45 257 personnes ont déjà signé
Saviez-vous que 1% de la flotte de pêche européenne capture la moitié des poissons en Europe ? Ces navires-usines peuvent mesurer jusqu’à 144 mètres de long et capturer 400 000 kilos de poissons par jour ! C’est autant que 1000 navires de pêche artisanale en une journée en mer.
Ces véritables monstres marins dévastent la biodiversité et les littoraux d’Europe
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autre scandale : de plus en plus de « mega trawlers » — des chalutiers de plus de 25m — viennent pêcher à la côte, si proche des plages qu’on peut les observer depuis l’estran. Ces monstres industriels n’ont pas été conçus pour venir dans la bande côtière, sur les zones de pêche des petits pêcheurs artisans.
Cette situation délirante est devenue hors de contrôle et génère un désastre écologique, social et économique
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Protégeons la bande côtière en interdisant la pêche aux navires de plus de 25 m dans les eaux territoriales des États membres de l’Union européenne.
Exigeons le démantèlement des navires-usines et redistribuons leurs quotas aux pêcheurs dont les pratiques peu impactantes génèrent de l’emploi sur nos territoires !
Signez cette pétition adressée aux institutions de l’Union européenne et à chaque État membre de l’UE !
38610 personnes ont signé (71 107 au 10/3/23)
Les aires marines dites « protégées » ne le sont pas du tout. Il est parfaitement possible d’y extraire des ressources ou d’y pêcher avec des engins tractés qui raclent les fonds marins, comme le chalutage de fond ou la senne démersale (une méthode de pêche désastreuse).
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Aujourd’hui, 86% des eaux européennes dites « protégées » sont intensément chalutées [1]. Une étude scientifique a même montré que dans plus des deux tiers des aires marines protégées du Nord de l’Europe, le chalutage était 1,4 fois plus intense à l’intérieur de la zone dite « protégée » qu’à l’extérieur [2].
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NOUS VOUS DEMANDONS D’INTERDIRE SANS PLUS ATTENDRE LES MÉTHODES DE PÊCHE DESTRUCTRICES ET LES ACTIVITÉS EXTRACTIVES DANS LES AIRES MARINES DITES « PROTÉGÉES ».
[1] Perry, Allison L., et al. « Extensive Use of Habitat-Damaging Fishing Gears Inside Habitat-Protecting Marine Protected Areas. » Frontiers in Marine Science 9 (2022): 811926.
[2] Dureuil, Manuel et al. “Elevated trawling inside protected areas undermines conservation outcomes in a global fishing hot spot.” Science (New York, N.Y.) vol. 362,6421 (2018): 1403-1407.
Connue / https://twitter.com/Bloom_FR/status/1519745797268684801
https://twitter.com/Bloom_FR/status/1519745797268684801
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BLOOM Association @Bloom_FR · 28 avr.
Manœuvre scandaleuse, hypocrisie et cynisme politique : on vous raconte comment le groupe d’ @EmmanuelMacron (présidé par @steph_sejourne ) tente de nuire au climat et à la biodiversité au Parlement européen.
RT pour donner de la visibilité à notre combat 🧶
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L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
C’est l’objet d’un nouveau rapport de l’association Pleine Mer et de Transnational Institute. Cette étude montre comment l’industrie de la pêche peut avoir un impact sur l’émergence de nouvelles routes migratoires. On a contacté Thibault Josse pour en parler, ingénieur agro-halieute et un des deux auteurs du rapport.
Si le lien entre surpêche et migrations est peu familier du grand public, c’est pourtant un phénomène bien connu dans le secteur de la pêche. Non-dit et opacité n’ont rendu possible aucune véritable analyse systémique avant celle-ci. C’est ce lien que pointe le rapport. La pêche industrielle sur les côtes d’Afrique de l’ouest est une cause de migration. Les personnes migrantes, qui peuvent se retrouver à travailler dans le secteur en Europe, utilisent souvent des bateaux de pêche pour traverser la mer méditerranée.
Thibault Josse, coauteur du rapport, pointe du doigt les accords de pêche avec l’Europe, et les accords bilatéraux entre les pays d’Afrique de l’ouest et d’autres pays. Il nous explique que quand un pays n’est pas capable d’exploiter au maximum ses stocks de poissons, d’autres Etats, ou même d’autres entreprises, peuvent pêcher dans la zone économique exclusive de ce pays. Il s’agit de bateaux gigantesques, pouvant atteindre plus de cent mètres, à l’image du Margiris. Ces chalutiers géants, qui ne subissent aucun contrôle sur leurs techniques de pêches ou sur les quantités de poissons ramassées, participent à l’épuisement de ces ressources. Conséquence : les filets des artisans pêcheurs d’Afrique de l’Ouest sont presque vides. Au Sénégal par exemple, où près de 20% de la population vit de la pêche, c’est toute une économie qui est menacée. Poussés à la faillite, ils sont nombreux à migrer vers l’Europe.
Ce rapport, qui cite plusieurs enquêtes du Guardian ou du Globe and Mail met également en évidence des réseaux de rackets. En Irlande par exemple, certains armateurs font venir des migrants en leur faisant miroiter un visa, un travail et un salaire. Une fois arrivés, aucune des promesses ne sont tenues et une prise d’otage se met alors en place : soit la personne reste, illégalement, sans droits et avec un salaire très faible voire inexistant, soit l’armateur la dénonce à la police. Un véritable esclavage moderne.