Dans cette note d’analyse, l’Association négaWatt dresse un état des lieux de l’extraction du lithium, de ses impacts et des alternatives possibles à son utilisation.
Le lithium est un métal de plus en plus recherché en raison de la demande toujours plus forte pour les véhicules électriques. Les projections indiquent ainsi que la consommation de lithium pourrait être huit fois supérieure à la production minière actuelle mondiale d’ici 2040.
Cette augmentation soulève de nombreuses questions, concernant notre capacité à extraire de grandes quantités de lithium, la faisabilité industrielle de son exploitation , la dépendance accrue de l’Europe envers d’autres pays ou bien entendu les impacts sanitaires, sociaux et environnementaux.
L’Association négaWatt examine la place de ce métal dans un scénario de transition énergétique et propose des alternatives possibles à son extraction ; elle évoque également le projet de mine dans le département de l’Allier et montre que l’électrification totale du transport routier français ne sera pas soutenable sans mesures de sobriété.
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Qu'est-ce qui ne fait pas de bruit, ne rejette pas de particules fines et n'émet pas de CO2 ? La voiture électrique ? Perdu !
Et oui, tout dépend de ce qui se cache derrière la prise.
Et aujourd'hui encore, un tiers de l'électricité mondiale est produite au charbon.
Depuis les années 1970, les compteurs électriques s'affolent. Pas étonnant. Voitures électriques, trottinettes, climatisations, ordinateurs : nos appétits énergivores n'ont jamais été si forts. Or le "propre", le "durable" et le "zéro émissions" ne seront jamais qu'un mythe.
Il nous faut surtout questionner ce qui est réellement indispensable.
Produire plus d'énergie n'est pas notre seul avenir, économisons la.
Retrouvez toutes les sources de l'épisode sur : https://frama.link/6KXvmdAm
671 commentaires
HalduBouyaNono2 il y a 1 jour
Moralité : l'électricité la plus écologique reste celle qu'on ne produit pas parce qu'on n'a pas besoin de la consommer
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Eldarr0uge il y a 1 jour (modifié)
Je suis d'accord sur beaucoup d'aspects de la vidéo, notamment le message général. Cependant, certains faits sont complétements instrumentalisés, c'est à la limite de la manipulation. Comment dès lors faire confiance aux autres vidéos sur des sujets que je maîtrise moins ?
Par exemple: la France exporte bien plus d'électricité qu'elle n'en importe. Ses importations ont principalement pour objectif de stabiliser les réseaux de nos voisins, comme l'Allemagne qui a beaucoup plus de renouvelable que nous. Notre pays est au centre de l'europe (du moins des pays européens consommant le plus, Espagne, France, Italie, UK et Allemagne c'est plus de 63% de la conso européenne...) il est donc normal que l'électricité venant d'Espagne transite par la RTE pour combler une demande allemande... Les interconnexions avec les réseaux voisins étends certes l'impact des black outs, mais elle les rends aussi infiniment plus rares. Sortir un exemple de 2003 pour critiquer ce bijou de technologie est presque malhonnête, car ce sont les interconnexions qui ont permit de "limiter" le black out au réseau italien (coupures brèves au sud de la Suisse, négligeables). Quant à l'exemple californien, son réseau est isolé, notoirement instable et l'entreprise privée le gérant est en faillite...
J'espère que c'est de l'incompétence et pas de la manipulation à la Greenpeace, car clairement, pour faire de bons choix face au dérèglement climatique, on a besoin d'info claires, scientifiques et analysées correctement et d'acteurs en qui l'on peut avoir confiance... et repérer des erreurs grossières comme ça, n'aide pas à vous faire confiance.
Connue / https://twitter.com/JMJancovici/status/1273938602456756224
"
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 9h
Dernière vidéo (13') de #Datagueule : La transition électrique : les doigts dans l'emprise
Avec Mathilde Szuba de l'institut Momentum - 4 - 34 - 84
"
Transcription : ... Mathilde Szuba, maître de conférence en science politique à science Po Lille. Des quotas plutôt qu'une taxe carbone qui favorise les riches ; billets d'avion distribués à la loterie ; ...
Ndlr : trouver les statistique sur les bilans import/export d'énergie électrique en fr ACT
Oui, il est de bon ton de le caricaturer. Il est naturel, sur les plateaux, dans les radios, de moquer le Che français, de le disqualifier, qui avec le Venezuela, qui avec Cuba, qui avec ses prophéties ratées sur la révolte sociale.
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Dans cette crise, Jean Luc Mélenchon aura été le seul, dans l’opposition, à parler, analyser, proposer . ... a proposé, et a tenté, par sa posture, républicaine et calme, de réparer la fureur et le verre cassé de l’année 2019, destructrice pour son image.
C’était le cas sur LCI ce dimanche, chez Amélie Carrouer.
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Sur la dette d’abord. Balayant la mécanique complexe des Corona Bonds, il propose de geler la dette colossale émise pendant cette pandémie, de la transformer en dette perpétuelle, dont les états ne paieraient pas les intérêts. Une dette qui s’effacerait peu à peu, fondrait avec une inflation régulée. ... proposition soutenue par de nombreux économistes
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Seconde proposition de poids et de bon sens : le retour au plan ... Une réunion tripartite du patronnat, des syndicats et de l’ensemble des forces politiques pour planifier point par point et ensemble, la sortie de crise.
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Ces deux propositions concrètes ... illustrent bien la position centrale de Jean-Luc Mélenchon, dans l’opposition et au sein de la gauche dont il est véritablement aujourd’hui la boussole.
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Qu’on le veuille ou pas, Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise sont aujourd’hui le seul pôle où l’on réfléchit à la politique, ou l’on échange, ou l’on pense le monde de demain du point de vue de la justice sociale et du progrès pour tous. ... Commencer à s’en inspirer en terme d’élan, d’entraînement, et pourquoi pas, plus tard, de convergences et d’alliances, voilà qui serait stratégiquement intelligent et politiquement salvateur.
Jean-Luc Mélenchon, donné mille fois mort dans sa longue vie politique, prouve en tout cas dans cette épidémie sa capacité à renaître et reste plus que jamais l’homme des présidentielles.
L'économiste Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, livre un diagnostic sans appel sur la privatisation du monde et ses méfaits pour l’environnement, et renouvelle le concept des biens communs.
*Article publié dans le n° 7 de la revue Carnets de science https://carnetsdescience-larevue.fr/, en vente en librairie.
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les personnes bénéficiant des revenus annuels les plus élevés sont celles qui émettent le plus de C02 par an. Un citoyen américain émet, par exemple, en moyenne chaque année, plus de 15 tonnes (t) de C02, un Français environ 5 t quand un Tchadien émet moins de 2 t
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D’après la société Carbone 4, changer nos comportements individuels pourrait permettre de réduire jusqu’à 25 % notre empreinte carbone en l’état, 30 % pour les plus ascétiques d’entre nous. Pour faire converger vers zéro les émissions nettes de C02, et conserver quelque chance de ne pas trop nous éloigner de l’objectif de 2 °C de l’Accord de Paris, il faut transformer en profondeur et collectivement les infrastructures dont nous dépendons.
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la dépendance des bilans bancaires aux actifs fossiles ... est considérable ... la plupart des économies occidentales ne peuvent tout simplement pas avancer à marche forcée vers des sociétés décarbonées sans mettre en péril le système financier mondial. ... les économies dites avancées ne sont pas viables sans cette logique d’accaparement ... la tendance reste à l’accroissement des inégalités ... Nous sommes hantés par l’imaginaire d’une appropriation du monde, qui nous retient de consentir collectivement à la mise en commun des ressources, des biens et des services, et à leur préservation. ... En 1789, le caractère sacré de la propriété privée s’est imposé ... le concept de « commun », autrement dit d’une ressource partagée et gérée collectivement par une communauté ... de nombreuses communautés pratiquent les communs depuis toujours, tandis que ceux-ci se multiplient sur la Toile et dans la vie quotidienne de très nombreux collectifs : banques de semences, protection des forêts, gestion des ressources en eau potable, réseau Drugs for Neglected Disease Initiative… l’État se doit désormais d’assurer les conditions d’émergence et de maintien des communs dans la société civile, y compris les communs mondiaux comme l’Amazonie. Sans cela, l’utopie de la privatisation du monde, en déchirant les solidarités élémentaires dans nos sociétés, provoque de telles souffrances que les peuples finissent, comme dans les années 1930, par en appeler à des « solutions » autoritaires et anti-démocratiques pour les sauver du cauchemar de la privatisation. Selon moi, c’est le ressort essentiel de la montée des populismes de droite en Europe, au Brésil ou en Inde aujourd’hui.