Décideurs engagés
13H23 - jeudi 29 juin 2017
Monde
La révolution numérique ne peut se faire qu’avec le sens pour raviver la dimension de « projet pour le monde » de l’entreprise. Tribune de Gilles Auberger.
« Faire grandir les marques qui font grandir les gens », Gilles Auberger est conseil en stratégie mais il aime se présenter comme « accordeur why-how-what ». Il est le co-auteur avec Thierry Meynle, Jeremy Grégoire et Salah-Eddine Benzakour du livre « 21 clés pour activité la transformation numérique de votre entreprise, Vous n’arrêterez pas la vague, apprenez à la surfer ! », paru cette année chez Eyrolles. Sa tribune s’inscrit dans IMAGINE FRANCE, la nouvelle rubrique de la France des libertés, des innovations et des transitions, animée par animée par Philippe Boyer, blogueur et écrivain, et Raymond Taube, directeur de l’Institut de Droit Pratique, en partenariat avec StragIS, expert en gouvernance des transitions, et le club e-santé du Ceps.
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le web est liquide – présent partout et nous rend de multiples services. Il nous permet de vivre dans un monde encore plus fluide, dans lequel la nouvelle énergie, la e-énergie est faite de l’interaction entre des Bits, des Atomes, des Neurones et des Génomes (BANG) et permet d’augmenter entre autres notre capacité d’intelligence collective. Grâce à cette nouvelle énergie, nous pouvons encore mieux travailler ensemble, mais aussi vivre, habiter, être soignés, vieillir, danser la vie, vibrer… seuls et avec tous.
Ce référentiel nourrit notre imaginaire, et aussi celui de nombreux écrivains et réalisateurs contemporains ; il obsolétise le mot même de science-fiction (nous avons largement dépassé le monde magique de Minority Report !) ; il inspire aussi des séries à succès.
Du Big Bang au Big Band – pour que chacun trouve sa place.
Dans ce nouveau monde holomidal (par opposition à l’organisation pyramidale de l’intelligence du monde d’hier), la singularité de chaque individu retrouve sa place : chacun dans la co-conception, la co-édition et la co-production de sa propre consommation et donc de sa propre vie. Mais aussi dans sa quête de place dans les collectifs, et de reconnaissance : « à l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité mondiale » – la promesse de Andy Warhol est accessible en deux clics pour chacun. Chacun sur la planète a pris conscience qu’il est réellement à 2 clics de n’importe qui d’autre, aussi célèbre et intouchable soit-il. Ce que pour ma part j’ai expérimenté et que je vous propose de partager. La joie indicible de se sentir à deux clics de Vincent Bolloré et Christian Poyau – préfaceurs de notre ouvrage édité chez Eyrolles.
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se doter d’un projet RSE pour se conformer à ce devoir de transparence et d’engagement social, et dépasser ou transcender leur raison d’être et avec elle leur rentabilité. Le mot est posé, mais plus que jamais dans ce monde liquide, la profitabilité ne doit être qu’une conséquence d’un juste alignement et d’une démarche sociétale sincère et non opportuniste. C’est peut-être là le moment de faire un examen de conscience ?
A lire : Thierry Meynle, Jeremy Grégoire et Salah-Eddine Benzakour du livre « 21 clés pour activité la transformation numérique de votre entreprise, Vous n’arrêterez pas la vague, apprenez à la surfer ! », paru cette année chez Eyrolles.
Published in Lean-Design 1 min read
Comment augmenter notre perspectivisme sur le monde en supprimant le verbe ETRE, de son language !
2015, TEDx BELFORT
Alors même que le ralentissement de l’effet Flynn mesuré depuis 15 ans, fait débat, comment donc parler d’augmenter nos intelligences collectives ?
https://medium.com/quincamarre/pourquoi-le-qi-r%C3%A9gresse-9f55a4f00ca7
Et bien justement, si nous plafonnons (ce dont je doute), il est temps de se connecter les Intelligences… Mais lesquelles ?
Mais au fait, de quelles “nouvelles” intelligences parlons-nous ?
Car le QI, c’est une notion très relative…
Schéma des intelligences multiples - source: http://apprendre-reviser-memoriser.fr
L’intelligence, c’est être capable de comprendre notre monde !
Et avec toutes ces nouvelles intelligences, il va être intéressant de prendre un peu de recul pour découvrir l’effet PARETO: Ou comment le Monopoly, annonce la fin de notre monde spéculatif, auto-suicidaire !
Compte rendu #ShareeConf - Vendredi 17/04 nous avons tenté de répondre à la question :
Les programmes ambassadeurs sont-ils des effets de mode ou répondent-ils à un profond changement de société ?
Pour cela nous étions avec Josélito Tirados, expert marketing et adepte du Cluetrain Manifesto qui a rejoint l’organisation sapiens.org et propose d’accompagner les leaders dans une nouvelle posture de Leadership.
Et avec Bastoun Talec, qui accompagne les entreprises et leurs collaborateurs à adopter des organisations modernes basées sur le modèle “holacratique”.
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besoin de transfert de parole entre les organisations et leurs membres.
Pour réaliser ce transfert entre la communication institutionnelle verticale et descendante vers une communication décentralisée via les réseaux sociaux des collaborateurs, cela demande une nouvelle approche du management.
Mais ce n’est pas encore la norme en 2020, car les organisations restent majoritairement constituées de silos verticaux ou pyramidaux. La communication est pensée, réalisée et diffusée par le haut sans impliquer le reste des collaborateurs.
Bastoun Talec nous a alors fait remarquer que le programme ambassadeur peut s’appuyer sur un nouveau modèle d’organisation « Holomidales » (en cercle) en opposition avec les organisations horizontales, pyramidales ou verticales.
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Organisation Holomidale
L’organisation en cercle permet de mettre les sujets au centre et de faire que chacun est “équidistant” du sujet.
Cette équidistance crée une forme d’équivalence entre les membres du cercle et le sujet, tout comme les réseaux sociaux qui mettent chacun d’entre nous à même distance du sujet “communication”.
De fait les programmes ambassadeurs créent cette équivalence de parole entre tous les membres du programme tout comme dans une organisation holomidale.
Ces nouvelles formes d’organisations holomidales engendrent aussi de la confiance puisque tout le monde peut voir tout le monde, et personne ne peut se cacher sauf en sortant du cercle et donc en quittant le projet.
On retrouve ainsi dans l’organisation holomidale les caractéristiques d’un programme ambassadeur :
Liberté et volontariat : N’y participent que les volontaires qui veulent entrer dans le cercle.
Équivalence : Chacun accède avec les mêmes outils et les mêmes droits aux réseaux sociaux.
Confiance : Tout le monde peut voir ce que tout le monde fait et s’appuie donc sur la confiance et la bienveillance du groupe.
Confiance
Suite à l’intervention de Saïd El Bouzidi, Josélito et Bastoun ont relevé que cette notion de confiance apparaît rapidement comme une clé dans le programme ambassadeur et les organisations holomidales.
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Ndlr : ces éléments viennent troubler (ou compléter ?) la notion "holomidale". Approfondir ACT
Ma demande :
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Bonjour,
je suis médiateur en Charente, j'accompagne toute problématique en tant que généraliste dans une approche holistique et holomidale. Je suis intéressé par votre programme Résilience 4.0 et j'aimerais en savoir plus pour mieux informer et orienter les entreprises que je côtois.
Merci d'avance.
JLP Racines médiation 09 51 26 29 25 Marthon
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ATT rép. sinon
Prenez contact avec notre service SQR Téléphone : +33 970 821 680
Blog : Sortons de l'âge des fossiles !
Sidérant. Il est proprement sidérant de voir avec quel désintérêt Emmanuel Macron et son gouvernement ont accueilli le récent rapport publié par le GIEC pour contenir le réchauffement à 1,5°C. Alors que les marches pour le climat ont été un succès, plusieurs défis vont devoir être relevés pour obtenir les décisions visionnaires et courageuses qui ne viennent pas et dont nous avons besoin.
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Revenons d'abord sur les dix enseignements à tirer de la séquence que nous venons de vivre, qui s'étend de l'été caniculaire à la publication du rapport du GIEC, en passant par la démission de Nicolas Hulot et l'ampleur – inédite – de la mobilisation citoyenne :
- le réchauffement climatique se conjugue au présent et ici, pas (uniquement) au futur et ailleurs ;
- il n'y a pas plus de sauveur de l'humanité que de solution miracle ;
- la stratégie des « petits pas » des pouvoirs publics ne fonctionne pas et elle est discréditée aux yeux de l'opinion ;
- il n'y a pas de politique climatique à la hauteur des enjeux dans un cadre néolibéral, productiviste, consumériste et croissantiste ;
- le sérieux a changé de camp : affirmer qu'il faut transformer profondément notre système économique et social ne fait plus sourire, c'est devenu un passage obligé ;
- la dissonance entre les discours des décideurs politiques et économiques, toujours plus verts, et leurs décisions, qui ne le sont que trop rarement, n'a jamais été si grande et si bien perçue par l'opinion publique ;
- contenir le réchauffement climatique en-deçà de 1,5°C est encore possible au prix de « profondes réductions d'émissions dans tous les secteurs » ;
- si les impacts sur les milieux naturels et les populations varient fortement entre 1,5°C et 2°C de réchauffement, les solutions à mettre en œuvre sont identiques ; seule l'intensité et la rapidité d'application varient (autrement dit, quand on rate son arrêt de bus, on n'attend pas le terminus pour descendre, mais on descend à l'arrêt suivant)
- nous sommes bien plus nombreux à être prêts à nous mobiliser durablement et avec détermination que beaucoup d'observateurs ne l'affirmaient ;
- la participation aux manifestations et l'intérêt observé sur les réseaux sociaux se transcrivent dans une très forte demande d'actions et mobilisations concrètes, allant de la généralisation des petits gestes individuels à des actions plus engagées de désobéissance civile ;
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ni l'ONU, ni l'UE – incapable de revoir ses objectifs climatiques à la hausse – ni Emmanuel Macron ne vont se saisir du rapport du GIEC pour proposer un plan d'urgence pour le climat. Autrement dit, les superbes manifestations des 8 septembre et 13 octobre ne suffiront pas pour obtenir les décisions visionnaires et courageuses dont nous avons besoin. Un rapport de force autrement plus puissant est nécessaire. Il en découle trois défis majeurs pour toutes celles et ceux convaincus de l'urgence à agir.
Un défi stratégique
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Un défi organisationnel
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Pour débloquer, nourrir et déployer la transition écologique, nous avons besoin de tout autre chose. Par exemple, aucune organisation n'est outillée pour former et encadrer les centaines de milliers de personnes nécessaires afin d'insuffler des mobilisations et pratiques de transition, du local au global, en milieu rural et urbain, dans les entreprises et les institutions, etc. C'est pourtant décisif pour la suite.
Un mouvement citoyen ne peut perdurer dans le temps, se renforcer et s'étendre au plus profond de la société qu'en étant porteur d'un récit qui fait sens, dessinant un futur à la fois viable et enviable, en un mot désirable. En l'occurrence, il doit ici être capable de susciter un niveau d'engagement individuel et collectif rarement atteint dans l'histoire de l'humanité. Transformer les soubassements énergétiques de notre formidable machine à réchauffer la planète qu'est l'économie mondiale n'est pas une mince affaire : se limiter à la mobilisation de savoirs techniques ou à la juxtaposition de dates de mobilisation et de campagnes à mener, aussi essentiels soient-ils, ne sont pas suffisants pour donner du sens à la transition désirée.
Une partie de cet immense défi consiste à donner du sens à l'engagement de chacun.e. On le voit quotidiennement : beaucoup s'engagent aujourd'hui après avoir changé leur mode alimentaire (bio, local, réduction de sa consommation, etc) ou leur pratique quotidienne (se déplacer en vélo, etc). Loin d'être un frein à l'engagement collectif, ces actions individuelles peuvent en être un des moteurs. Pendant longtemps, on a opposé les engagements individuels aux engagements collectifs, les premiers étant supposés naïfs et insuffisants d'un côté quand les seconds étaient jugés illusoires et déconnectés de la réalité des gens. De ce point de vue, nous avons beaucoup à apprendre du mouvement féministe, de son histoire, de ses victoires et de ses échecs, pour réarticuler avec sérénité et détermination, plutôt que les opposer, les petits gestes de la vie quotidienne avec les mobilisations collectives.
Autre enjeu politique majeur jusqu'ici insuffisamment pris en charge par le mouvement climat ainsi que par les ONG et associations engagées : qu'à termes, nos manifestations pour le climat soient bien plus diversifiées d'un point de vue social. Ce n'est pas qu'un vœu pieux. La Marche pour le climat organisée à New York en 2014, qui a réuni plus de 400 000 personnes, était composé majoritairement de communautés noires, latino et indigènes, notamment impactées pas des projets nocifs dans leurs quartiers ou sur leurs territoires. Ce travail a été entrepris en France en amont de la COP21 en vue de la grande manifestation qui a finalement été interdite par François Hollande. Il est urgent de le reprendre : les populations les plus affectées – et les moins outillées pour y faire face – par les pollutions et le mal-développement doivent être au cœur de cette stratégie politique et nous devons collectivement nous atteler à mieux identifier les inégalités environnementales dans notre pays, pour mieux les combattre.
Marche pour le climat - septembre 2014 - New-York Marche pour le climat - septembre 2014 - New-York
Dernier aspect de ce défi politique : l'articulation du local et du global.
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« Si nous ne faisons pas l'impossible, nous devrons faire face à l'impensable ! », écrivait Murray Bookchin en 1982, dans The Ecology of freedom. Chaque jour qui passe renforce cette exigence.
Maxime Combes, économiste et auteur de Sortons de l'âge des fossiles ! Manifeste pour la transition, Seuil, Anthropocène, 2015.
Au-delà d'une n-ième fronde sociale comme l'Histoire en a souvent connues, les gilets jaunes, par la rapidité de leur assemblage et de leur mouvement, nous révèlent la transition en cours de la société humaine. Nous allons de plus en plus assister dans le monde à des frictions entre l'intelligence collective pyramidale, encore largement majoritaire et dominante, et la toute naissante intelligence collective holomidale, distribuée, coordonnée par les dApps (distributed applications). On ne peut qualifier le mouvement des gilets jaunes d'intelligence collective holomidale, pour autant il suffit qu'ils s'en approprient quelques outils pour déjà faire vaciller un pouvoir pyramidal classique.
.#intelligencecollective #évolution #giletsjaunes #intelligencecollectiveholomidale #intelligencecollectivepyramidale #dapps #holochain
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Gilets jaunes, pouvoir et intelligence collective
Au-delà d'une n-ième fronde sociale comme l'Histoire en a souvent connues, les gilets jaunes, par la rapidité de…
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Gabriel Plassat Bien sûr. Ce mouvement révèle les 1er âges des structures holomidales. Encore très instables. Très peu d'endroits et d espace leur permettent d'apprendre et s'entraîner au niveau collectif. Pas d'entraîneur non plus.
Ndlr : valident l'importance de la considération holomidale => contacter Jean-François et Gabriel ACT