Le projet est financé ! 6 000 € requis 176 Contributeurs
6 400 € déjà collectés 107% financé
5 actualités / 176 contributeurs
... épicerie générale / des produits de qualité et sans emballages pour faire du bien à la planète autant qu’à votre porte-monnaie.
Mais c’est plus qu’une épicerie : c’est aussi un lieu où vous pourrez vous régaler en venant déguster les gourmandises concoctées sur place.
C’est aussi un lieu où vous nourrirez votre esprit à travers les événements et ateliers organisés tout au long de l’année pour petits et grands.
La pause est finie ? Pas de stress, vous pouvez rester sur place pour travailler dans nos espaces de coworking où bureaux et salle de réunion n’attendent que vous.
... un lieu où l’on partage un bon repas, des espaces de travail, des moments conviviaux et cette richesse inépuisable qu’est la connaissance.
Le porteur de projet
Pauline et Raphaël, 29 et 32 ans, parents de deux enfants de 6 et 2 ans. Engagés dans la vie associative et inspirés par la philosophie du petit colibri qui fait sa part, ils ont décidé de créer avec d’autres citoyens un lieu qui leur ressemble et qui réponde à plusieurs besoins. Aujourd’hui ils sont entourés de 40 coopérateurs, unis autour de valeurs qui comptent à leurs yeux : solidarité, partage, humanisme et protection de l’environnement
À quoi servira votre financement ?
... des produits frais de crèmerie grâce à l’achat d’une vitrine réfrigérée, et également de proposer des silos à vrac en verre (plus sains et plus beaux) de fabrication allemande plutôt que les silos plastiques d’importation américains.
Taillecavat (Gironde), reportage
Au cœur de la campagne bordelaise, une famille d’éleveurs laitiers a décidé de ne plus fournir l’industrie agroalimentaire et de nourrir les vaches intégralement à l’herbe. Ce changement de modèle de production vaut au Château Le Pis de produire aujourd’hui un lait d’exception.
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Dans les années 1980, il y avait 2.500 éleveurs laitiers en Gironde, il n’en reste que 63 aujourd’hui. ... la famille Mazière fait reproduire une race ancienne, la bordelaise, autrefois réputée pour les qualités gustatives de son lait. Dans les années 1890, elle est élue meilleure laitière de son époque. ... seule exploitation du département à pratiquer la monotraite, c’est-à-dire une seule traite par jour contre trois ailleurs. Nos vaches n’en ont pas besoin. On ne les pousse pas. On ne leur donne pas d’ensilage, ni de soja, pour qu’elles produisent plus », explique Lysiane Mazière. Les premières années, l’exploitation a vu ses chiffres chuter. La production moyenne par vache en Aquitaine est de 8.000 L par an et par vache , au Château Le Pis, c’est 3.600 L. « Si on parle quantité, on est les plus mauvais élèves d’Aquitaine ; en qualité, on est les meilleurs ! » assume fièrement Lysiane Mazière. Pour s’en sortir économiquement, la famille est passée à la vente directe et valorise par ailleurs son lait en fabricant des desserts. ... lait dit « cru » est en effet un lait simplement réfrigéré à 4 °C après la traite. Il ne se conserve que trois jours ... L’ensilage acidifie le lait. Quand les éleveurs ont commencé à nourrir leurs bêtes avec cet aliment (ici, c’était dans les années 1980), le lait est devenu imbuvable ... selon le docteur Dominique Angèle Vuitton, de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), le risque de contracter ces maladies est aujourd’hui quasi nul en raison des nombreux contrôles vétérinaires et de l’amélioration des conditions d’hygiène dans les élevages. La présence d’une flore lactique est en revanche nécessaire pour la santé. Par ailleurs, c’est aussi elle qui donne au lait ses qualités gustatives. ... L’exploitation est en conversion bio. Les résultats d’analyse sont tellement bons que l’organisme de certification leur a permis de gagner une année ...