foire aux questions - Quelle est la dose de radioactivité dangereuse pour la santé ?
Connu / TG le 03/04/23 à 08:20
Catégories: Féminisme / Genre/ Rapports sociaux de sexe
L’une des raisons invoquées pour justifier la prostitution est le droit des hommes handicapés à avoir des relations sexuelles avec une prostituée. « Et les hommes handicapés ? Les hommes handicapés ont aussi le droit d’avoir des relations sexuelles, n’est-ce pas ? » disent-ils. Je pense qu’il est intéressant de noter que ce n’est pas un argument défendu par les […]
Tweet de Santé-COVID @C_A_Gustave · 8 déc.
1/18
Désolé pour le ton agacé des threads à venir mais entre les mêmes questions qui reviennent sans cesse, et surtout le même story telling variant après variant... Je commence à saturer+++, surtout quand ça fait >1 an qu'on alertait sur la situation actuelle...
5:12 PM · 8 déc. 2021·- 95 Retweets 13 Tweets cités 274 J'aime
2/18 Il serait temps de tenir compte des données déjà acquises par le passé pour anticiper toutes les conséquences des résultats dont on dispose aujourd'hui face à Omicron.
Certes ils ne sont pas complets, mais amplement suffisants.
Illustration avec la neutralisation...
3/18 Hier je vous disais cela : Citer le Tweet · 7 déc.
8/16
Par contre, cette protection ne sera probablement pas de longue durée. Puisqu'ils ont aussi un % important de leur NAbs qui devient inactif face à Omicron, c'est là encore l'équivalent d'un bon+++ dans le futur...
4/18 J'évoquais l'intérêt de la 3ème dose face à Omicron, permettant de maximiser les chances de rester protégé via la Flèche nord-estFlèche nord-estFlèche nord-est de production d'anticorps neutralisants (NAbs) induite par la 3ème dose et ~10x > à celle qui est obtenue après la 2ème dose...
5/18 Et j'ajoutais qu'il fallait par contre anticiper le fait que cette protection serait plus brève qu'espéré sans l'émergence d'Omicron, car malgré la 3ème dose, la neutralisation ne serait pas rétablie à 100%.
Pour illustrer, je parlais d'un "bon dans le temps"...
6/18 C'est-à-dire que bien qu'on produise 10x plus de NAbs après la 3ème Seringue, un % resterait inactivé par Omicron. Et donc au lieu d'avoir un allongement de protection maximal après 3ème dose, cet allongement sera raccourci, d'autant plus que le % de NAbs inactivés par Omicron Flèche nord-est
7/18 C'est exactement ce que l'étude de Francfort démontre :
https://twitter.com/CiesekSandra/status/1468465347519041539?s=20
Elle montre que 3 mois après le booster Pfizer, la neutralisation de Delta est encore de 95%, alors qu'elle n'est plus que de 25% contre Omicron...
Citer le Tweet Sandra Ciesek @CiesekSandra · 8 déc.
unsere ersten Daten zur
Neutralisation von Omicron versus Delta sind fertig: 2x Biontech, 2x Moderna, 1xAZ/1x Biontech nach 6 Monaten 0% Neutralisation bei Omicron, auch 3x Biontech 3 Monate nach Booster nur 25% NT versus 95% bei Delta. Bis zu 37fache Reduktion Delta vs. Omicron
8/18 Pour schématiser : dans les 2 cas votre booster date de 3 mois, mais face à Omicron, votre système immunitaire n'a plus qu'une efficacité qu'on observerait après de nombreux mois face à Delta Homme haussant les épaules
C'est comme si votre vaccination avait "vieilli" plus vite face à Omicron...
9/18 Mais on peut déjà en déduire une tendance pour l'efficacité vaccinale. Il faut tenir compte de ce qu'on a déjà constaté précédemment avec les autres variants et les presque 2 ans de recul sur la réponse vaccinale...
10/18 Avant Omicron, on a vu que la neutralisation virale (par nos NAbs) diminue fortement en 6 mois et devient très faible au-delà de 6 mois :
https://nature.com/articles/s41591-021-01527-y
Image
11/18 Et cela s'est traduit par une Flèche sud-est significative de protection contre les formes graves, perceptible dès 4 mois après la vaccination. Je ne redéveloppe pas, déjà cité+++ :
Citer le Tweet
Claude-Alexandre GUSTAVE @C_A_Gustave · 22 nov. En réponse à @AxL_R7 et @dperetti
Oui il y en a plusieurs : Données israéliennes, qataries, suédoises : https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1457679933292089344?s=20
Egalement publi récente israélienne : https://nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2114228
12/18 Donc on peut déjà anticiper les conséquences d'une neutralisation qui n'est plus qu'à 25% contre Omicron, 3 mois après le rappel = le % d'individus protégés par la vaccination va Flèche sud-est, et la durée de protection sera Flèche sud-est par rapport à ce qu'on attendait sans Omicron...
13/18 Ceci est une certitude. Le doute ne concerne que l'ampleur de ces Flèche sud-est.
Mais on en connaît déjà les conséquences = Flèche nord-est de la morbi-mortalité et Flèche nord-est de la tension hospitalière à nombre constant de contaminations...
14/18 Mais il ne faut pas oublier un autre phénomène, tout aussi, voire plus préoccupant, qui est la Flèche nord-est de transmissibilité d'Omicron.
Les 1ères données UK et danoises suggèrent une transmissibilité Flèche nord-est x2 par rapport à Delta :
Citer le Tweet Claude-Alexandre GUSTAVE @C_A_Gustave · 7 déc.
5/15
On passe ensuite à l'alerte britannique, cette fois accompagnée d'une modélisation aboutissant à une conclusion qu'on n'a vraiment pas envie de voir se concrétiser = R-eff à 3,47 !
(le R-eff de Delta est actuellement légèrement >1 au UK !... Visage souriant avec la bouche ouverte et une sueur froide)
https://twitter.com/AlastairGrant4/status/1468151959957950466?s=20
16/18 Il faut donc anticiper une dégradation de la situation sanitaire à court/moyen terme.
L'hôpital tire déjà la langue actuellement, avec Delta pourtant couvert à >90% par la vaccination de 90% des adultes...
Claude-Alexandre GUSTAVE
17/18
On sait déjà qu'Omicron sera plus transmissible = Flèche nord-est de la circulation virale (d'autant plus marquée qu'il sera majoritaire).
On sait aussi qu'il va échapper assez fortement à l'immunité = Flèche nord-est de la morbi-mortalité à nombre constant de contaminations...
18/18 Donc, le propos n'est pas d'alarmer/dramatiser comme on le dit régulièrement, mais simplement de prévenir. La dégradation est déjà écrite.
La surprise n'apportera rien de bon.
L'anticipation serait la bienvenue... pour une fois ! Homme haussant les épaules
Michael Cornaire @Michaelcornaire · 8 déc. En réponse à @C_A_Gustave
Merci pour toute cette démonstration , ne peut on pas espérer une immunité naturelle de la population par un omicron ultra contagieux (donc qui va aller chercher tout le réservoir des non vaccinés) mais peu virulent (cf Fauci) ? Donc l'omicron va peut être flinguer l'épidémie?
Claude-Alexandre GUSTAVE @C_A_Gustave · 8 déc.
Non, les propos de Fauci ont été très mal interprétés dans les médias. Je prépare un fil à ce sujet, les données sud-africaines ne montrent pas du tout une perte de virulence (leur CFR - Casa fatality Ratio - est actuellement à 10% avec Omicron !)
Ndlr : ce CFR est en fr "taux de létalité".
Les conclusions du rapport du GIEC – plus précisément de son Groupe de travail 1 – sont on le sait effrayantes tant elles décrivent un monde pris dans la catastrophe environnementale en cours. Cet article de Daniel Tanuro les analyse précisément et ouvre des perspectives radicales, anticapitalistes, seules à même d’empêcher le désastre.
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solution miracle : l’augmentation de la part des « technologies bas carbone » (nom de code pour le nucléaire, notamment les « microcentrales) et, surtout, le déploiement des dites « technologies à émissions négatives » (TEN – ou CDR, pour Carbon Dioxyde Removal), censées refroidir le climat en retirant de l’atmosphère d’énormes quantités de CO2 à stocker sous terre. C’est l’hypothèse dite du « dépassement temporaire du seuil de dangerosité » de 1,5°C.
Sur le nucléaire, inutile de s’étendre après Fukushima. Quant aux « technologies à émissions négatives », elles n’existent pour la plupart qu’au stade du prototype ou de la démonstration, et leurs effets sociaux et écologiques promettent d’être redoutables (on y revient plus loin). Qu’à cela ne tienne : on veut nous faire croire qu’elles sauveront le système productiviste/consumériste et que le marché libre se chargera de les déployer. En vérité, ce scénario de science-fiction ne vise pas avant tout à sauver la planète ; il vise avant tout à sauver la vache sacrée de la croissance capitaliste et à protéger les profits des plus grands responsables du gâchis : les multinationales du pétrole, du charbon, du gaz et de l’agrobusiness.
Le GIEC entre science et idéologie
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le résumé du GT1 cautionne l’idée que les technologies à émissions négatives pourraient ne pas être déployées uniquement pour capter les « émissions résiduelles » des secteurs où la décarbonisation est techniquement difficile (l’aviation par exemple) : elles pourraient aussi être mise en œuvre à une échelle massive, pour compenser le fait que le capitalisme mondial, pour des raisons qui ne sont pas « techniques » mais de profit, refuse de renoncer aux combustibles fossiles. Le texte continue d’ailleurs en vantant les avantages de ce déploiement massif comme moyen d’arriver à des émissions nettes négatives dans la seconde moitié du siècle :
« Le CDR conduisant à des émissions négatives nettes mondiales réduirait la concentration de CO2 atmosphérique et inverserait l’acidification de la surface des océans (degré de confiance élevé). »
Le résumé formule une réserve, mais elle est sibylline :
« Les technologies CDR peuvent avoir des effets potentiellement étendus sur les cycles biogéochimiques et le climat, ce qui peut soit affaiblir soit renforcer le potentiel de ces méthodes pour éliminer le CO2 et réduire le réchauffement, et peut également influencer la disponibilité et la qualité de l’eau, la production alimentaire et la biodiversité (degré de confiance élevé). »
En clair, il n’est pas certain que les TEN soient si efficaces que cela, certains « effets » pourraient « affaiblir (leur) potentiel pour éliminer le CO2 ». La dernière partie de cette phrase fait allusion aux impacts sociaux et écologiques : la bioénergie avec capture et séquestration du carbone (la plus mature des TEN à l’heure actuelle) ne pourrait réduire significativement la concentration atmosphérique en CO2 que si une superficie égale à plus d’un quart des terres en culture permanente aujourd’hui servait à produire de la biomasse énergétique – au détriment des réserves en eau, de la biodiversité, et/ou de l’alimentation de la population mondiale1.
Ainsi, d’un côté le GT1 du GIEC se base sur les lois physiques du système climatique pour nous dire que nous sommes au bord du gouffre, sur le point de basculer irréversiblement dans un cataclysme inimaginable ; de l’autre, il objective et banalise la fuite en avant politico-technologique par laquelle le capitalisme tente, une fois de plus, de reporter devant lui l’antagonisme irréconciliable entre sa logique d’accumulation illimitée du profit et la finitude de la planète. « Jamais un rapport du GIEC n’aura laissé sourdre à ce point l’angoisse suscitée par l’analyse scientifique des faits à l’aune des lois incontournables de la physique », écrivions-nous au début de cet article. Jamais non plus un tel rapport n’aura illustré aussi clairement qu’une analyse scientifique qui considère la nature comme un mécanisme et les lois du profit comme des lois physiques n’est pas vraiment scientifique mais scientiste, c’est-à-dire, partiellement au moins, idéologique.
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lire le rapport du GT1 du GIEC en ayant à l’esprit qu’il est à la fois la meilleure et la pire des choses ... diagnostic rigoureux ... La pire, parce qu’il sème à la fois la peur et l’impuissance ... Son idéologie scientiste noie l’esprit critique dans le flot des « données ». Elle détourne ainsi le regard des causes systémiques, avec deux conséquences : 1°) l’attention se focalise sur les « changements des comportements » et autres gestes individuels – pleins de bonne volonté mais pathétiquement insuffisants ; 2°) au lieu d’aider à combler le fossé entre conscience écologique et conscience sociale, le scientisme l’entretient.
Écologiser le social et socialiser l’écologie est la seule stratégie qui peut arrêter la catastrophe et faire renaître l’espérance d’une meilleure vie. Une vie du prendre soin des personnes et des écosystèmes, maintenant et dans une vision de long terme. Une vie sobre, joyeuse et chargée de sens. Une vie que les scénarios du GIEC ne modélisent jamais, où la production de valeurs d’usage pour la satisfaction des besoins réels, démocratiquement déterminés dans le respect de la nature, remplace la production de marchandises pour le profit d’une minorité.
Article écrit pour le site de la Gauche anticapitaliste (Belgique)
Photo: G. Blevins, Reuters
Connu / https://twitter.com/SRContretemps/status/1425104122932563975
Ndlr : tant que le GIEC et l'IPBES N'AURONT Pas fusionné dans une approche holistique et holomidale on aura des pb ? ACT
Le variant delta est de mieux en mieux connu. Le moment de faire le point sur sa contagiosité et sa dangerosité.
...
Source
Tracking SARS-CoV-2 variants
SARS-CoV-2 variants of concern and variants under investigation in England
5 Things To Know About the Delta Variant
Effectiveness of COVID-19 vaccines against the B.1.617.2 variant
Patients admitted to hospital
UK total
Ndlr :
- il n'est pas précisé le taux de contagiosité pour une personne vaccinée, dommage.
- que des sources en anglais...