Un projet
Lieu d’émancipation collective et de création d’alternatives, l’asbl Barricade s’est développée depuis 1996 dans le quartier de Pierreuse à Liège via diverses expérimentations culturelles, sociales et économiques. Sa librairie Entre-Temps, à la fois militante et généraliste, est emblématique du projet. À l’intersection du secteur de l’économie sociale et de l’éducation permanente, elle revendique un fonctionnement autogestionnaire ainsi qu'une finalité culturelle et sociale plutôt que de profit.
... également un espace public de débat et une plate-forme favorisant la rencontre des différents mondes militants, de l’éducation permanente à l’altermondialisme en passant par la coopération au développement, l’économie sociale et solidaire ou encore les syndicats et les mutuelles.
En pratique, espace café-librairie Entre-Temps, un espace d’exposition, un Groupe d’Achat Commun (GAC), des conférences-débats, des cafés féministes, des Midis de l’égalité, des rencontres littéraires mais aussi des veillées contes, des concerts, des spectacles et, depuis 2011, des activités de recherche et de publication.
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Barricade asbl
Rue Pierreuse 19-21, 4000 Liège - info@barricade.be
HÔTEL SALOMON DE ROTHSCHILD - 1 515 vues - 219 - 0 - 15,9 k abonnés
Jeudi 29 octobre, Ugo Bernalicis était l'invité du "Grand Atelier des Avocats" organisé par le Conseil national des barreaux, pour un débat sur la place des avocats dans le fonctionnement de la justice et au travers des réformes qui la concernent, face à Laurence Vichnievsky (députée MODEM), Pierre Morel-à-l'Huissier (député LR) et Cécile Untermaier (députée PS).
Modération des débats assurée par Béatrice Voss (avocate au barreau des Hauts-de-Seine, présidente de la commission "Libertés et droits de l'Homme" du CNB) et Bénédicte Mast (avocate au barreau de Coutances-Avranches, présidente de la commission "Accès aux droits" du CNB).
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Que faire quand le pouvoir n’écoute plus rien, passe en force dans les institutions, réprime la protestation ? Adèle Haenel, elle, quitte la cérémonie des César pour dénoncer la complaisance du milieu du cinéma à l’égard des violences sexuelles et sexistes. Mais lorsqu’elle “se lève et se barre”, elle ne fait pas défection : elle accomplit un geste de protestation qui s’inscrit dans une lutte.
De même quand des soignants jettent leurs blouses, quand des pompiers quittent une cérémonie officielle, ou même quand les députés d'opposition de gauche quittent l'hémicycle, ce ne sont pas des désertions : c'est la seule manière qu'il reste de prendre la parole quand on s'adresse à un mur.
.#Stagirite #Protestation #Polanski
Catégorie Actualités et politique 809 commentaires
Transcription :
... Hirschman : 3 attitudes : voice (prendre la parole), exit, loyalty
... le voice n'est efficace que si l'organisation veut ou peut entendre. L'exist n'est une option que s'il y a un extérieur, une alternative. ... La scène s'est déplacée et c'est Adèle Haenel qui fait la représentation et non pas ceux qui sont sur la vraie scène ... Tourner le dos, c'est aussi éviter le piège des fausses mains tendues, des invitations hypocrites à "dabattre" -on se souvient à ce sujet de l'arnaque du Grand débat national, destiné en fait à enterrer le mouvement des Gilets Jaunes. Luttes féministes, manifestations, opposition parlementaire, toutes se heurtent à ce que Despentes appelle "les puissant, les boss, les chefs, les gros bonnets. C'est le même message venu des mêmes milieux adressé au même peuple : ta gueule, tu la fermes, ton consentement tu te le carres dans ton cul, et tu souris quand tu me croises parce que je suis puissant, parce que j'ai toute la thune, parce que c'est moi le boss." C'est ça qu'il y a de commun à toutes ces affaires... Ce sont ces installés, ces possédants, qui détiennent les moyens de production, qui sont à la tête de l'État, qui maîtrisent la distribution du prestige et des honneurs dans le milieu de la culture, et ça ça porte un nom ; la bourgeoisie. ... Ce sont eux qui ont les moyens de faire socialement céssession. Et nous, on ne déserte pas. Mais on se lève, on se barre et on les emmerde.
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RIDL, Fallout, Zombieload, MDS… Pas un mois ne passe sans qu’apparaisse une nouvelle version de Spectre, cette faille qui exploite les mécanismes d’exécution spéculative des processeurs, et permet à une application malveillante d’extraire les données d’une autre application. « Nous allons vivre avec ces problèmes pendant longtemps », explique Greg Kroah-Hartman, l’un des principaux développeurs du noyau Linux, au cours d’une conférence donnée lors de l’Open Source Summit Europe, le grand raout de la fondation Linux.
RIDL et Fallout touchent la dernière génération de processeurs Intel, qui comprennent pourtant des garde-fous contre les failles touchant les mécanismes d’exécution spéculative. Contrairement aux attaques comme Spectre ou Foreshadow, qui concernent les caches des processeurs, RIDL et Fallout s’intéressent aux mémoires tampons internes aux processeurs. Autrement dit : un problème jugé « exceptionnel » l’an passé s’avère systémique.
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« Les processeurs sont devenus si complexes que les fabricants sont incapables de contrôler leur sécurité », poursuit-elle, « nous n’avons aucune idée du nombre de failles matérielles ”zero-day” encore exploitables.
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pour accélérer les opérations, les processeurs essayent d’anticiper la prochaine action, d’une manière qui peut être abusée par des applications malveillantes. Même si certains processeurs AMD et ARM sont vulnérables à certaines attaques, les processeurs Intel sont plus durement touchés. Et même si ces failles peuvent être exploitées sur tous les appareils dotés d’un processeur moderne, elles concernent plus particulièrement les serveurs, puisqu’elles peuvent franchir les limites des machines virtuelles et des conteneurs.
Or Intel est un acteur central dans le domaine du cloud computing, qui repose très largement sur le noyau Linux (dont Intel est, par une ironie cruelle, le premier contributeur). Les dernières failles exploitent des problèmes de conception du mécanisme d’hyperthreading d’Intel, qui permet d’exécuter deux opérations — deux threads — simultanées sur un seul cœur. Comme les deux threads partagent la même mémoire cache, une attaque bien conçue peut récupérer les données du thread voisin. Les barrières des applications, des machines virtuelles, et même de la Secure Enclave des processeurs Intel peuvent ainsi être franchies.
La communauté formée autour d’OpenBSD, un système UNIX particulièrement attaché à la sécurité, a réagi en désactivant complètement l’hyperthreading. ... mises à jour du noyau et du BIOS » : désactiver l’hyperthreading, ou mettre à jour le BIOS sans mettre à jour le système, « ne suffit pas » ... d’autres reviennent sur les mesures de « mitigation » ... déclaration-choc : « si vous utilisez un système stable, vous n’utilisez pas un système sécurisé ». Les distributions GNU/Linux suivent, peu à peu, l’exemple d’OpenBSD. Microsoft recommande, dans certains cas, de désactiver l’hyperthreading dans les environnements serveur qui utilisent des machines virtuelles. Et Apple ? Au-delà des mises à jour explicitement dédiées à Spectre et Meltdown, ou plus récemment à Zombieload, la firme de Cupertino n’a pas dévoilé ses intentions...