NAHEL : COMMENT MACRON A ENCORE TOUT RATÉ - JEAN FRANÇOIS BAYART
Publié Il y a 2 jours • 56 vues - 2+
La parution d'une tribune d'opinion en mai dernier dans les colonnes du quotidien suisse Le Temps, qui posait alors une question simple “Où va la France?”, a résonné partout dans le pays et même au-delà.
À l’époque, pour son auteur, le professeur et politologue Jean-François Bayart, “Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu”.
Notre journaliste @CemilSanli avait été le premier à l'avoir invité et reçu sur un plateau, pour un entretien alors ancré dans l'épisode "retraites et 49-3".
Depuis, nous sommes passés d’une contestation syndicale totale et très majoritairement pacifique, face à une réforme des retraites antidémocratique, à un soulèvement violent des quartiers dits populaires suite à la mort de Nahel, jeune automobiliste de 17 ans tué par balle par un policier à Nanterre.
Pour Jean-François Bayart, ces deux événements, et bien d’autres encore, sont liés et illustrent un “basculement français”.
Il revient alors avec un nouveau papier dans le même quotidien, comme pour répondre à sa propre question posée il y a à peine 2 mois : “On sait mieux où va la France”.
Jean-François Bayart est de nouveau l'invité de Cemil Sanli pour ce nouvel entretien d’actu.
0:00 Pré-intro
1:20 Introduction
2:45 Macron, le Poutine du Monde Libre?
7:24 La Bollorisation de la France
12:30 Les ingrédients du basculement
15:30 Nahel, une exécution extrajudicaire?
19:22 Un chercheur en colère
26:53 Le "retrait de l'Etat"
31:14 Nahel : Macron, président absent
35:40 Le pouvoir soumis à la Police
45:26 Un déclin Français?
50:44 Le spectre du confinement
56:06 Démocratie illibérale, ou autoritaire?
59:47 Une autre Police est-elle possible?
1:03:07 Fin
Visibilité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes bayart cemil entretien nael - Justice Macron Violences policières
Durée 1h 8min 59s
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Le véritable problème, c'est la doctrine du maintien de l'ordre ... procédures de médiation en Allemagne par ex ... inquiet de la haine de classe (séparatisme de la bourgeoisie) et de la bêtise ... jeunesse avait subi le confinement, en danger par la police ... économie morale ... illibéralisme ... extrême centre du directoire pas démocratique ... Macron s'inscrit là dedans ... en appelle à un sursaut citoyen ... nous sommes devant une révolution conservatrice ... réponse à l'échelle européenne ex en Pologne ...
Ndlr : voir aussi https://www.letemps.ch/opinions/debats/on-sait-mieux-ou-va-la-france
"
On sait mieux où va la France - Le Temps
OPINION. J’ai été accusé d’exagérer lorsque j’ai évoqué le basculement de la France; malheureusement la suite ne me donne pas tort, argumente le professeur de l’IHEID Jean-François Bayart
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Connu / TG le 07/07/23 à 15:58
1:29:02 - FRANCE - 114 k abonnés - 118 674 vues - 1 040 commentaires
▷ Jacques Généreux est professeur d'économie, une matière qu'il enseigne depuis près de trente-cinq ans. Pourfendeur de longue date du néolibéralisme et de l'absurdité des politiques économiques menée depuis 30 ans, Jacques Généreux a écrit de nombreux ouvrages fondamentaux pour proposer une économie plus égalitaire et rationnelle. Face au refus de nos élites de mettre fin au sabotage de la France, il explore dans son dernier livre "Quand la c*nnerie économique prend le pouvoir" une nouvelle thèse à la croisée entre l'économie et les sciences cognitives : celle de la bêtise.
Une interview par Olivier Berruyer, pour le média indépendant en ligne Élucid.
#Bêtise #Cerveau #Élucid
00:00:00 - 00:01:50 : Zapping
00:01:50 - 1:26:42 : Interview
1:26:42 : Question finale
Tr.: ... la politique, c'est des rapports de force ... TINA ... la bêtise n'est pas le contraire de l'intelligence, mais la suspension de l'effort pour se servir de son intelligence ... la bêtise bien ancrée ... puis tellement ancrée, qu'elle devient la connerie ... bien plus banale que la méchanceté ? ... la psychologie nous apprend que ... le cerveau fait pour la survie, la reproduction ... théorie argumentative de la raison ... le doute produit undésavantage compétitif ... bias de confirmation ... entêtement dans l'erreur ... banalité de la bêtise ... contraire de l'esprit scientifique ... biais de disponibilité ... économiser du temps de cerveau ... manquent des espaces de discussion ... biais de généralisation abusive ... macroéconomie / microéconomie ... biais égocentrique ... psychologie expérimentale ... défaut de la faculté empathique (se mettre à la placede l'autre) ... l'inconscient de classe résulte du biais égocentrique ... cadres sociaux de vivre ensemble partagés ... pour sortir du biais égocentrique ... biais d'attribution ... biais d'engagement ... une fois engagés dans une direction, propension à tout faire pour essayer pour amortir son investissement ... sophisme d'amortissement ... conséquence : urgence à restaurer les cadres sociaux hors compétition ... la compétition rend con ... stress, fatigue, épuisement ... effort d'intelligence tous les jours de sa vie ... travail, effort, donc enjeu politique. ... doués pour trouver les erreurs des autres ! ... ainsi progresse la science, la connaissance ... intelligence collective, débats de citoyens ... Jacques Testart (1939), biologiste français spécialisé dans la reproduction artificielle, engagé contre ce qu'il considère les dérives deson domaine. Il défend une science citoyenne ... Diversité de croyances pour délibérer dans le sens du bien commun. Convention citoyenne sur le climat ... Macron a fait du marketing politique, idem pour le Grand Débat. ... créer des cadres sociaux adaptés à l'émergence de l'intelligence collective ... avenir de la démocratie ... /Macron : aggravé par le rejet de la politique ... vote d'émotion, votes contre, pas rationnel ... Groupe Labes Yemma, multiculturel
Cinq ans après sa fondation,
Trois ans après le déclenchement de la crise économique mondiale,
Ars Industrialis publie un nouveau manifeste
MANISFESTE 2010
- Au mois d’avril 2005, au moment de la fondation d’Ars Industrialis, nous soutenions dans notre premier Manifeste 1 que le détournement systématique du désir vers les marchandises – organisé par le marketing à travers les industries culturelles – , et la soumission totale de la vie de l’esprit aux impératifs de l'économie de marché, qui en résultait, conduisaient « inévitablement, à terme, à une crise économique mondiale sans précédent » – au cours de laquelle le système présent du capitalisme se révèlerait être structurellement « autodestructeur ».
Cinq ans plus tard, la crise planétaire déclenchée en 2007 par l’effondrement du système des subprimes n’en finit plus d’étendre ses conséquences calamiteuses. Si la titrisation et les techniques financières de dilution de la responsabilitéauront été le catalyseur de la crise, celle-ci n’est pourtant pas seulement celle du capitalisme financier devenu essentiellement spéculatif, c’est à dire toxique – parce que jouant systématiquement le court terme contre le long terme. Bien plus largement, et bien plus gravement, c’est la crise du modèle consumériste tel que, reposant dès le début du XXè siècle sur l’instrumentalisation du désir (pensée par Edward Bernays qui instrumentalisait ainsi la théorie de l’inconscient de Freud, son oncle), il conduit irrésistiblement à la destructionde ce désir.
Ce que révèle la crise planétaire, qui marque la fin de la mondialisation entendue comme planétarisation du modèle consumériste, c’estque la destruction du désir par son exploitation consumériste conduit inévitablement à la ruine de l’investissement sous toutes ses formes– et en particulier, sous les formes de l’investissement économique, politique et social qui fondent l’économie politique – et qu’il y a un lien systémiqueentre le comportement pulsionneldu spéculateur et celui, tout aussi pulsionnel, du consommateur. Le désinvestissement est la conséquence massive du court-termisme néolibéral dont la crise révèle depuis trois ans les effets mortifères.
Comme le comportement du spéculateur – qui est un capitaliste qui n’investit plus – , le comportement du consommateur est devenu structurellement pulsionnel . Son rapport aux objets de consommation est intrinsèquement destructeur : il est fondé sur la jetabilité, c’est à dire sur le désinvestissement. Ce désinvestissement libère une pulsion de destruction dont la conséquence – en tant que destruction de la fidélité aux objets du désir, la fidélité mesurant la réalité de l’investissement dans les objets de ce désir – est la généralisation et l’articulation systémique et destructrice des comportements pulsionnels des consommateurs aussi bien que des spéculateurs telle qu’elle engendre une bêtise systémique2.
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L'Intelligence artificielle crée un monde ultracomplexe mi-réel mi-virtuel, qui exige des médiateurs humains extrêmement doués.
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L'IA entraîne une explosion des inégalités
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Si l'IA était dotée d'intelligence générale, elle se suffirait à elle-même, mais elle ne l'est pas, et sa bêtise est indirectement une machine à attiser le populisme.
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l'IA conduit au régime censitaire : Les gens capables de gérer cette complexité politico-technologique deviennent la nouvelle aristocratie
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IA friendly : Comme l'IA ne comprend rien, n'a aucun bon sens ni esprit critique, nous devons lui traduire le monde en le tagguant, ce qui accélère la fusion du réel et du digital
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biais de l'IA : Les IA génèrent un nombre explosif de biais que seules d'autres IA en coordination avec des super-experts humains pourront dépister et corriger