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C'est pas le moment, on me dit ? Mais pour Jeannette, pour Hayat, pour Assia, pour Martine, pour les premières de cordée, c'est jamais le moment ! Il y a toujours plus "noble", plus "urgent", plus "élevé", alors tant pis on y va, malgré la déprime, malgré l'Ukraine, samedi on se retrouve à Paris pour dire : pas de présidentielle sans les essentielles !
Tr.: ... aller vers une économie de guerre climatique, dirigée vers des buts à atteindre, comme l'a fait Roosevelt pour gagner la 2ème guerre mondiale. L'état est l'instrument pour canaliser ... alors que Macron, état autoritaire contre les citoyens et laxiste avec les entreprises. les taux de pauvreté diminués / 2 en GB pendant la guerre ... dépression installée dans le pays ... Le Front populaire a fait une explosion de joie alors que guerre d'espagne, etc. Il faut agir. Remettre le plaisir à gauche. Miser sur les émotions qui rendent heureux sans être satisfaits pour l'acton. ...
Transcription : ... essayer de réinventer du lien social, l'art c'est donner une fenêtre sur l'extérieur... une dépression impacte la personne qui va être invalidée, la dépression saisonnière bien traitée par luminothérapie ... ne pas s'isoler, garder des rythmes chronobiologiques, avoir de la lumière chez soi, des rythmes alimentaires, des rythmes de sport, marcher d'un bon pas, ... suivre les fictions, les personnages, forme de décentrement, dédoublement de son rapport à soi ... on revient à soi enrichi de l'expérience du personnage ... bénéfice psychologique ... on ne s'enrichit qu'avec les autres ... échanges de pratiques entre patients ... électroconvulsivothérapie efficace mais mauvaise représentation ...
Marianne @MarianneleMag · 14h
"Nous sommes de plus en plus mobilisés pour des crises suicidaires. Il y a des personnes avec des antécédents psychiatriques, mais d'autres, pas du tout."
Flèche vers le bas
Grande dépression : des psychiatres alertent sur le risque d'une flambée des suicides post-Covid
La pandémie bouleverse le quotidien des Français. Et leur psyché. À la crainte d’attraper le virus s’ajoute celle de perdre son emploi. Plusieurs médecins et experts notent une vague de dépressions...
marianne.net - 8 - 19 - 11
Éco-anxiété, solastalgie, psychoterratie… la crise du climat est à l’origine de maux inédits. Et parfois d’une prise de conscience radicale.
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Alice Desbiolles, médecin de santé publique, est spécialisée en santé environnementale. Elle connaît bien ce processus. Dans son travail, elle est de plus en plus souvent confrontée aux multiples émotions de patients envahis par les problèmes liés à l’urgence climatique. Sans pouvoir les rassurer sur l’état du monde, elle tient à les rassurer sur leur état à eux. Selon elle, être anxieux est une réaction parfaitement rationnelle. C’est l’inverse qui serait anormal. Par ailleurs, elle constate que cet état qui accompagne généralement le pic de conscientisation peut aussi être un levier. « L’organisme réagit au stress. Si ce dernier est aigu, il peut être considéré comme positif, car il nous prépare à l’action. »
Mais Alice Desbiolles reconnaît que ce n’est pas toujours le cas. « Le problème, c’est quand le stress devient chronique. Il y a alors un risque de dépression et, sur le volet somatique, cela peut déclencher des problèmes d’insomnie, de céphalées, des troubles cardio-vasculaires... » Au terme d’« éco-anxiété » qui fleurit dans les médias, Alice Desbiolles préfère celui de « solastalgie », moins réducteur. Car ceux qui prennent conscience du collapse ne ressentent pas uniquement de l’anxiété. Leur panel d’émotions est bien plus large.
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analogie avec les cinq étapes du deuil. Dans l’ordre, ou le désordre, tout le monde devra d’abord sortir du déni (non, la chose n’existe pas...), puis affronter la colère (quand je découvre l’ampleur du scandale...), la négociation (en est-on bien sûr ?), la dépression (l’éco-anxiété), pour, à la fin, et avec de possibles rechutes, connaître l’acceptation qui permet de passer à l’action.
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Ce n’est pas le modèle adopté par le psychologue Pierre-Éric Sutter, cofondateur avec Loïc Steffan et Dylan Michot de l’Observatoire des vécus du collapse, lequel a récemment conduit une étude auprès de 1 600 personnes vivant en France pour savoir, d’un point de vue psychologique mais aussi sociologique, comment ils vivent l’évolution des enjeux écologiques ou environnementaux. Lui privilégie une grille de lecture comprenant quatre sociotypes également inspirés par une intuition de Pablo Servigne. Ce canevas croise états émotionnels et postures conatives. Ainsi, on trouve :
le pessimiste-passif (« À quoi bon, tout est foutu »),
l’optimiste-passif, qui peut être « collapsophobe » (« la science va bien nous tirer de là »)
le pessimiste-actif (le survivaliste qui vise l’autonomie)
et, enfin, l’optimiste-actif.
C’est dans cette quatrième et dernière catégorie qu’on trouve les néotransitionneurs. L’optimiste-actif admet l’avènement du collapse mais il choisit de s’y préparer activement, pour lui mais aussi pour toute la communauté, avec le souhait de mettre en place un système alternatif.
Découvertes scientifiques inattendues
4 minutes
On commence avec cette drôle de question : pourquoi les hommes aiment-ils les seins des femmes ?
Jeune couple ludique s’amuser avec la noix de coco. © Getty / Skynesher
Les hommes sont les seuls mammifères à être fascinés par ces organes
Dans un livre qui vient de sortir aux Etats Unis, Larry Young, chercheur en neurosciences, explique qu'au moment de l'allaitement, le cerveau de la mère est inondé d’ocytocine, une hormone associée à l'amour et à l'attachement.
Il a par ailleurs été montré que des caresses sur les seins provoquent aussi un relargage massif d’ocytocine. Pour Lary Young, aimer les seins serait même un résultat de la sélection naturelle, le chercheur pense qu’un réseau neuronal dédié à l’amour des seins se serait développé chez les hommes.
Une méthode simple et très efficace contre la dépression : prendre un bon bain chaud
Des chercheurs de l'Université de Fribourg ont suivi 45 patients dépressifs. Ils les ont séparés en deux groupes. Le premier devait prendre un bain chaud à 40 °C, deux fois par semaine. Le second groupe devait faire du sport également deux fois par semaine. Au bout de deux mois, les symptômes dépressifs ont plus diminué chez ceux qui avaient pris des bains.
Les chercheurs pensent que la hausse de la température du corps en fin d’après-midi favorise le sommeil et réajuste notre horloge interne, perturbée chez les patients dépressifs. Enfin, il existe un lien fort entre la température de la peau et la sécrétion de sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la dépression. Les bains chauds pourraient être prescrits en accompagnement d’antidépresseurs.
L'alarme est inefficace pour réveiller un enfant en cas d'incendie
La moitié des enfants de réagissent pas au son d’une sirène. La voix d’une mère a trois fois plus de chances de réveiller un enfant qu’une alarme traditionnelle en cas d’incendie.
Ces travaux ont été menés par des scientifiques de l’Université de l’Ohio. Selon eux, les alarmes sonores aiguës réveillent très mal les enfants de moins de 12 ans, mais ils ne savent pas trop pourquoi. 176 enfants de 5 à 12 ans ont participé à des tests. Ils ont dormi dans une chambre au laboratoire et étaient tirés du sommeil avec différentes alarmes.
90% des enfants se sont réveillés avec la voix de leur mère leur demandant de se lever. L’alarme traditionnelle n’a fonctionné qu’avec la moitié des enfants. Les chercheurs veulent maintenant savoir si d'autres sons familiers, l’aboiement d’un chien par exemple, pourraient se révéler efficace
On part en mer... On sait comment les dauphins réussissent à se faire entendre malgré le trafic maritime
Et ils font comme les hommes qui doivent communiquer dans un bar bruyant.
Moteurs de navires, exploitation des fonds marins, les océans deviennent de plus en plus bruyants. Les dauphins réussissent quand même à se faire entendre.
Des biologistes marins de l'Université du Maryland ont analysé plus de 200 enregistrements d'appels de grands dauphins de l'Atlantique Nord. Ils ont découvert que dans les parties bruyantes de l'océan, les mammifères communiquent avec des sifflets moins complexes et plus fréquents que dans des zones plus calmes.
Les dauphins sont des animaux très sociaux. Ils utilisent leurs appels pour rester en groupe. Chaque animal a un sifflet distinct. Comme on parle par onomatopées dans un bar bruyant, les dauphins ont simplifié leurs appels pour se faire entendre par-dessus le bruit des navires.
Mots-clés : sciences animaux enfants