Compactés, vitrifiés, bétonnés, enchassés dans un conteneur en acier… Les déchets nucléaires dits « de moyenne et haute activité à vie longue » constituent un incontournable dès lors que l’on s’interroge sur la place de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique. Ceux-ci, contrairement à nombre de déchets toxiques (métaux lourds, par exemple) ont le bon goût d’avoir une dangerosité qui décroît continuellement au cours du temps.
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Il n’est pas physiquement possible de mettre fin à leur existence – y compris en arrêtant d’en produire, car cela sera sans effet sur la grosse quantité déjà produite. Ne sont donc envisageables que deux issues : accélérer leur décroissance, ou les isoler du monde vivant le temps que celle-ci opère naturellement. Soit en les confinant, soit en les éloignant, éventuellement, les deux.
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Cigéo ...
Accélérer la décroissance ... transformer d’un coup de neutron l’iode 129, présent dans les déchets de haute activité avec une demi-vie qui se compte en millions d’années, en iode 130, d’une demi-vie d’une demi-journée. C’est ce dont on a pu parler dernièrement avec les lasers révolutionnaires conçus par Gérard Mourou et ses associés, prix Nobel de physique 2018. ...
Confiner les déchets nucléaires ... stockage géologique… Ou son cousin : le stockage en forage. ... enjeux de sûreté https://lenergeek.com/2018/07/05/surete-nucleaire-recherche-cea-irsn-edf-cabri-vercors/
Tristan Kamin est ingénieur d’études en sûreté nucléaire. Retrouvez sa page Twitter sur https://twitter.com/TristanKamin
Ndlr : comme l'indique le commentaire xxx, stocker en sub-surface est éludé par l'article, pourquoi ? ACT