Lieu : En ligne
Mardi 25 avril 2023 – de 10h30 à 12h
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L’association Compagnons Bâtisseurs Rhône-Alpes accompagne les publics aux faibles ressources dans l’amélioration de l’habitat. Elle intervient notamment auprès des propriétaires occupants en milieu rural pour les accompagner tout au long de leur projet de rénovation de leur logement. Cet accompagnement est déployé dans une démarche d’auto-réhabilitation accompagnée, plaçant l’habitant.e au cœur de son projet de travaux.
L’association Enerterre a été créée en 2013 et a pour objectif de soutenir la réhabilitation et l’amélioration du confort dans le logement, notamment par la mobilisation de techniques durables et adaptées au bâti ancien (ex : terre crue). Elle est spécialisée dans la réalisation de chantiers en auto-réhabilitation accompagnée (ARA) et met aussi en place des chantiers participatifs solidaires mobilisant des bénévoles aux côtés de l’artisan et du bénéficiaire, via un système d’échange local (SEL). Pour répondre à ses propres besoins et apporter une réponse locale aux artisans et habitants restaurant du bâti en terre crue ou partisans d’une transition dans le domaine du bâtiment, Enerterre développe une production locale de matériaux en terre crue.
Intervenants :
- Julie Solenne, Directrice des Compagnons Bâtisseurs Rhône-Alpes
- Laurent Bouyer, Coordinateur de l’association Enerterre
Au programme :
- Présentation générale des associations et de leur historique d’intervention en matière de lutte contre la précarité énergétique
- Les publics concernés et méthodes de repérage
- Les actions et les outils déployés
- Exemples de chantiers réalisés
- 30 minutes de questions/réponses avec les participants est prévu.
SOCIAL Reportage - 145 commentaires
Le 5 décembre, la manifestation traditionnelle contre la précarité et le chômage a accueilli les défenseurs des libertés fondamentales. Une convergence des luttes qui s’est transformée en affrontements entre les forces de l’ordre et une minorité de manifestants.
Mots-clés article 24 ; chômage ; manifestation ; PPL sécurité globale ; précarité ; violences
Le mot d’ordre était double : contre le chômage et la précarité, mais aussi pour les libertés fondamentales et pour le retrait de la proposition de loi « Sécurité globale ». Une convergence des luttes en quelque sorte rassemblée sous un slogan : « Pas de sécurité globale, de la sécurité sociale ». En plus de la vingtaine de rassemblements ou défilés organisés en France, une manifestation parisienne partait de la porte des Lilas (XXe arrondissement) jusqu’à la place de la République (XIe) ce samedi 5 décembre.
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Pierre Granodier, de la CGT Chômeurs et précaires ... privés d'emploi ... Emmanuel Vire, à la tête du syndicat des journalistes et membre du collectif organisateur de la mobilisation pour les libertés ... un cordon de forces de l’ordre qui lui impose le rythme en tête ... collectif Art en grève ... les tensions sont vives rapidement. Quelques gilets jaunes invectivent devant le carré officiel des syndicats ... À plusieurs reprises, les policiers bloquent le cortège ... Grenades de désencerclement et lacrymogènes vont répondre aux jets de pierres et de feux d’artifice durant une heure, la nasse des rues adjacentes se détend de temps en temps permettant à une partie des manifestants de quitter l’itinéraire désormais impraticable ... Trop de tensions induites par le dispositif ont eu raison d’une somme de slogans pourtant légitimes et urgents.
Manifestation du 5 décembre : les forces du désordre à l'oeuvre - 6 décembre 2020 - 18H00 | Le Média
Samedi 5 décembre avait lieu une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la loi de sécurité globale. A Paris, le cortège rassemble également ceux qui luttent contre la précarité. Mais dès le départ des tensions très importantes ont lieu, provoquées en partie par la lourdeur du dispositif policier.
Au départ de la porte des Lilas, près du périphérique, les organisateurs de la manifestation sont plutôt joyeux. Lundi, la majorité a reculé devant la forte mobilisation du week-end. Elle a annoncé une réécriture totale de l’article 24 en s'enlisant par la même, dans un imbroglio législatif puisque la loi a déjà été votée. Et vendredi, Emmanuel Macron sur Brut, reconnaît enfin que les violences policières existent après l’avoir nié pendant des mois. Cette déclaration provoque d’ailleurs l’ire des policiers qui menacent d’arrêter les contrôles.
Ce contexte explique peut-être en partie l’encadrement dont bénéficie la manifestation. Nasse mobile, gendarmes au contact qui font avancer les gens au pas, dès le début les tensions sont vives. Les forces de l’ordre bloquent la manifestation et subissent des jets de projectiles. Chaque intersection est synonyme de nouveaux heurts avec les policiers. Au bout d’une heure le cortège n’a fait que quelques centaines de mètres et la situation dégénère définitivement. Les forces de l’ordre coupent la manifestation en deux. Une barricade est dressée par des Black Blocs et des voitures sont incendiées. Les manifestants se dispersent pour la plupart sur le lieu même du départ. Quelques-uns arriveront à la place de la République où de nouveaux affrontements auront lieu. Les images des violences ont pu faire le tour des télévisions. Mais si l’objectif de la préfecture était de permettre à la manifestation de bien se dérouler, l’échec est complet.
AFP