(P. Silar et M. Cohen, G. Lepesant, dans le cadre du projet SPC « Énergies de demain »)
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La biomasse initiale était les résidus de la taille des oliviers dans une région espagnole de monoculture de ces arbres, la Sierra Magina. Au moment de la formulation du projet, elle était intégralement brulée. A l’issue d’une enquête sociologique sur le terrain, il s’est avéré qu’un traitement fongique serait considéré comme inacceptable par les acteurs et que les résidus n’étaient plus brulés mais compostés au pied des arbres (ce qui les valorise comme engrais contrairement à leur incinération). L’enquête a montré que le compostage n’est probablement pas une bonne idée à long terme car les résidus contiennent des champignons potentiellement pathogènes de l’olivier. La dynamique interdisciplinaire du projet l’a donc fait évoluer tel (cf. Fig. 14). Il a fait l’objet d’une présentation à la « 4th International Conference on Sustainable Solid Waste Management, Limassol, 23–25 June 2016 », publiée par la suite dans un numéro thématique du « Journal of Environmental Management ». Le projet SPC ayant été prolongé, la participation du LIED se poursuit via une collaboration interdisciplinaire génétique/biochimie/chimie avec M. Dicko pour mieux comprendre l’impact de l’action des champignons sur les molécules (valorisables ou au contraire dommageables) présentes dans la biomasse après un traitement fongique.