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Des barricades en feu devant l’usine Luxfer Gas Cylinders à Gerzat, le 22 janvier 2020. THIERRY ZOCCOLAN/AFP
La mobilisation des salariés, qui occupaient l’usine, a fini par payer. Le site industriel devrait générer à terme 200 emplois directs d’ici à 2028.
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pour secourir les malades du Covid en détresse respiratoire, le dossier Luxfer semblait incompréhensible. La mobilisation des salariés, qui occupaient l’usine, et des élus a fini par payer.
Après une étude industrielle et financière menée l’an passé, l’État, la région Auvergne-Rhône-Alpes et Clermont Auvergne Métropole ont annoncé vendredi soutenir un projet porté par Europlasma, spécialiste français du traitement et de la valorisation des déchets dangereux. Il vise la production de bouteilles d’aluminium destinées à la santé (oxygénothérapie) et à l’industrie, ainsi que la valorisation de matières premières issues du traitement des déchets de l’industrie de l’aluminium, la spécialité d’Europlasma.
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Chaque partie s’est engagée à accompagner Les Forges de Gerzat, nom de la nouvelle société, et à financer les 100 millions d’euros d’investissements
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Le début de la construction de l’usine est prévu en 2023 avec un démarrage de l’activité prévu courant 2024. Le site industriel devrait générer à terme 200 emplois directs d’ici à 2028. Trop tard pour les ex-salariés de Luxfer.
Connu / https://twitter.com/MathildePanot/status/1479772441102725123
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Collet Didier a aimé Mathilde Panot @MathildePanot · 8 janv.
Victoire ! #Luxfer va reprendre son activité de fabrication de bouteilles d’oxygène à usage médical. Bravo aux 136 salariés qui se battent depuis 3 ans pour garder ce fleuron industriel et ce savoir faire indispensable à l’intérêt général ! Cette victoire est la leur Poing levé
45 - 624 - 1500
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Ndlr: reprise ou création d'une nouvelle entreprise ? ACT
La photosynthèse est le processus utilisé par les plantes, algues et certaines bactéries pour exploiter l'énergie du soleil et la transformer en énergie chimique. La photosynthèse absorbe le dioxyde de carbone produit par les organismes respiratoires et réintroduit de l'oxygène dans l'atmosphère.
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L’essai clinique britannique Recovery a montré qu’un stéroïde bon marché et largement disponible réduit d’un tiers le nombre de décès chez les patients atteints d’une forme grave du Covid-19.
La dexaméthasone, un stéroïde peu coûteux et courant, pourrait sauver la vie des patients gravement malades du Covid-19, selon les conclusions de Recovery, un vaste essai clinique mené en Grande-Bretagne. Ce médicament est le premier à montrer un effet clair sur la mortalité liée au virus SARS-CoV-2, qui a tué plus de 430 000 personnes dans le monde. Ce stéroïde a réduit d’environ un tiers les décès chez les patients de l’essai placés sous respirateur artificiel à cause d’une forme grave du Covid-19.
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Près de 2 100 participants recrutés pour l’étude ont reçu de la dexaméthasone à une dose modérée de 6 milligrammes par jour pendant 10 jours, et leur évolution a été comparée à celle d’environ 4 300 patients ayant reçu des soins standard pour le Covid-19.
L’effet de la dexaméthasone a été le plus prononcé chez les patients gravement malades placés sous respirateur artificiel. Une amélioration, moindre, a aussi été constatée chez les patients qui recevaient juste de l’oxygène : leur risque de mourir a été réduit de 20 %. Le stéroïde n’a en revanche montré aucun effet sur les cas légers de Covid-19, c’est-à-dire les malades qui ne recevaient ni oxygène ni ventilation.
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L’utilisation de stéroïdes pour traiter les infections respiratoires virales telles que le Covid-19 a été controversée. Les essais de stéroïdes lors des épidémies de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et de MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient), causées par des coronavirus apparentés, n’avaient pas été très concluants, rappelle Peter Horby. Néanmoins, selon lui, étant donné la grande disponibilité de la dexaméthasone et certains résultats prometteurs des études sur les stéroïdes lors de précédentes épidémies, les chercheurs de Recovery ont estimé qu’il était important de tester ce traitement dans un essai clinique rigoureux. ... L’essai Recovery suggère qu’aux doses testées, les avantages de la dexaméthasone l’emportent sur les inconvénients potentiels. L’étude n’a révélé aucun effet indésirable du traitement. « Ce stéroïde peut être administré à pratiquement n’importe qui », déclare Peter Horby.
129 985 ont signé
Axel PERONCZYK a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) et à 1 autre
L'usine de Luxfer Gerzat est l'unique producteur européen de bouteilles d'oxygène médical. Pourtant il y a un an, la direction de Luxfer a décidé de fermer définitivement l'usine et de licencier tous les effectifs malgré des bénéfices en augmentation de 55%. La raison ? User de sa position de monopole et créer des retards d'approvisionnement pour forcer les clients à prendre des produits de plus basse qualité et d'augmenter ses prix de 12%. Sauf qu'aujourd'hui, le monde fait face à une épidémie de Covid-19 et il n'y a pas de vaccin. La seule possibilité pour les malades sévères est de survivre aux symptômes soit avec des respirateurs, soit via inhalation d'oxygène.
A cette heure personne n'est capable d'identifier si le stock actuel de bouteille d'oxygène est suffisant pour faire face à cette pandémie mondiale et la seule usine d’Europe reste pourtant à l'arrêt.
La direction du groupe Luxfer a tenté par 3 fois de détruire l'outil industriel pour empêcher tout redémarrage et ce sont les ex-salariés qui ont empêchés cette destruction.
C'est pourquoi les ex-salariés de Luxfer demandent la nationalisation définitive de cette usine pour un redémarrage immédiat.
2 756 ont signé
Axel PERONCZYK a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) et à 1 autre
L'usine de Luxfer Gerzat est l'unique producteur européen de bouteille d'oxygène médicale. Pourtant il y a un an, la direction de Luxfer a décidé de fermer définitivement l'usine et de licencier tout les effectifs malgré des bénéfices en augmentation de 55%. La raison ? C'était d'user de sa position de monopole et de créer des retards d'approvisionnement pour forcer les clients à prendre des produits de plus basse qualité et augmenter ces prix de 12%. Sauf qu'aujourd'hui, le monde fait face à une épidémie de Covid-19 et il n'y a pas de vaccin. La seule possibilité pour les malades sévères est de survivre aux symptômes soit avec des respirateurs, soit via inhalation d'oxygène.
A cette heure personne n'est capable d'identifier si le stock actuel de bouteille d'oxygène est suffisant pour faire face à cette pandémie mondiale et la seule usine d’Europe reste pourtant à l'arrêt.
La direction du groupe Luxfer a tenté par 3 fois de détruire l'outil industriel pour empêcher tout redémarrage et ce sont les ex-salarié qui ont empêché cette destruction.
C'est pourquoi ils demandent la nationalisation définitive de cette usine pour un redémarrage immédiat.
Les ostréiculteurs de l’étang de Thau ont du mal à faire le lien entre changement climatique et pollution de leur zone de travail.
D’un côté la Méditerranée, de l’autre l’étang de Thau. Au milieu, le lido reliant Sète et Marseillan, frontière naturelle entre l’eau douce et l’eau salée. Ce cordon sableux aménagé de douze kilomètres invite à s’engouffrer dans les interstices routiers pour découvrir les mas conchylicoles disséminés autour de la lagune vedette de l’Hérault. En ce mois de novembre, l’air marin souffle, les oiseaux migrateurs survolent les vignes roussies par la chaleur de l’été, particulièrement ardente. Pendant huit jours consécutifs, la température de l’eau du bassin de Thau a stagné à 29,5 °C, provoquant un épisode sévère de malaïgue, « mauvaises eaux » en occitan. Un été meurtrier pour les coquillages de Thau : 2 700 tonnes d’huîtres détruites (un tiers de la production annuelle) et 1 200 tonnes de moules (100 % de l’élevage). Aujourd’hui, 15 % de la production française d’huîtres provient de l’étang de Thau.
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La plupart des médias ont titré sur l’impact dévastateur du réchauffement climatique, mais la réalité est plus complexe que cela, à l’image de cet écosystème lagunaire aussi riche que fragile. Car la malaïgue est d’abord « une réaction chimique naturelle », s’empresse de rappeler chaque scientifique ou ostréiculteur interrogé. « Plus la température augmente, plus le métabolisme des animaux au sang froid comme les huîtres s’accélère soutenant leur croissance et induisant leur reproduction. Les huîtres consomment donc plus d’oxygène. Mais en parallèle, la lagune stocke moins ce précieux oxygène à cause de la chaleur qui diminue la solubilité des gaz dans l’eau. En l’absence de vent, cela peut provoquer un dysfonctionnement grave de lagune provoquant une anoxie (absence d’oxygène dans l’eau). Et dans ce cas le réacteur de vie s’emballe », explique Franck Lagarde, chercheur à la station sétoise de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).
Ces « mauvaises eaux », Annie Castaldo les a affrontées plusieurs fois. À quatre ans de la retraite, cette ostréicultrice est la troisième génération à élever des huîtres issues du milieu naturel dans le mas familial de Marseillan. Cet été, elle et ses proches ont « évité la catastrophe », mais ont tout de même perdu près de la moitié de leur parc. Pour elle, pourtant, « ce n’est pas symptomatique du réchauffement climatique », même si la malaïgue n’était plus apparue depuis douze ans et si elle ne peut nier la hausse de la température de l’eau. « Quand j’ai plongé en Méditerranée en octobre, l’eau était encore à 21 °C à 20 mètres ! Si elle continue de se réchauffer, les algues vont mourir, les herbiers aussi, alors que ce sont les poumons de l’étang. Mais il faut attendre de voir si le scénario se répète l’été prochain », tempère Annie, sans cesser de séparer les huîtres qui défilent sur le tapis roulant après avoir fait un tour dans la laveuse. En face d’elle, sa mère, âgée de 83 ans, acquiesce tout en remplissant les pochons d’huîtres.
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Clés : Écologie Réchauffement climatique