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Le samedi 8 février prochain, le département de sociologie de l’Institut La Boétie organisait un colloque exceptionnel « Syndicalisme : que faire ? », à l’Espace conférence à Paris 11e.
Cette table ronde revient sur l'opposition souvent artificielle entre mobilisation syndicale et mobilisation écologiste, notamment à cause de la tension entre réduction de l’empreinte carbone et préservation des emplois dans les secteurs à fort impact environnemental. La question de la production est en effet au cœur de toute discussion sur la bifurcation écologique, tout comme la question des conditions matérielles d’existence est au cœur de l’idée de justice sociale et climatique.
Dépassant ces clivages artificiels, de nombreuses mobilisations passées et actuelles montrent la convergence objective d’intérêts des travailleurs mobilisés pour leurs droits et des revendications écologistes.
Cette table ronde discute ainsi de la force de ces liens, mettant en lumière le rôle clé que peut et doit jouer le syndicalisme dans la planification écologique.
00:00:00 Présentation de la table ronde par Marion Beauvalet
00:03:55 Intervention d'Adrien Thomas
00:21:44 Intervention de Benedetta Celati
00:37:53 Intervention de Paul-Arthur Chevauchez
00:56:10 Intervention d'Alma Dufour
Avec :
• Benedetta Celati, docteure en droit public et en économie
• Paul-Arthur Chevauchez, militant de Solidaires 93 en charge du suivi des questions écologiques
• Alma Dufour, députée LFI et militante écologiste
• Adrien Thomas, politiste, chargé de recherche au Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER)
Animée par Marion Beauvalet, doctorante, spécialiste du travail
*TR.:
... Charte d'Amiens ... Benedetta Celati : ... panneaux photovoltaïques, vélos cargos ... loi régionale ... recherche-action, utilité sociale ancré dans la loi ... hiérarchie des valeurs ... Paul-Arthur Chevauchez : méga-entrepôt Greenbock? 700 camions / jour ... proche du lieu le plus pollué de l'idf ... défense des intérêts des salariés ... écologie anticapitaliste ... revenir au ferroviaire ... tensions ... 2 options :1 chacun pour soi 2 construire un système qui partage les coûts de la bifurcation écologique ... assurance solidaire ... stratégie : soulèvements de la terre ... alliances fonctionnent en partie 2000 manifestants ... mobilisera audelà du monde des militants et massifier ... jardins d'Aubervilliers idem ... s'impliquer dans les luttes locales ex terres de Gonesse ... intéresser aux luttes ... perspectives syndicales : dès le début syndicat écolo ... enjeu d'expertises ... échanger ex / zad ... la radicalité ça gagne ex NDDL ... lien avec le travail, forces dans les luttes, communiquer, construire ensemble avec les écolos ... rôle invisible / bataille de l'opinion ...sur le lieu de travail, notre parole porte ... travail bataille culturelle ... cantines, espaces verts ... Alma : rôle du pouvoir politique avec les syndicats : quelle articulation : empeché constr magasins amazon ... automobile : secteur à reconstruire, voiture élec moins intensive en emplois ... a perdu 140 000 emplois en 15 ans ex Cléon : 2600 perte de 500 emplois ... rech de profit resp de la casse sociale ... augm du prix des véhicules ... DACIA élec fabriquée en Chine ! ... écologie et justice sociale vont ensemble ex textile désastre écolo ... empreinte carbone de la fr / ém importées explosent ... relocaliser est cercle vertueux ... justice sociale, partage de la valeur, encadrer les marges, protectionnisme, redistrib de la propriété ... empêcher la réquisition des machines ... usine de masques en Bretagne, ont détruit les mach en partant alors que argent public ... réquisition, garder l'util industriel ex basf ... industrie, clé de la relocalisation, du pouvoir des salariés dans les CA ...
La suite, articulation entre politique et syndicats
Agriculture
Alors que Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a présenté ce matin le très attendu pacte d’orientation agricole, Greenpeace France déplore le contenu de ce pacte. Les mesures proposées passent à côté des enjeux essentiels pour faire face aux multiples crises subies par le monde agricole, notamment celui de réformer en profondeur notre système d’élevage [1].
...
quelle cohérence entre cette politique agricole et la planification écologique présentée il y a quelques mois par le gouvernement, qui mentionnait la nécessité de réduire la consommation et la production de viande et d’orienter nos élevages vers des modèles vertueux plutôt que industriels ? Le ministère de l’Agriculture ne semble pas être concerné
...
l’ONG appelle les député·es à faire évoluer le contenu de cette loi qui ne répond pas aux enjeux immenses de la transition de notre modèle agricole.
Un moratoire pour amorcer une sortie de l’élevage industriel
...
Sandy Olivar Calvo. Cela permettrait de réduire nos volumes de production et de consommation de produits issus de l’élevage industriel. En parallèle, le gouvernement doit planifier une meilleure répartition de l’élevage sur tout le territoire et soutenir les modèles d’élevages écologiques, au service de la transition agro-écologique [5].”
Notes aux rédactions :
[1] Voir “Élevage industriel : Greenpeace exige un moratoire sur les fermes-usines”, communiqué de presse de Greenpeace France, 16/05/2023.
[2] Acter l’urgence, engager les moyens, Haut Conseil pour le Climat, juin 2023, p.105. Ce chiffre ne tient pas compte des émissions de gaz à effet de serre importées (telles que les importations directes de viande et les émissions liées à la déforestation).
[3] Voir “Élevage en France : des fermes, pas des usines !”, dossier de presse de Greenpeace France, 05/2023
[4] Voir la carte des fermes-usines en France (Greenpeace, mai 2023). Pour quantifier les fermes-usines, il est intéressant de regarder les “installations classées pour la protection de l’environnement” (ICPE) d’élevages bovins, porcins et de volailles qui sont soumises à autorisation et en fonctionnement : ce sont les ICPE qui correspondent au plus haut niveau de classification, c’est-à-dire celles qui doivent obligatoirement obtenir une autorisation préfectorale et faire l’objet d’une enquête publique en raison des impacts massifs qu’elles peuvent avoir sur l’eau, l’air, les sols, et des dangers qu’elles peuvent présenter pour l’environnement. Leur densité sur un territoire accentue d’autant plus cette pression environnementale. Source : « Tout savoir sur les ICPE », site du ministère de la Transition écologique, mars 2023
[5] Voir “Pas d’agriculture sans élevage !”, tribune collective publiée dans Ouest-France, 27/02/2023.
Connu / TG le 15/12/23 à 15:04
163 k abonnés - 2,6k+ - 95 314 vues - 1 287 commentaires #LCP #Documentaire #Assembleenationale
Yann, Dalia, Juliette, Simon, Antoine et Claire ont moins de 34 ans. Ils galèrent, espèrent, s'engagent. Ils veulent un autre monde. Un monde écolo, féministe et anti-raciste. Et pour faire advenir ce monde, ils soutiennent Mélenchon. Comment la réalité et les rêves de cette jeunesse résonnent-ils avec le parcours du septuagénaire ? La personnalité du leader de gauche s'accorde-t-elle totalement au projet Insoumis de "changer le système" ? “Faites mieux” a lancé Jean-Luc Mélenchon aux jeunes, au soir de sa 3e défaite. Comment ?
Titre : “Faites mieux”, cette jeunesse derrière Mélenchon.
Réalisé par Ludivine Tomasi
Coproduction Upside / LCP-Assemblée nationale
voir aussi le débat https://www.youtube.com/watch?v=rhpKGMlM9gk
Tr.: ... antoine léaument ... claire lejeune ... planification écologique ...
3,81 k abonnés - 319+ - 3 927 vues - 19 commentaires PARIS
L'Institut La Boétie vous invite à participer le 1er avril à 15h à la table-ronde organisée par son département de planification écologique "La planification écologique : histoire, héritages et actualité".
Jusque-là portée lors des campagnes de 2012, 2017 et 2022 par Jean-Luc Mélenchon, la planification se retrouve aujourd’hui jusque dans les discours des tenants d’un modèle néolibéral capitaliste, confronté à l’impasse théorique et pratique où il se trouve après les crises qu’il a générées. En France, en Europe et dans le monde, des formes de « planification verte » ou de « Green New Deal » voient le jour qui tiennent d’avantage du « verdissement » des logiques précédentes que d’une planification : compétition, croissance, productivité et austérité demeurent les maîtres mots et les marchés y gardent leur place centrale.
La planification, elle, vise à changer le rapport entre politique et économique, en substituant à la « main invisible » du marché une coordination explicite, intentionnelle et démocratique des échanges. Elle rompt avec la croyance fondatrice du libéralisme selon laquelle l’autorégulation des marchés ferait à terme tendre le système global vers une forme d’équilibre bénéfique au plus grand nombre. Elle replace ainsi l’État dans un rôle central de décision et de pilotage, là où le paradigme austéritaire le réduit à une fonction de protection de la rente et des conditions de l’accumulation de capital. À l’heure d’une instabilité sociale et écologique croissante – dérèglement climatique, pandémies, crise énergétique … –, elle est l’outil d’une reprise en main politique et démocratique des processus productifs qui apparaît plus qu’urgente.
Mais la mise en œuvre d’une planification écologique soulève de multiples questions philosophiques, techniques, institutionnelles, juridiques, géopolitiques, qu’il s’agit de manière systémique en mettant à contribution tant les apports des sciences humaines et sociales que ceux des sciences naturelles et du climat.
La planification a, en France, une histoire spécifique, liée à celle de la reconstruction politique, matérielle et morale du pays après la Seconde guerre mondiale. Cet héritage, liquidé par des décennies de néolibéralisme, doit être aujourd’hui mis à jour au regard de l’impératif écologique, qui suppose non plus de se contenter de relancer la croissance, mais de refonder notre modèle économique en articulant satisfaction des besoins fondamentaux de chacune et chacun et respect des limites planétaires.
Le département de planification écologique de l’Institut La Boétie vous convie à un temps de réflexion sur l’histoire et l’actualité de cette notion, le premier d’une longue série.
Cet échange associera Michel Aglietta, économiste, fondateur de l’école de la régulation, Martine Billard, ancienne députée, autrice d’une proposition de loi dès 2009 sur la planification écologique, Éric Monnet, économiste et historien spécialiste de l’intervention de l’État dans l’économie, Claire Lejeune, militante écologiste et doctorante spécialiste des questions de planification, Razmig Keucheyan, sociologue et Jean-Luc Mélenchon, co-président de l’Institut La Boétie.
Connu / TG le 06/04/23 à 12:37
Table-ronde organisée par le département de planification écologique. Retransmise en direct sur YouTube.
Ndlr : participera Martine Billard et JLM est annoncée samedi 1er avril 15h:
Les effets de l’éclairage nocturne sur la biodiversité
La sobriété énergétique est l’une des problématiques du moment et l’éclairage nocturne notamment, fait l’objet de nombreux débats politiques et médiatiques. Malheureusement, la biodiversité – à l’instar de la santé humaine – est rarement évoquée dans ces problématiques.
🌱 Article : 10 minutes
Connu / TG du 22/10/22 à 11:05
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Eric Coquerel était l'invité de Dimanche en Politique sur France 3 Ile-de-France pour un débat sur l'écologie 🌱
Tr.: ... planification écologique.
Ndlr :* il met en mots simples l'approche holistique nécesaire pour atteindre les objectifs écologiques et climatiques ++ Valoriser ACT
Enquête — Politique - Durée de lecture : 10 minutes - Politique Culture et idées
La planification écologique s’est imposée dans le paysage politique jusqu’à Emmanuel Macron, qui se l’est appropriée dans l’entre-deux-tours de la présidentielle. Retour sur un concept clé qui pousse aussi l’écologie politique à réinterroger son rapport à l’État.
...
nommer sous peu son ou sa Première ministre. D’après l’Élysée, il ou elle se verra « chargée de la planification écologique » : une formule soustraite à son adversaire de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui en a fait un étendard depuis plus d’une décennie. Même si les contours de la planification souhaitée par le président de la République restent flous, elle pourrait entraîner un bouleversement en profondeur de l’appareil d’État. Investi officiellement samedi 7 mai, Emmanuel Macron a de nouveau insisté sur sa volonté de « planifier » en faisant « le serment à la jeunesse de léguer une planète plus vivable ».
« C’est une victoire idéologique pour la France insoumise, clame Martine Billard. Emmanuel Macron est rattrapé par la réalité. Face à la gravité du réchauffement climatique, il n’a plus d’autre choix »
...
Dès 2009, cette historique du parti de gauche avait déposé une proposition de loi sur le sujet alors qu’elle était encore députée Les Verts à l’Assemblée nationale. Cosignée par Noël Mamère et Yves Cochet, ce texte voulait « instaurer le plan écologique de la Nation », créer « un commissariat à la Planification écologique » et « organiser des conférences de participation populaire » pour construire démocratiquement le projet.
La planification est plus qu’une méthode : il s’agit d’éclairer l’avenir, de se donner des objectifs chiffrés à tenir et d’organiser avec les territoires la transition écologique dans tous les secteurs : énergie, finance, aménagement du territoire, agriculture, etc.
En 2008, alors qu’il était encore au Parti socialiste (PS), Jean-Luc Mélenchon portait déjà lui aussi cette idée. « Le programme socialiste doit être celui du retour de l’État redistributeur, stratège, protecteur, organisateur du temps long », plaidait-il dans le cadre d’une motion. En parallèle, les intellectuels proches de l’écosocialisme comme Michael Löwy participaient à la diffusion de ce concept dans le milieu universitaire.
« Un mot “obus” pour produire de la conflictualité »
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Corinne Morel Darleux, l’une de ses plus proches camarades de l’époque. ... Chez les écolos, on se déchirait : « On me traitait d’étatiste », se souvient Martine Billard. « Nous sommes plutôt issus d’une tradition libertaire et régionaliste, héritière de Mai 68, confirme Noël Mamère. Une partie des pionniers de l’écologie politique, comme Ivan Illich, Jacques Ellul ou Murray Bookchin se sont construits contre l’État, son dirigisme et son centralisme. » « Historiquement, les plans, ce n’est pas trop notre truc », concède, aussi, Alain Coulombel, actuel porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts.
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Jean-Luc Mélenchon (à droite) avec l’ingénieur spécialiste des éoliennes marines, Bertrand Alessandrini, le 14 janvier 2022, au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). © Stéphane Burlot/Reporterre
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le chercheur Dominique Plihon dans une note d’Attac ... sociologue Razmig Keucheyan, la planification écologique est le seul moyen pour imposer un contrôle public du crédit et de l’investissement, arrêter le financement des industries polluantes et organiser leur fermeture, tout en accompagnant massivement les investissements dans la transition écologique. « Jusqu’ici, la planification a été productiviste. La planification écologique, elle, doit organiser la décroissance de l’utilisation des ressources naturelles », écrit-il dans le Monde diplomatique.
... Naomi Klein ... réapprendre à planifier nos économies en fonction de nos priorités collectives et non plus des critères de rentabilité ... Cyrille Cormier, l’auteur du livre Climat, la démission permanente (Utopia, 2020)
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Martine Billard ... la planification n’est pas simplement une refonte de l’architecture gouvernementale, c’est une nouvelle vision, un imaginaire révolutionnaire de l’action politique ... décalage entre cette proposition et l’urgence d’actions immédiates ... construction de nouveaux EPR ... plans des années 1970 et 1980, décrétés par le haut et de manière autoritaire. L’inverse de ce que préconisaient les fondateurs de la planification écologique, qui voyaient dans cet outil un moyen de stimuler la démocratie locale, d’établir les besoins et les objectifs à l’échelle des territoires.
Ndlr : en cela la médiation est centrale dans ce processus de co-création où l'horizontalité fertilise deux articulations :
- entre les verticalités ascendantes et descendantes.
- Et entre conflits et projets.
... VALORISER ACT
L'invité de 6h20 - 7 minutes
WWF France publie une nouvelle étude "2022-2027 : Un quinquennat pour réussir face à la crise écologique".
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Pour son second mandat à la tête du pays, Emmanuel Macron a promis de mettre en place la planification écologique. Une rencontre a été organisée mercredi avec plusieurs spécialistes et scientifiques, dont Pierre Cannet, directeur du plaidoyer et des campagnes de WWF France. L'occasion pour lui de remettre au chef de l'État la nouvelle étude de WWF France
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"Le président doit aller au-delà de l'écoute, il doit faire"
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Plusieurs leviers existent : "aller deux fois plus vite dans la rénovation des logements", "s'assurer qu'un véhicule sur cinq soit électrique en 2027" ou encore "réduire de moitié le gaspillage alimentaire".
Les invités Pierre Cannet, directeur du plaidoyer et des campagnes de WWF France
Voir le rapport à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?pUSytA
Alors que le président élu a promis de faire de la France une “grande nation écologique”, son mandat présidentiel commence dans le rouge. Pourtant il est encore possible de redresser la barre d’ici 2027. Faire reculer le jour de dépassement de 25 jours, soutenir 1,2 million d’emplois, sauver 28 000 vies humaines de la pollution de l’air... Dans sa nouvelle étude : Un quinquennat pour réussir face à la crise écologique, le WWF se projette dans la France de 2027, à travers trois scénarios écologiques probables : le “laisser aller”, les “engagements déjà pris”, la “planification écologique''. Des indicateurs concrets pour mieux comprendre l’état écologique de la France et formuler au gouvernement des recommandations afin de déployer sa “planification écologique” promise.
...
Connu / https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-6h20/l-invite-de-6h20-du-jeudi-05-mai-2022
Ndlr : éludent négaWatt... ainsi que les peuples premiers :-(
une chance perdue pour sortir par le haut du conflit avec survival ? ACT
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Vous pouvez retrouver tous les contenus de Rémi-Kenzo Pagès en consultant sa page.
Clés : Écologie ; Macron ; Présidentielles 2022
Le prochain premier ministre sera en charge de la planification écologique affirme le Président de la République. Emmanuel Macron reprend l'élément phare de Jean-Luc Mélenchon, porté durant les trois dernières campagnes présidentielles. Alors faut-il croire le candidat En Marche quand il dit se rallier à l'idée de la France Insoumise? Le Média décrypte et analyse.
La Planification écologique, "c'est la politique des politiques" scande Emmanuel Macron en meeting à Marseille, samedi 16 avril. C'est pourtant Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'Union Populaire éliminé au premier tour qui est connu pour porter la planification écologique.
En annonçant donner la responsabilité au prochain premier ministre, s'il est élu, de la planification écologique, le Président sortant a surpris les observateurs, laissant penser qu'il espère ainsi récupérer une partie des voix de l'insoumis. Le chef du gouvernement serait ainsi épaulé de deux ministres en charge respectivement de la planification énergétique et de la planification écologique territoriale.
Mais la planification est en réalité une vieille rengaine de la politique. Si elle est souvent associée à la planification socialiste des régimes communistes, elle a en réalité une vieille histoire en France qui débute dès 1946 avec le commissariat général du plan créé par Jean Monnet. L'institution disparaît en 2006, mais en 2020, François Bayrou, le Président du Modem est nommé Haut-commissaire au plan.
Critiquée par les ultra-libéraux qui voient à travers la planification l'action de l'état, les gouvernements successifs n'ont eu de cesse, au nom du libre marché, d'affaiblir toute velléité planificatrice. Or "supprimer le plan au nom d'un libéralisme impulsif serait priver le pouvoir d'une de ses armes contre la dictature de l'instant" analysait l'économiste Pierre Massé. La planification est en effet le moyen donné à l'état de mettre en oeuvre une stratégie économique coordonnée.
Durant la dernière décennie, le mot d'ordre de planification est porté par Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci développe l'idée de "planification écologique" qui doit répondre aux enjeux contemporains liés à la crise climatique et à l'effondrement de la biodiversité. En 2009, année de la fondation du Parti de Gauche, la députée Martine Billard propose à l'Assemblée Nationale une loi, qui ne passera pas, sur la planification écologique.
Ces dernières années, particulièrement depuis la pandémie de Covid-19 et la mise en évidence de l'absence de politique sanitaire planifiée, de nombreuses ONGs écologistes et de syndicats défendent les revendications de planification. C'est le cas par exemple du collectif Plus jamais ça qui regroupe la CGT, Solidaires, la FSU, la Confédération Paysanne, ainsi que Greenpeace, Oxfam, Attac et les Amis de la Terre.
Emmanuel Macron reprend donc une mesure qui est dans l'air du temps. Mais ce qu'il propose est-il similaire à ce que propose Jean-Luc Mélenchon et l'Union Populaire? Mettent-ils la même politique derrière la planification écologique ?
Pour décrypter ce programme, Le Média a reçu trois maillons centraux de la planification écologique portée par la France Insoumise :
- Martine Billard, députée de 2002 à 2012 qui a portée la proposition de loi de planification écologique en 2009.
- Michel Philippo, coordinateur du livret planification écologique et membre du Parlement de l'Union Populaire
- Claire Lejeune, militante écologiste, figure des marches pour le climat et membre du Parlement du l'Union Populaire
Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise et de l'Union populaire à l'élection présidentielle, répond aux questions qu'Actu-Environnement a adressées à l'ensemble des candidats. Les interviews sont publiées dans l'ordre de leur réception.
Interview | Gouvernance | 30 mars 2022 | Félix Gouty | Actu-Environnement.com
Actu-Environnement : Quel mix énergétique souhaitez-vous développer ? Quelle place accorderez-vous aux énergies renouvelables ?
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Le renforcement des moyens humains consacrés à la prévention des risques et au contrôle des sites classés Seveso est un combat qui a été porté par le groupe parlementaire de la France insoumise durant ce mandat, particulièrement contre les suppressions de postes au sein du ministère de l'Environnement et de ses opérateurs, alors que ces derniers contribuent à la prévention des risques sanitaires. À titre d'exemple, nous renforcerons les moyens, notamment humains, de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris).
Enfin, nous arrêterons les activités dangereuses pour la santé et l'environnement, comme les engrais à base de nitrate d'ammonium, tout en planifiant la reconversion des travailleurs de ces secteurs vers des secteurs d'activité nécessaires à la bifurcation écologique (énergie, assainissement et gestion des déchets).
Nous ferons du Plan national santé-environnement (PNSE) un moyen d'éradiquer les maladies chroniques liées à la malbouffe et à l'exposition aux pollutions, notamment dans le cadre professionnel (pesticides, radioactivité, amiante, produits chimiques)
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Propos recueillis par Félix Gouty, journaliste, Rédacteur scientifique
ABONNÉS
Le programme actualisé du candidat Jean-Luc Mélenchon sera publié le 18 novembre. En attendant, tour d'horizon, non exhaustif, de quatre mesures phares.
L'Avenir en commun, le programme du candidat Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle 2022 sortira le 18 novembre prochain. Une version actualisée, mais qui devrait être grandement basée sur le travail élaboré lors de la dernière campagne de 2017. Un scrutin où le leader de la France insoumise avait obtenu 19.58% des voix. Réforme des institutions, loi d'urgence sociale, planification écologique… Voici quatre mesures phares du programme du candidat Insoumis, qui fera campagne sous l'étiquette d'un nouveau mouvement "l'Union populaire".
La convocation d'une Assemblée constituante
C'est une des mesures centrales du programme de Jean-Luc Mélenchon, qui figurait déjà sur son programme en 2017 et que l'on retrouve sur la version de travail du programme l'Avenir en commun datant de novembre 2020. Le candidat propose ainsi d'organiser, une fois élu, un référendum grâce à l'article 11 de la Constitution pour "engager le processus constituant", c'est-à-dire déterminer les modalités de composition de cette future Assemblée, qui ne comportera aucun ancien parlementaire. Une fois nommée, elle sera chargée de rédiger une nouvelle Constitution pour la France permettant le passage à une 6e République que LFI veut "démocratique", "égalitaire" et "imposant l'impératif écologique".
Parmi les fondements de ce nouveau régime : favoriser l'intervention citoyenne, donner le droit de vote à 16 ans et reconnaitre le vote blanc, permettre la création d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC) afin de proposer, d'abolir une loi ou de révoquer des élus, par exemple.
La Loi d'urgence sociale
Dans une interview au JDD, Jean-Luc Mélenchon rappelait son souhait de faire du social une priorité, prônant une loi d'urgence en conséquence. "Il faut au pays un choc de consommation populaire", défend-t-il. La loi s'articulerait autour de trois idées : le blocage des prix sur les produits de première nécessité comme le gaz, l'électricité, le carburant mais aussi certaines denrées alimentaires. Le candidat propose ensuite d'augmenter le Smic à 1.400 euros net mensuels, puis de reporter de deux ans les prêts garantis par l'Etat, les PGE, accordés pendant la crise sanitaire. La France Insoumise plaide également pour une "garantie dignité" complétant les minimas sociaux pour ne plus être sous le seuil de pauvreté et la mise en place du RSA jeune de 18 à 25? ans
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Agronomie 27 commentaires
Une prairie avec ses vaches ne constitue pas, par exemple, une source, mais un puits de carbone. Une prairie de moyenne montagne absorbe environ une tonne de CO2 par hectare et par an.
Paul Ariès
... les ruminants se retrouvent fréquemment sous le feu des critiques en raison de leurs fortes émissions ce gaz à effets de serre (GES) ... liées à la gestion des effluents ou aux émissions de méthane dues à la fermentation entérique : les fameux « pets de vache » (en réalité plutôt de rots). La forte demande en terres, source de déforestation, y participe également (1).
...
composante essentielle du « pâturage holistique » prôné par le Savory Institute : l’idée est de faire pâturer un très grand nombre d’animaux sur une petite surface pendant une durée limitée. En fonction des variables agroécologiques du terrain, on planifie alors une rotation : les animaux sont périodiquement déplacés de parcelle en parcelle, laissant le temps à celles préalablement pâturées de se régénérer.
...
Maria Nordborg (13) conclut dans un rapport sur la méthode de Savory publié en 2015 que les bénéfices prétendus de cette approche « semblent exagérés et/ou manquent d’un large soutien scientifique » ... il semble que bien qu’il reste possible que cette approche ait bien des bénéfices, les prétentions de Savory sont, elles, totalement fantaisistes.
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L’effet d’une pratique est extrêmement dépendant des conditions environnementales locales
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Quel est le potentiel de séquestration ?
En France, une équipe de recherche de l’institut de l’élevage (Idele) et de l’INRA propose pour les prairies permanentes une séquestration de 570 kgC/ha/an, soit 2,1 tCO2-eq/ha/an (18)
...
une seule étude, ce n’est pas suffisant pour conclure que les forêts séquestrent plus de carbone que les prairies. En revanche, le fait que la conversion d’une prairie en champ cause de fortes émissions de GES est bien établi (19) (18) (14) (9) (3).
...
Henderson et coll. estiment uniquement un potentiel technique, alors que Smith et coll. proposent un potentiel économiquement viable pour différents prix attribués aux GES. Aussi, en plus de celui pour les prairies, Smith et coll. estiment le potentiel de mitigation des émissions de GES pour l’ensemble du secteur agricole.
...
la part d’herbe dans les rations des vaches françaises est de 60 % d’après Interbev (21). En fait, l’élevage en pâturage ainsi défini ne représente que 1/30e de la production de protéines animales, et seulement 1/80e de la production totale (5).
...
Conclusion
... la relation entre pâturage et séquestration est extrêmement complexe et sensible au contexte. ... La conclusion inévitable de ce rapport est que bien que les ruminants aient leur place dans un système alimentaire durable, cette place est limitée.
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Références
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Savory, Allan. Allan Savory: Comment transformer nos déserts en prairies et inverser le changement climatique. Youtube. [En ligne] 2013. [Citation : 16 Février 2020.] https://youtu.be/vpTHi7O66pI?t=1187.
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Soussana, J-F, et al. Carbon cycling and sequestration opportunities in temperate grasslands. Soil Use and Management. 2004, 20, pp. 219-230.
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Soussana, J-F, et al. Carbon cycling and sequestration opportunities in temperate grasslands. Soil Use and Management. 2004, 20, pp. 219-230.
Ndlr : crédible ? biais du véganisme ? ACT
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Chaque mardi à 18h30, retrouvez une nouvelle vidéo des formations insoumises. Michel Philippo, du groupe thématique planification écologique, revient dans cette vidéo sur la centralité de la question sociale dans notre approche de l’écologie.
Pour accéder à toutes les formations insoumises : https://lafranceinsoumise.fr/comment-ca-marche/espace-du-programme/formations-insoumises/
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Tr.: ... LESA
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Le 4 avril 2021, Adrien Quatennens était l'invité de Philippe Corbé sur BFM TV pour #BFMPolitique
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Planification écologique et règle verte - Les formations insoumises - •23 mars 2021 / La France insoumise
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Chaque mardi à 18h30, retrouvez une nouvelle vidéo des formations insoumises. Martine Billard et Michel Philippo, co-animateurs du groupe thématique "Planification écologique"" reviennent dans cette vidéo sur la planification écologique et la règle verte.
Pour accéder à toutes les formations insoumises : https://lafranceinsoumise.fr/comment-ca-marche/espace-du-programme/formations-insoumises/
Tr.: ... coconstruire avec les citoyens ... le bâtiment/la construction ... l'énergie ...
Ndlr : EXCELLENTE FORMATION accessible au plus grand nombre et en même temps adaptée à l'anthropocène ++ VALORISER ACT
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Le 16 mars 2021, Adrien Quatennens était l'invité de Jean-Michel Apathie sur LCI. #LaMatinaleLCI 260 commentaires