Connu / TG le 6/02/25 à 14:39
53 min - Disponible jusqu'au 09/12/2025
Sous-titres Version originale Info et société Enquêtes et reportages Documentaires et reportages
Gros plan sur l'escalade vertigineuse du risque nucléaire depuis que la plus grande centrale du continent européen est tombée aux mains de la Russie, au début de la guerre.
Dans le sud-est de l'Ukraine, la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande de toute l'Europe, fait partie des territoires conquis par les troupes russes dans les premiers jours de l'invasion, tout début mars 2022. Ces dernières avaient au préalable occupé celle de Tchernobyl, non loin de la frontière avec la Biélorussie, avant d'en être chassées par l'armée ukrainienne. Assortie des menaces régulières de Vladimir Poutine sur une possible dévastation nucléaire, et des appels de certains de ses conseillers à recourir à l'arme atomique pour vaincre rapidement l'Ukraine, la guerre porte ainsi en germe une catastrophe qui dépasserait en ampleur celles de Tchernobyl et de Fukushima, en 1986 et 2011. La centrale a d'abord été visée par les tirs des assaillants, puis a fait l'objet d'un incendie d'origine indéterminée, avant que le gigantesque barrage de Nova Kakhovka, construit sur le Dniepr à une centaine de kilomètres en aval, ne soit détruit. Outre les immenses inondations occasionnées, son explosion, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, a fait craindre pour l'alimentation en eau de la centrale.
Arme fatale
Pour éclairer cet enjeu crucial du conflit, qui tend à être oublié chaque fois que décroît l’imminence du péril, Pavel Cherepin recueille les témoignages de deux anciens salariés ukrainiens – l'un expulsé après avoir été arrêté et torturé, l'autre ayant pris la fuite –, qui ont refusé de passer sous le contrôle du nouveau gérant russe de la centrale, Rosatom. Il confronte ces récits avec les analyses alarmantes de différents experts, dont le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a pu se rendre plusieurs fois sur le site à l'issue de difficiles négociations, et s'efforce de maintenir avec Moscou un dialogue vital. Rappelant que Zaporijjia fournissait à l'Ukraine près de la moitié de ses ressources énergétiques, ce documentaire montre aussi combien le chantage nucléaire constitue pour le bellicisme russe une arme potentiellement fatale.
Réalisation Pavel Cherepin - Année 2024
Connue / https://x.com/ARTEfr/status/1877762326310359338
Greenpeace France et Greenpeace Europe centrale et orientale (CEE) condamnent la destruction du barrage ukrainien ...
Connu / TG le 07/06/23 à 17:55
Risques nucléaires : à quand la fin du monopole des experts internationaux ?
La gestion internationale des accidents nucléaires, prétendument dépolitisée, ne va pas sans poser un certain nombre ...
Connu / TG le 20/03/23 à 12:24
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sur l'UNSCEAR et la monopole des "experts internationaux"
Frédéric Taddeï et ses invités débattent des grandes questions du XXIe siècle dans les #VisiteursDuSoir
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Connu / TG le 20/03/23 à 12:23
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Bernard Laponche face à l'ignoble Hervé Marchenaud sur C News, de 17minutes50 à 54 minutes (pour vous épargner du reste). Contester et nier le nombre des morts par les accidents nucléaires (et ainsi invisibiliser les risques de la radioactivité et d'autres conséquences économiques-sociaux et humaines) devient systématique ces jours-ci, c'est la méthode des révisionnistes.
-> https://www.youtube.com/watch?v=T1bn5ZKQuM0
Tr.: ... vibrations anormales enregistrées depuis 2018 -> ruptures de gaines -> contamination extérieure et pb de sûreté nucléaire en cas de séisme ...
Conséquences sur la filière :* idem sur Taishan 2 ; et possiblement sur autres epr finlande, etc
Nous demandons des garanties de sûreté. ...
Durée de lecture : 8 minutes Clés : Nucléaire Culture et idées Catastrophes nucléaires
Incendies, inondations, sécheresses à répétition. Malgré un monde instable dû au chaos climatique, l’État mise tout sur le nucléaire. Pas de panique, grâce à un « guide pratique pour les habitants d’un territoire contaminé », on surmontera en douceur tout accident. Une politique glaçante, estime notre chroniqueuse Celia Izoard.
Celia Izoard, journaliste et membre de la revue Z, a fait des études de philosophie et traduit des ouvrages critiques de la technologie moderne, dont 1984, de George Orwell (janvier 2021). Elle est aussi chroniqueuse pour Reporterre.
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Les canicules mettent en danger la possibilité même de contrôler ces installations dont une partie des équipements, notamment électriques et électroniques, ne doivent pas être soumis à une température de plus de 50 °C [2] : locaux des diesels de secours, locaux des pompes de traitement et de réfrigération des piscines abritant les combustibles irradiés [3]. C’est la raison pour laquelle on a dû arroser en urgence les murs de la centrale de Fessenheim au jet pendant l’été 2003. Enfin, plus de 1,6 millions de m3 de déchets radioactifs sont stockés en surface un peu partout sur les sites nucléaires du pays [4]. L’Agence de sûreté nucléaire (ASN) constate déjà que les opérateurs n’arrivent pas en temps normal à éviter qu’ils ne contaminent les milieux [5]. Qu’en sera-t-il en cas d’incendies ou d’inondations ?
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Par sa manière de démontrer qu’une catastrophe nucléaire n’est pas un drame, que tout est supportable « à condition de », ce manuel est glaçant
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Leur monde devient notre monde et l’impensable, notre vie quotidienne.
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Notes
[1] Depuis les canicules de 2003 et 2006, l’ASN autorise des rejets thermiques exceptionnels « si la sécurité du réseau électrique est en jeu ». Cf. Rapport de l’ASN sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2020, 2021, p. 302.
[2] « Pour éviter la surchauffe, EDF arrose un réacteur nucléaire en Alsace », AFP, 03/08/2003.
[3] L’Institut de radioprotection de sûreté nucléaire s’inquiète que « de nombreux matériels importants pour la sûreté présentent de faibles marges entre leur température maximale admissible et la température calculée dans les locaux qui les abritent », Avis n°2020-00010.
[4] Andra, Les Essentiels de l’Inventaire national des matières et déchets radioactifs, 2020, p. 14.
[5] Sur la gestion par Orano des déchets de la Hague, lire le Rapport de l’ASN sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2020, 2021, p. 302. À Cadarache, « des contaminations ont été mesurées dans le sol et les eaux souterraines » du fait de 28 000 m3 de déchets entreposés (CLI, n°43, mai-juin 2013).
Pollutions marines
Parmi les rebuts gisant au fond des océans, on trouve aussi des déchets radioactifs. Plusieurs pays, dont la France, ont contribué à leur immersion dans l’Atlantique. Si les sites sont bien répertoriés, ils ne sont désormais plus surveillés.
De 1946 à 1983, la communauté scientifique a jugé que déposer des déchets radioactifs sur les fonds marins était une « solution sûre », « car la dilution et la durée présumée d’isolement apportées par le milieu marin étaient suffisantes », retrace l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Cet établissement public à caractère industriel et commercial, chargé de la gestion des déchets radioactifs en France, réalise régulièrement l’inventaire national des matières et déchets radioactifs [1].
... le Conseil de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a obligé les pays membres à se soumettre aux directives et à la surveillance de l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN). En 1972, la convention de Londres interdit l’immersion de déchets fortement radioactifs. Un moratoire sur l’immersion des déchets est adopté en 1983, dans l’attente d’un examen global de la question. En 1993, les pays signataires décident d’interdire l’immersion de déchets radioactifs dans la mer, « davantage pour des raisons morales que scientifiques », ajoute Émilie Grandidier, chargée de communication à l’Andra
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Le dépotoir le plus proche des côtes françaises, la fosse des Casquets, à 15 km au nord-ouest du cap de La Hague (Manche), n’a donc paradoxalement pas été alimenté par la France. Mais par le Royaume-Uni et la Belgique, de 1949 à 1966, avant que l’AEN n’encadre les opérations.
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En 2000, Greenpeace a envoyé un drone explorer et filmer les fonds marins de la fosse des Casquets. Les images rapportées sont celles d’une effrayante décharge
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dans la Manche, via un pipeline long de 4 km qui s’enfonce à une soixantaine de mètres sous la mer, la centrale de retraitement des déchets nucléaires d’Orano à La Hague (Manche) continue à rejeter chaque année des liquides radioactifs « après traitement éventuel » [2]. En 2019, 609 432 mètres cube de ces liquides ont été déversés en mer.
80 min Disponible du 14/04/2021 au 19/07/2021 - Prochaine diffusion le mercredi 21 avril à 23:20
Et si une catastrophe nucléaire en France rayait le Luxembourg de la carte ? Un docu-fiction redoutablement efficace pour rappeler la menace de l’atome.
Depuis plusieurs années, le Luxembourg réclame à la France l’arrêt de la centrale lorraine de Cattenom, que 35 kilomètres séparent de sa capitale et dont il estime le système de sécurité défaillant. Mais Paris et EDF restent pour l’instant sourds à cette demande, la centrale, mise en service en 1986 pour une durée alors fixée à trente ans, produisant une part importante de l’énergie française. Ce différend a inspiré au réalisateur Julien Becker la matière de ce docu-fiction en forme de thriller d’anticipation. Qu’adviendrait-il si un accident à Cattenom déclenchait un jour une catastrophe de l’ampleur de celles de Tchernobyl ou de Fukushima ? Elle pourrait rayer de la carte du jour au lendemain le Luxembourg tout entier, avec ses 2 600 kilomètres carrés et ses quelque 600 000 habitants, ainsi que la langue, la culture et l'économie de ce pays crucial pour l’Europe. Contrainte d’évacuer, la population devrait alors abandonner le Grand-Duché au PIB impressionnant, siège de la Cour de justice de l’Union européenne. C'est l’hypothèse de ce scénario fictif, mais très documenté, qui, au-delà de la tragédie environnementale et de ses conséquences sanitaires, décrypte en détail, grâce à de nombreux témoignages d’experts, les répercussions économiques, politiques et culturelles d’un tel désastre.
Suite à des reproches de censure émis à l'encontre de ce film, vous trouverez en fin de page les liens vers les mises au point de la Chaîne ARTE, du pôle producteur Norddeutscher Rundfunk et du producteur et co-réalisateur Julien Becker.
Réalisation : Julien Becker Myriam T. - Pays : Luxembourg France - Année : 2021
En savoir plus
- Mise au point de la Chaîne ARTE https://www.arte.tv/fr/articles/mise-au-point-de-la-chaine-arte
- Mise au point du Norddeutscher Rundfunk https://www.arte.tv/fr/articles/mise-au-point-du-norddeutscher-rundfunk
- Mise au point de Julien Becker, producteur Skill Lab et co-réalisateur https://www.arte.tv/fr/articles/mise-au-point-de-julien-becker-producteur-skill-lab-et-co-realisateur
La tranche nucléaire russe Kola 1 pourra fonctionner jusqu’en 2033.
L’autorité de sûreté nucléaire russe Rostechnadsor a prolongé le permis d’exploitation de la tranche nucléaire Kola 1 de 15 ans, soit jusqu’au 6 juillet 2033. La tranche du type VVER-440/V230 avait été mise en service commercial en décembre 1973 et avait fêté tout récemment ses 45 ans de fonctionnement. La prolongation d’exploitation qui vient d’être accordée lui permettra de rester connectée au réseau 60 ans.
Quatre tranches nucléaires du type VVER-440 MW sont en exploitation sur le site de Kola, à environ 200 km au sud de Mourmansk ... fournissent ~60% de l’électricité de la région ... deuxième tranche nucléaire la plus vieille de Russie, juste après Novovoronej 4 (VVER-440/V179), mise en service commercial neuf mois plus tôt: le 24 mars 1973.
Source: Rosenergoatom
M.B./C.B. d’après un communiqué de presse de Rosatom du 9 juillet 2018
Articles sur le même thème:
10.01.2020 - Quatre nouvelles prolongations d’exploitation en Russie https://www.nuklearforum.ch/fr/actualites/e-bulletin/quatre-nouvelles-prolongations-dexploitation-en-russie
29.10.2014 - Russie: prolongation de la durée d’exploitation de Kola 4 https://www.nuklearforum.ch/fr/actualites/e-bulletin/russie-prolongation-de-la-duree-dexploitation-de-kola-4
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?bA3YFw
Connu / https://wegreen.fr/post/190607
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Francois Catzeflis a partagé un post dans le groupe Nucléaire & Renouvelables - Il y a 4 heures Public
saviez-vous que .... en 2019 les 4 réacteurs de la Centrale de Kola (proche de Murmansk) ont vu leur durée de fonctionnement prolongée à 60 ans .... we just cross fingers !
2 likes
Jean-Luc • Il y a 1 heure
Quelles sont vos sources ?
Sont-elles référencées dans la fiche wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Kola ?
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Benoit Duhourcq • Il y a 1 heure
Ca date de 2018, mais cette nouvelle (qui n'en ait pas vraiment une :P) indique une prolongation jusqu'en 2033 :
https://www.nuklearforum.ch/fr/actualites/e-bulletin/russie-une-nouvelle-prolongation-dexploitation-pour-kola-1 i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?bNeZEw
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Francois Catzeflis • Il y a 4 minutes
merci, Benoit - sachant que mes sources (réponse à Jean-Luc) sont: http://thebarentsobserver.com/industry/2016/03/rosatom-announces-700-mi…; et aussi: https://world-nuclear-news.org/Articles/Last-of-four-Kola-units-gets-extended-operation-li; bonnes lectures !
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Ndlr : située au nord-ouest de la Russie