent de la biodiversité de la planète s'y trouve déjà.
Pour les peuples autochtones, la nature et toute l'humanité. #BigGreenLie
Plus d'informations sur l'accaparement de 30 % des terres :
- Mapping For Rights: Le « cadre mondial pour la biodiversité pour l'après-2020 » https://www.mappingforrights.org/MFR-resources/mapstory/cbddrive/300_millions_menac%C3%A9s_par_le_lecteur_CBD
- Les mirages de la conservation de la nature https://blogs.mediapart.fr/marie-ndenga-hagbe/blog/250620/les-mirages-de-la-conservation-de-la-nature-par-stephen-corry
- .#DecolonizeConservation: Voix autochtone https://survivalinternational.fr/textes/voixautochtoneconservation
- Déclaration commune https://assets.survivalinternational.org/documents/1962/fr-ngo-concerns-over-the-proposed-30-target-for-protected-areas-and-absence-of-safeguards-for-indigenous-people-and-local-communities-200901.pdf