https://twitter.com/Var_Matin/status/1658706919555571712
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Explosions la nuit, ballet incessant de camions, nuages de poussière... Riverains d’une carrière en reconversion, ces Azuréens vivent l’enfer https://t.co/VxTXiICUcT
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Connu / TG le 17/05/23 à 07:47
Le samedi 3 octobre, nous marcherons sur les aéroports, avec détermination et non-violence, pour la réduction du trafic aérien et la reconversion de ce secteur, en solidarité avec les salarié·es qui subissent une crise sociale due à des mauvais choix politiques.
Appel publié sur Reporterre ce jour
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Cette journée blanche sera l’occasion de faire passer notre message : nous ne voulons pas subir les conséquences dramatiques de l’inaction climatique, nous voulons préserver la santé de toutes et tous, les conditions de vie des générations présentes et futures. Choisissons dès maintenant la réduction du trafic aérien et la reconversion de ce secteur !
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Revivez le discours d'Éric Piolle hier soir lors de notre grand meeting du premier tour ! Ici c'est Grenoble ! ✊💚
https://www.grenobleencommun.fr/
Transcription : ... grenoble, nous sommes encore des pionniers, nous l'avons vu en visitant une entreprise, Novum Tech, qui reconvertie des véhicules thermiques en véhicules électriques. On touche là l'essentiel : ne plus jeter, reconvertir, recycler, ...
Nous aimions nous croire invulnérables. La réalité nous a rattrapés.
La crise sanitaire que nous traversons a interrompu brutalement le cours de nos vies. Elle a imposé le confinement de la moitié de la planète et perturbé toutes nos habitudes. Des millions de personnes ont perdu leur emploi. Beaucoup ont dû dire adieu à des proches. Avec la crise, nos préoccupations ont profondément changé.
Aujourd'hui, le gouvernement prend des mesures extraordinaires pour sauver des entreprises. Demain, il organisera la relance de l’économie. Mais la grande erreur serait de reconstruire notre monde en conservant les méthodes d’hier. Notre société s’est révélée fragile, alors que nous sommes face à de nombreux autres périls. En plus des crises sanitaires, les désastres écologiques nous menacent et les inégalités sociales nous rendent toujours plus vulnérables.
Regardons en face nos vulnérabilités.
La destruction de la biodiversité augmente considérablement le risque de pandémie. La déforestation et le braconnage créent une proximité forcée avec des animaux sauvages et nous exposent à des crises sanitaires. Nos systèmes de santé ne peuvent pas y faire face.
Certaines activités économiques conduisent à d’autres désastres environnementaux qui nous menacent directement. Les bouleversements climatiques, l’épuisement des ressources, les pollutions entraîneront inévitablement des situations parfois plus meurtrières que le Covid-19: pénuries alimentaires, canicules, catastrophes naturelles plus fréquentes, raréfaction de l’eau douce, mais aussi augmentation des inégalités, migrations climatiques, etc.
Nous appelons donc nos décideuses et décideurs à revoir nos priorités dans la reconstruction qui s’annonce pour éviter les catastrophes à venir.
Le temps est venu de garantir la pérennité des activités essentielles assurées par nos services publics.
Investissons massivement dans notre système de santé, dans l’éducation et dans la recherche. Revalorisons enfin ces métiers, plus que jamais nécessaires.
Le temps est venu de développer les activités et métiers nécessaires à une reconstruction écologique et sociale.
Investissons massivement, formons et créons des emplois dans les activités écologiquement et socialement responsables, comme la rénovation thermique des bâtiments et les transports décarbonés. Passons à des modèles industriels, agricoles et alimentaires de proximité accessibles à tous. Relocalisons les activités utiles à notre société sans pour autant bannir nos échanges avec le reste du monde.
Le temps est venu d’imposer le ralentissement des activités qui nous mènent à des désastres écologiques et sociaux.
Conditionnons strictement le sauvetage de certains secteurs, comme l’automobile, à l’alignement de leurs activités avec nos objectifs écologiques. Engageons les secteurs incapables d’y parvenir suffisamment rapidement, comme l’aviation et le tourisme de masse, à suivre des impératifs écologiques et sociaux très forts, et à réduire progressivement leur activité. Mettons en place ces mesures dans le respect des engagements climatiques pris par la France. Accompagnons également la formation et la reconversion des salariés qui ne doivent pas subir les conséquences des choix industriels effectués par le passé.
L’État vient de montrer qu’il est capable d’écouter la communauté scientifique et de mobiliser des moyens financiers exceptionnels lorsque la situation l’impose. En tant que citoyens, nous montrons que nous sommes capables d’accepter de changer radicalement notre mode de vie quand l'intérêt général est en jeu. Depuis 2019, la Convention Citoyenne pour le Climat prouve qu’un collectif réunissant des citoyens tirés au sort qui se forment aux questions écologiques peut faire des propositions constructives.
L’État doit désormais intégrer les enjeux écologiques et sociaux dans la reconstruction de notre société. Il est de son devoir d’associer la société civile aux débats et aux prises de décision qui vont avoir un impact décisif sur notre futur. Nous sommes nombreuses et nombreux à vouloir participer à la construction d’un avenir désirable.
Décideuses, Décideurs, il est temps d’agir !
Ils portent l'appel
Alter'Actions - Animafac - APF France handicap - Association Nationale des Etudiants en Médecine de France - Association négaWatt - Association pour la Protection des Animaux Sauvages - ATD-Quart Monde - Avenir Climatique - B.A.-BA FAEAP - Campus de la Transition - Citoyennes.ens Lobbyistes d'Intérêts Communs - Citoyens Pour Le Climat - CliMates - Colibris - Collège des Directeurs de Développement Durable - Comité 21 - Confédération Nationale des Junior-Entreprises - Convergence Infirmière - COP2 étudiante - Earth Uprising France - Emmaüs - Enseignant.e.s Pour La Planète - Entrepreneurs d'Avenir - Extinction Rebellion - Groupe ACR - FAGE - Fédération Nationale des Etudiant.e.s en Soins Infirmiers - FIDL - Filière Paysanne - Fondation Nicolas Hulot - Football et Ecologie - Forum Français de la Jeunesse - France Nature Environnement - Gilets Citoyens - Greenlobby - Groupe SOS Transition écologique - Il est Encore Temps - Institut Rousseau - Institut Veblen - Jeunes Ambassadeurs pour le Climat - La Fresque du Climat - Labos 1.5 - Latitudes - Les Greniers d'Abondance - Les Shifters - Low Carbon France - Makesense - Miramap - Mycelium - NOISE - Notre Affaire A Tous - On Est Prêt - Paris-Bascule - Pour un réveil écologique - Printemps Ecologique - Profs en Transition - REFEDD - Réseau Action Climat - Réseau Environnement Santé - Resilience - Sciences Citoyennes - SOS Maires - Together For Earth - Terra Nova - The Shift Project - UNEF - UNICEF France - Unis Pour La Planète - URIOPSS Nouvelle-Aquitaine - WARN - WWF - Yon A Lot - L'Un à l'Autre - Youth For Climate France
Mentions légales
édité par Soutien au collectif Pour Un Réveil Écologique, association loi 1901 déclarée auprès de la Préfecture de Police de Paris.
Immatriculation RNA : W751253612
Siège social : 19 rue du jour, 75001, Paris, France
Directrice de la publication : Claire Egnell, présidente de l’association “Soutien au collectif Pour Un Réveil Écologique”
L’Appel commun à la reconstruction est porté collectivement par les organisations listées dans le bandeau “Ils portent l'appel” du site.
Contact général : contact@appel-commun-reconstruction.org
Contact presse : Antoine Trouche, du collectif Pour un réveil écologique - press@appel-commun-reconstruction.org
Contact Protection des Données : contact@appel-commun-reconstruction.org
Hébergeur OVH
4 mai 2020
Texte relayé par https://blogs.mediapart.fr/patrickloiseleur/blog/070520/appel-commun-la-reconstruction
12.493 au 4/6/20 (16.907 au 14/1/22)
Auteur(s) : RESTONS LES PIEDS SUR TERRE
Destinataire(s) : Elisabeth Borne (Ministre de la Transition écologique et solidaire)
Tous concernés
Nous ne croyons plus que le monde puisse continuer sur le modèle mis en place depuis un demi-siècle.
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En conclusion :
Si des aides doivent être allouées au transport aérien c’est pour anticiper la reconversion des emplois actuels vers d’autres secteurs moins capitalistiques et plus respectueux de l’environnement.
« Le jour d'après ne ressemblera pas au jour d'avant ».
Même si pour certains, politiques ou citoyens, les perspectives sont encore confuses sur un mode de vie à inventer, une majorité de Français constatent que nous vivons une période charnière, un passage vers un autre modèle qui devra prendre en compte les effets destructeurs de certaines de nos activités, hyper-consommation, nourriture, inégalités, manque de résilience, finance, biodiversité, … et dérèglement climatique.
Osons ce futur, il suppose que l’état montre l’exemple et accompagne les français dans cette démarche.
Points de repères
Actuellement le transport aérien double tous les 12 à 15 ans en moyenne. Soit sur la période de référence 2005 - 2050 une progression d’un facteur 8.
Dans le même temps il devrait réduire ses émissions de 50%, pour atteindre la neutralité carbone à cette échéance.
A titre individuel l’empreinte carbone des Français de GES devra passer de : 11 tonnes en 2019 => à 2 tonnes en 2050.
(1) CORSIA : Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation
Soyez les héros de demain.
Merci à vous de partager cette pétition avec votre entourage.
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Ils ne changeront jamais ! #AlloRuffin, en direct d'Amiens, avec Caroline Fiat, Leïla Chaibi, Delphine Batho, Lucas Chancel... et vous !
Catégorie Actualités et politique 52 commentaires
Tr: ... D Batho travaille à l'élaboration d'un plan de reconversion de l'industrie aéronautique ++
Alternative
Luttes sociales
Les travailleurs de la centrale à charbon de Cordemais, en Loire-atlantique, veulent donner une seconde vie à leur outil de travail. En grève depuis dix jours, ils demandent un moratoire sur la sortie du charbon programmée en 2022, pour avoir le temps de préparer la reconversion de leur usine. Le projet qu’ils peaufinent depuis trois ans, prévoit de produire de l’électricité à partir de pellets issus de rebuts de bois, collectés localement en déchèterie ou amenés par bateau depuis des ports proches. Ils se penchent aussi sur la manière de réduire au maximum les pollutions, cancérigènes notamment. Mais pour l’instant, le ministère de la Transition écologique et solidaire ne semble pas vouloir en entendre parler. Récit.
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« Le prototype sur lequel ils travaillent ressemble à une grosse cocotte minute, décrit Jérôme, logisticien au sein de la centrale. On injecte de la vapeur à 300°C et 15 bars très rapidement. Cela permet d’éclater les fibres de bois et de chasser l’humidité. Le bois qui ressort devient hydrophobe. »
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Améliorer le bilan carbone grâce au transport maritime court