ENVIRONNEMENT
Quand les étudiants des grandes écoles sélectionnent leurs employeurs en fonction de leur politique climatique
Ils ne veulent pas d'un bon salaire, ils veulent un avenir. Les étudiants sont de plus en plus nombreux à se mobiliser pour le climat et à maintenir la pression sur les entreprises pour qu'elles revoient leurs pratiques. C'était le but du Manifeste pour un réveil écologique signé par plus de 30 000 étudiants de grandes écoles. D'autres mouvements, plus large, visent notamment les acteurs privés. C'est le cas de la Bascule, un lobby citoyen lancé par Maxime de Rostolan https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/video-on-a-20-ans-pour-changer-le-monde-le-documentaire-plaidoyer-de-l-agroecologie-145609.html et des étudiants.
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Répondre à l'urgence climatique
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Du travail qui a du sens, ou rien
Principalement composé d’étudiants mais ouvert à tous, il veut placer la transition écologique et solidaire au cœur de la politique. D’ici la fin de l’été, le mouvement émettra entre 50 et 100 propositions. Il propose également des groupes de travail dont l’un sera dédié aux nouveaux modèles d’entreprise. "L’idée est de travailler sur l’entreprise de demain", raconte Emma. Cette étudiante de Centrales Nantes est actuellement à Pontivy, en Bretagne, elle aide à retaper une ancienne polyclinique qui servira de QG à ce lobby citoyen.
"On est dans une logique de construction avec les différents acteurs. Mais personnellement, je n’ai pas envie d’aller travailler dans une entreprise qui ferme les yeux sur l’urgence climatique", assume-t-elle. Certains étudiants du mouvement ont décidé de boycotter leur stage de fin d'étude, Emma a choisi de le réaliser à la Bascule.