6,949 signatures
Les territoires autochtones sont de plus en plus souvent visés par des programmes de compensation des émissions carbone. Les Aires protégées – dont la création entraîne généralement des expulsions et des violences à l'encontre des populations locales – sont désormais légitimées par des allégations sur leur capacité à “stocker” du carbone. Les “crédits” de carbone qui en résultent peuvent ensuite être vendus aux pollueurs, comme les compagnies pétrolières, afin qu'ils puissent prétendre être “neutres en carbone”.
Ces systèmes sont une escroquerie et représentent un danger pour les humains et le climat. Il s'agit de carbone de sang (blood carbon).
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Depuis longtemps, des dizaines de milliers d’éleveurs pastoraux autochtones samburu, borana et rendille font pâturer leur bétail et dépendent des quelque cinq millions d'hectares aujourd'hui couverts par un projet de compensation carbone du Northern Rangelands Trust (NRT). Leurs terres ancestrales, leurs modes de vie et leur capacité à nourrir leurs familles sont menacés par le projet du NRT, qui prétend augmenter la quantité de carbone stockée dans le sol en modifiant les modes de pâturage des éleveurs pastoraux et la manière durable dont ils utilisent leurs terres. Les communautés autochtones n'ont pas été consultées comme il se doit sur ce projet.
Les personnes les moins responsables du changement climatique paient le prix d'une destruction qu'ils n'ont pas causée.
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Verra, une organisation qui supervise la certification des projets et la vente des crédits carbone, a certifié le projet du NRT et prévoit de continuer à le faire.
Agissez maintenant en écrivant à Verra pour leur demander de retirer ce projet et de ne pas certifier d'autres projets sur des terres autochtones où des violations des droits humains ont été commises et dans le cadre desquels le consentement libre, informé et préalable des communautés n'a pas été obtenu.
5,469 mel effectués
Femmes et enfants yanomami se reposant dans un jardin forestier, Brésil. Les Yanomami cultivent environ 60 plantes dans ces jardins, qui représentent 80 % de leur alimentation.
Des milliers de travailleurs miniers clandestins détruisent le territoire du peuple autochtone yanomami dans le nord de l'Amazonie.
Ils apportent violence et maladies contagieuses, comme la Covid-19 ou la malaria, aux communautés qui vivent sur place et empoisonnent les rivières et les poissons avec du mercure.
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Dans les années 1980, Davi Kopenawa Yanomami et les sympathisants des Yanomami à travers le monde ont lutté pour la protection du territoire yanomami – et ont gagné. Ensemble, nous pouvons remporter une nouvelle victoire. S'il vous plait, agissez maintenant en signe de votre solidarité avec Davi et les Yanomami pour mettre fin au génocide qui se déroule au Brésil.
Envoyez maintenant un mail au gouvernement brésilien.
Connue / https://twitter.com/KorriCC/status/1590619581818642432
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Le Média et Survival International – en français ont aimé
Korri @KorriCC · 14h
Vous aviez raté la 2e partie du flash du @LeMediaTV où intervenait @MartinLena_ de @survivalfr ?
C’est possible de vous rattraper ou de le revoir sur la chaîne des bénévoles (et bientôt sur DailyMotion)
DÉCOLONISER LA CONSERVATION DE LA NATURE
Le langage de la conservation de la nature serait d'essence coloniale. C'est le postulat de l'ONG Survival International qui a récemment publié un guide pour...
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Le 3 décembre 2021, l’Institut La Boétie organise le Forum mondial sur les forêts. Un événement à suivre en direct avec de nombreux invités internationaux et la présence de Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire de La France insoumise, et Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle de 2022.
Au programme de cette journée : économie de la forêt et du bois, gestion forestière mais aussi bois et éco-construction. Suivez le direct dès 10h ce vendredi 3 décembre.
Présentation du Forum
Les forêts représentent un pilier essentiel de l’écosystème mondial, gardiennes de la biodiversité, elles sont aussi des alliées écologiques et des protectrices contre les catastrophes climatiques.
Elles recouvrent 30% de la superficie à travers le monde, et jouent un rôle crucial dans nos vies. Mais les menaces qui pèsent sur elles, qui découlent des activités humaines prédatrices, font courir à la nature et aux êtres humains un danger immense.
Selon la Banque Mondiale, nous avons perdu ces trente dernières années 1.3 milliards de kilomètres carrés de forêt. Les cause sont connues, au premier rang desquelles se trouve la déforestation massive due à l’agro-industrie.
Les forêts comptent parmi les points de bascule du climat. Elles risquent de rejeter bientôt davantage de CO2 qu’elles n’en absorbent. Elles jouent aussi un rôle clé dans le cycle de l’eau et donc des pluies. En clair, elles sont une clé de la survie de l’espèce humaine.
L’Institut la Boétie soutient qu’un nouveau cadre global d’action est nécessaire pour protéger les forêts du monde, ses habitants et ses travailleurs.
Le programme de l’événement
Ouverture à partir de 9h00, entrée du public jusqu’à 9h45
10h00-10h25 : Introduction de Mathilde Panot
10h30-12h30 : Panel n°1 : « L’économie de la forêt et du bois », animé par Marie-Anne Guillemain :
- Mark Asante Ofori, dirigeant syndical de TWU au Ghana
- Leon Membe dirigeant syndical du Gabon
- Pascale Laussel, ingénieure économiste, Réseau des alternatives forestières
- Frédéric Bédel, porte-parole du SNUPFEN Solidaires de l’Office national des forêts
14h00-16h00 : Panel n°2 « La gestion forestière », animé par Mathilde Panot :
- Kelsey Perlman, FERN
- Sylvain Angerand, Canopée
- Susana Muhamad, spécialiste en environnement, actuelle conseillère municipale de Bogota et ancienne adjointe à l’environnement de Gustavo Petro
- Willinton Murillo Quinto, association Cocomacia, Lider social de la région biogéographique du Chocó
- Marie-Ange Ngo Bieng, écologue forestière
- Blaise Mudodosi, juriste environnementaliste
- Martin Léna, chargé de campagne pour Survival France
16h15-17h45 : Panel n°3 : « Le bois et l’éco-construction », animé par Marina Mesure
- Coen Van Der Veer, Directeur international pour la forêt et le bois, IBB
- Bruno Bothua, Secrétaire général de la FNSCBA CGT
- Emmanuelle Philippo, Responsable pédagogique de l’association LESA
18h00 : Conclusion par Jean-Luc Mélenchon à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?-7ct7Q
Le début est à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?-7ct7Q
Ndlr : terminer >1:08:04 ACT
© Vijay Ramamurthy - 212 mails ont été envoyés
Les communautés adivasi (autochtones) de l’Inde résistent à un plan visant à détruire de vastes zones de leurs forêts pour y installer des mines de charbon. Elles se heurtent à d’énormes sociétés et aux personnes les plus puissantes du pays, et elles ont désespérément besoin d’un soutien extérieur.
Le Premier ministre, Narendra Modi, souhaite une expansion massive de l’exploitation du charbon en Inde, jusqu’à un milliard de tonnes par an. 80 % des nouvelles zones minières se trouvent sur les terres des Adivasi.
Malgré une décennie de résistance de la part des Adivasi, le gouvernement de Modi a approuvé une nouvelle mine de charbon massive dans la riche forêt de Hasdeo, dans l’État de Chhattisgarh.
Plus de 20 000 Adivasi vivent dans cette forêt, en dépendent et la vénèrent. Leurs terres et leurs moyens de subsistance seront anéantis, et la mine sera un désastre pour la lutte contre la crise climatique.
Envoyez un mail à Narendra Modi pour lui demander de mettre fin à l’exploitation minière dans la forêt de Hasdeo et de veiller à ce qu’aucune exploitation minière ne se produise sur les terres des Adivasi sans leur véritable consentement. Il n’y a pas un instant à perdre.
Partager E-mail urgent
A: Premier ministre Narendra Modi
Target email addresses:narendramodi1234@gmail.com
CC email addresses: bhupeshbaghel.23@gmail.comsecretarytocmjharkhand@gmail.comarjun.munda@gov.inmefcc@gov.in
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Durée de lecture : 11 minutes - Clés : Nature Monde Congrès mondial de la nature
L’Union internationale pour la conservation de la nature tient son congrès mondial du 3 au 11 septembre à Marseille. Les acteurs de la préservation de la biodiversité se retrouveront pour accorder leurs voix et tenter de peser sur les décideurs politiques et économiques. Le but : interrompre le processus d’effondrement du vivant.
1. Qu’est-ce que l’UICN ?
... « C’est le lieu où se retrouvent tous les spécialistes et acteurs de la conservation de la nature », dit Maud Lelièvre, présidente du comité français de l’UICN. Cette branche hexagonale réunit ainsi des ONG environnementales telles que le WWF ou France Nature Environnement (FNE), des agences publiques comme l’Office national de la biodiversité (OFB), mais également des représentants des ministères de l’Écologie ou des Affaires étrangères.
« C’est une organisation hybride, avec un côté très scientifique et un autre politique », précise Arnaud Gauffier, du WWF. En 1961, son ONG — le World Wild Fund for nature (WWF) — a d’ailleurs été fondée pour soutenir financièrement les actions portées par l’UICN, créée pour sa part en 1948
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2. À quoi va servir ce Congrès mondial ?
... Le congrès prend en effet place quelques mois avant la COP26 sur le climat et la COP15 sur la biodiversité — prévue en Chine début 2022. Pour autant, rien de décisif n’est à attendre de cette séquence marseillaise, et pour cause : les motions votées par l’UICN sont des recommandations plus que des dispositions contraignantes.
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Le sommet fait aussi figure de congrès scientifique, avec nombre de chercheurs présents : « Cet événement constitue une arène différente pour les débats sur la conservation de la nature, avec l’intérêt notamment de donner la parole à des groupes issus de la société civile qui ne l’ont pas souvent », souligne Didier Bazile, chercheur au Cirad et coanimateur de la thématique de recherche prioritaire Biodiversité.
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3. Quels sont les points qui font débat ?
En parallèle du Congrès mondial, plusieurs associations entendent jouer les trouble-fête. « Une motion polémique sera particulièrement suivie, note ainsi Inf’OGM, celle sur la biologie de synthèse, dont fait partie le forçage génétique. » L’un des aspects discutés au sein de l’UICN est de savoir si cette technique est une option pertinente pour la préservation de la biodiversité. « Le forçage génétique pourrait permettre de supprimer des populations d’espèces considérées comme envahissantes en biaisant le ratio sexuel ou en altérant leur fertilité », assure le site d’information, qui s’interroge : « L’humanité peut-elle s’autoriser à manipuler le vivant pour... le “préserver” en dépit des enjeux environnementaux, sanitaires et socio-économiques sous-jacents ? »
Ainsi, malgré un apparent consensus — tant scientifique que politique — sur les questions de biodiversité, de nombreux sujets abordés lors du sommet font débat. « C’est l’occasion pour nous de questionner la manière dont se fait la conservation de la nature », dit Fiore Longo, de Survival International. Avec d’autres associations, son ONG organise, les 2 et 3 septembre, un « congrès alternatif », intitulé « Notre terre, notre nature », « qui mettra en lumière l’opposition mondiale aux tentatives de gouvernements, de l’industrie de la conservation de la nature et de grandes ONG de transformer 30 % de la planète en “aires protégées” ». Autre sujet de débat, battu en brèche lors de ce contre-sommet, les « solutions fondées sur la nature », largement promues par l’UICN, mais « qui posent une valeur marchande sur la nature et constituent une fausse solution pour lutter contre le changement climatique », selon Survival International.
« C’est l’opportunité de montrer ce qui se fait réellement sur le terrain, les vols des terres, les violations des droits humains commises au nom de la conservation de la nature, dit Mme Longo. Depuis des décennies, l’UICN et les gouvernements ne parviennent pas à répondre à la crise écologique, alors que depuis des siècles voire des millénaires, des peuples autochtones et des communautés locales ont su préserver leur lieu de vie. » L’ONG, qui défend la reconnaissance des droits des peuples autochtones, veut créer « une coalition d’organisations et de peuples pour la justice sociale et environnementale ». À ses côtés, Extinction Rebellion entend ainsi se mobiliser toute la semaine, en vue notamment de « dénoncer le greenwashing » — Nutella et Veolia font partie des sponsors officiels de l’événement : « Alors que nous assistons à la sixième extinction de masse du vivant, l’heure n’est plus aux effets d’annonce, mais à des prises de décisions radicales », estime le mouvement.
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🌳 Vous vous souciez de la nature n'est-ce pas ? Alors prêtez attention ! 👇
Lors du prochain sommet de la Convention sur la diversité biologique, des dirigeants mondiaux prévoient de conclure un accord visant à convertir 30 % de la Terre en "aires protégées" d'ici 2030 . 🌎
Les grandes ONG de protection de la nature affirment que cela atténuera le changement climatique, réduira la perte de biodiversité et sauvera l'environnement. Elles ont tort !
En Afrique et en Asie, la création "d'aires protégées" a entraîné l'expulsion des peuples autochtones et des communautés locales de leurs terres ancestrales, provoquant la violence, la faim et une détérioration dramatique de leur santé. Or, les peuples autochtones sont les meilleurs gardiens du monde naturel ! Ils ont maintenu en parfait équilibre les zones que nous considérons aujourd'hui comme "vierges".
L'objectif de 30 % sera en fait le plus grand accaparement de terres de l'histoire - un désastre pour des millions de personnes et pour l'environnement. Regardez la vidéo pour en savoir plus et partager.
✊ Aidez-nous à arrêter ce #BigGreenLie 👉 https://svlint.org/mailgmv
Pour plus d'informations, rendez-vous sur notre site 👉 https://svlint.org/mensongevert
Cette vidéo est narrée par la comédienne et auteure Audrey Vernon.
3 commentaires
An Selm il y a 14 heures
Est-ce vraiment la création de ces aires protégées que vous critiquez ou plutôt la manière dont ces aires sont (ou ont été) gérées jusqu'ici ? Peut-être y a-t-il de la valeur dans l'idée en soi ? Peut-être pouvons-nous imaginer des aires protégées gérées par les autochtones eux-mêmes ?
Autant que je suis complètement en soutien de votre motivation de base - protéger les terres des peuples autochtones et donc protéger la biodiversité, à l'heure actuelle (1er jour) votre campagne n'a rien a proposer qu'un CONTRE. Pour moi ce n'est pas très motivant. Je suis sûr que vous pouvez aussi trouver un POUR...
Par exemple, en créant de la visibilité des crimes commis au nom de la protection dans le passé - pouvons-nous pas mettre la pression pour que ces nouvelles aires évitent ces crimes et soient VRAIMENT au service de la vie ?
Survival International en français il y a 14 heures
Bonjour An Selm, merci pour votre commentaire. Pourquoi créer des aires protégées alors qu'il existe déjà une solution rapide, peut couteuse et efficace qui est celle de soutenir autant de terres autochtones que possible ? Il faut savoir qu’aires protégées et territoires autochtones ne sont pas la même chose. Souvent, les aires protégées excluent ou limitent les activités humaines, comme l'indique l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) sur son site (il y a au total 7 catégories d’aires protégées) Tout ce qui appartient aux catégories I à IV de l'UICN est généralement exclusif de l'humain. En outre, ce sont les catégories les plus exclusives d'aires protégées qui ont la faveur des gouvernements et des ONG. La plus grande proportion de sites en Asie, aux Caraïbes, en Amérique centrale, en Europe et au Moyen-Orient sont classés dans la catégorie de gestion IV de l'UICN. En Afrique, la plus grande proportion de sites est classée dans la catégorie de gestion II de l'UICN. Ainsi, au lieu de créer des aires protégées, il faut reconnaître les droits territoriaux des peuples autochtones et leur donner les moyens de protéger leurs territoires. Les peuples autochtones sont les meilleurs gardiens de la nature. Assurer la protection des terres autochtones doit être le principal mécanisme de préservation de la biodiversité.
Connu / https://twitter.com/IgapoProject/status/1385282598977540096
7:21 PM · 22 avr. 2021·- 10 Retweets 11 J'aime
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C’est du colonialisme pur et simple : de puissants intérêts mondiaux prennent sans honte les terres et les ressources de personnes vulnérables tout en prétendant le faire pour le bien de l’humanité.
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Le colonialisme vert est basé sur le racisme, la violence et l’intimidation
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Des organisations “respectables” telles que le WWF, la WCS et African Parks, soutiennent le colonialisme vert
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Les peuples autochtones dehors : bienvenue aux touristes, chasseurs de trophées et bûcherons
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Il est temps d’adopter une nouvelle approche
Quiconque se soucie vraiment de la planète doit cesser de soutenir toute forme de “conservation” qui blesse, aliène et détruit les meilleurs alliés de l’environnement. Le temps est venu pour une nouvelle conservation de la nature qui reconnaisse les peuples autochtones comme des partenaires de premier plan dans la lutte pour la protection de leurs propres terres.
Depuis plus de trente ans, Survival fait campagne contre les atrocités commises au nom de la “conservation” de la nature. Rejoignez-nous maintenant pour décoloniser la protection de la nature (#DecolonizeConservation) et défendre une nouvelle approche qui donne une place centrale aux peuples autochtones. Ils étaient des experts de la conservation bien avant que le concept de “conservation de la nature” ne soit même inventé.
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https://twitter.com/dadigolo/status/1335171500949839873
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Survivalfr a aimé
Dadigolo Rémi @dadigolo · 7h
Le WWF a publié un rapport sur les violations de droits humains qu'il a commises dans le bassin du Congo, en Inde et au Népal. Le rapport a été commandé par le WWF lui-même. via @survivalfr
survivalinternational.fr - 0 - 1 - 1
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Ces hommes de Khadia ont été chassés de leur terre après qu'elle ait été transformée en réserve de tigres. Ils ont vécu pendant des mois sous des bâches en plastique. Des millions d'autres sont confrontés à ce sort si le projet des 30% se réalise.
Lors du prochain sommet de la Convention sur la diversité biologique, les dirigeants mondiaux prévoient de s'accorder à transformer 30 % de la Terre en "zones protégées" d'ici 2030.
Les grandes ONG de protection de la nature affirment que cela permettra d'atténuer le changement climatique, de réduire la perte d'espèces sauvages, d'améliorer la biodiversité et donc de sauver notre environnement. Elles se trompent.
Les zones protégées ne sauveront pas notre planète. Au contraire, elles augmenteront la souffrance humaine et accéléreront ainsi la destruction des espaces qu'elles prétendent protéger, car l'opposition locale aux zones protégées augmentera. Elles n'ont aucun effet sur le changement climatique et il a été démontré qu'elles ne parviennent généralement pas à empêcher la disparition de la faune sauvage.
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Pourquoi devrions-nous nous y opposer ?
En doublant les aires protégées pour couvrir 30 % du globe, ces problèmes ne feront qu'empirer. Les régions les plus riches en biodiversité étant celles où vivent encore des peuples autochtones, elles seront les premières zones ciblées par l'industrie de la conservation de la nature. Il s'agira du plus grand accaparement de terres de l'histoire humaine et cela privera des centaines de millions de personnes de leurs terres et les réduira à la pauvreté – tout cela au nom de la conservation de la nature. La création d’aires protégées a rarement été réalisée avec le consentement des peuples autochtones ou dans le respect de leurs droits humains. Rien n'indique qu'il en sera autrement à l'avenir. Augmenter le nombre d'AP risque d'entraîner une militarisation accrue et des violations des droits humains.
L'idée de la "conservation-forteresse" – qui est que les populations locales doivent être chassées de leurs terres afin de protéger la nature – est coloniale. Elle est nuisible à l'environnement et s'enracine dans des idées racistes et écofascistes qui consistent à déterminer quelles personnes valent plus, lesquelles valent moins et lesquelles peuvent être expulsées et appauvries, ou attaquées et tuées.
L'industrie de la conservation de la nature cherche à obtenir 140 milliards de dollars chaque année pour financer son vol de terres.
Que proposons-nous ?
Nous devons lutter contre ce grand mensonge vert.
Si nous voulons vraiment freiner la perte de biodiversité, la méthode la moins chère et la mieux éprouvée consiste à soutenir autant de terres autochtones que possible. Quatre-vingt pour cent de la biodiversité de la planète s'y trouve déjà.
Pour les peuples autochtones, la nature et toute l'humanité. #BigGreenLie
Plus d'informations sur l'accaparement de 30 % des terres :
- Mapping For Rights: Le « cadre mondial pour la biodiversité pour l'après-2020 » https://www.mappingforrights.org/MFR-resources/mapstory/cbddrive/300_millions_menac%C3%A9s_par_le_lecteur_CBD
- Les mirages de la conservation de la nature https://blogs.mediapart.fr/marie-ndenga-hagbe/blog/250620/les-mirages-de-la-conservation-de-la-nature-par-stephen-corry
- .#DecolonizeConservation: Voix autochtone https://survivalinternational.fr/textes/voixautochtoneconservation
- Déclaration commune https://assets.survivalinternational.org/documents/1962/fr-ngo-concerns-over-the-proposed-30-target-for-protected-areas-and-absence-of-safeguards-for-indigenous-people-and-local-communities-200901.pdf
141252 assinaturas
A campanha #ForaGarimpoForaCovid conta com o apoio da Articulação dos Povos Indigenas do Brasil (APIB), Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira (COIAB), Instituto Socioambiental (ISA), Survival International, Greenpeace Brasil, Conectas Direitos Humanos, Anistia International, Rede de Cooperação Amazônica (RCA), Instituto Igarapé, Fundação Rainforest Noruega.
Connue / https://twitter.com/survivalfr/status/1268169436667789312
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Survivalfr @survivalfr · 15h
Ces images prises par @Hutukara montrent l'exploitation illégale de l'or dans le territoire yanomami. Cela détruit l'Amazonie, pollue les rivières et propage le #Covid19 qui pourrait décimer le peuple.
Signez leur pétition maintenant. #ForaGarimpoForaCovid - 0 - 8 - 8
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extrait du livre L’Arbre à soleils. Légendes du monde entier, d’Henri Gougaud.
Cette histoire de Bornéo, vient-elle du peuple dayak, du peuple penan ou d’un autre peuple autochtone de l’île ? Nous ne le savons pas, il est aussi possible qu’elle soit commune à tous mais avec des variantes ...
Photo © Andy Rain & Nick Rain/Survival. Des hommes penan chassent avec des pipes dans les forêts du Sarawak, Bornéo.
Les peuples autochtones sont illégalement expulsés de leurs terres ancestrales au nom de la protection de la nature. Ils sont souvent arrêtés et brutalisés parce qu’ils pratiquent la chasse de subsistance. Adhérez à ces principes afin que soit adoptée une nouvelle conception de la protection de la nature qui réponde aux exigences des peuples autochtones – dans le respect de leurs droits et au profit de toute l’humanité.
De nombreuses personnalités et organisations ont déjà apporté leur soutien à notre campagne, dont le philosophe Noam Chomsky, le journaliste Georges Monbiot, l’écrivain Tony Juniper, l’ONG Greenpeace, ainsi que de nombreux leaders autochtones tels que le chamane et porte-parole yanomami Davi Kopenawa.
Ajoutez vous aussi votre voix en signant ce manifeste pour une nouvelle approche de la protection de la nature dont les peuples autochtones seraient les principaux acteurs.
Signatures : 17.800
Documents à utiliser :
00 Comment utiliser ce materiel.pdf
01 Mail au WWF.pdf
02 Mail aux grands bailleurs de fonds américains (en anglais).pdf
03 Vidéo #VoixAutochtone. Suzanne - Baka.mp4
04 Vidéo #VoixAutochtone. Paulette - Baka.mp4
05 Vidéo #VoixAutochtone. Odette - Baka .mp4
06 Protection de la nature vs Colonialisme.mp4
07 Les Baka du Congo ont dénoncé le WWF car il raconte des histoires.mp4
08 WTF WWF.mp4
09 Tampon voix autochtones manquantes.jpg
10 "Les gardes ont battu mon frère" FB and IG.png
10 "Les gardes ont battu mon frère" TW.png
11 "Nous sommes tués" TW.png
11 "On nous tue" FB and IG.png
12 "Beaucoup d'entre nous ont été battus" FB and IG.png
12 "Beaucoup d'entre nous ont été battus" TW.png
13 Posts pour les réseaux sociaux.pdf
14 Lectures sur le sujet.pdf
15 Déclaration commune.pdf
16 Les liens de WWF avec les entreprises.jpg
Connu / https://twitter.com/survivalfr/status/1227530143700307971
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Survivalfr @survivalfr · 6h
Le @WWF n'écoute pas les peuples #autochtones. Mais vous, vous pouvez !
✊Aidez-nous à faire entendre leurs voix grâce à notre kit d'activiste
👉http://svlint.org/ConservationKIT #DecolonizeConservation to #SaveCongoRainforest - 0:22 / 1:37
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Ricardo Lopes Dias, le missionnaire qui pourrait devenir le nouveau chef du département des Indiens non contactés de la FUNAI
... Monsieur Dias a travaillé durant de nombreuses années avec la New Tribes Mission (NTM), aujourd’hui connue sous le nom d’Ethnos360.
Sarah Shenker de Survival International a déclaré aujourd’hui : « Placer un missionnaire évangélique en charge du département des Indiens non contactés de la FUNAI, c’est comme mettre un loup en charge de la bergerie. C’est un acte ouvertement agressif, une déclaration selon laquelle ils veulent contacter de force ces peuples, ce qui les détruira. Avec le récent projet du président Bolsonaro visant à ouvrir les réserves autochtones à l’exploitation minière et à d’autres types d’exploitation, il s’agit d’un plan génocidaire pour la destruction totale des peuples les plus vulnérables de la planète dont la survie est désormais en jeu. Nous y résisterons de toutes nos forces avec nos amis autochtones du Brésil. »
La NTM est connue a travers le monde pour ses efforts de contact et d’évangélisation des peuples non contactés. C’est l’une des organisations missionnaires les plus fondamentalistes, dont les chasses à l’homme au Paraguay dans les années 1970 et 1980 ont fait plusieurs morts.
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GAZOU
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Signatures : 35.629 au 14/6/2020 ; 37.821 au 7/10/2020
31.839 signatures le 8/2/20
rejoignez cet appel pour une nouvelle approche de la conservation
Signatures: 14,314 au 22/12/16