Accueil / Idées et Débats / Tribunes
TRIBUNE
Jean-Luc Mélenchon: élisez-moi Premier ministre pour une reparlementarisation
Article réservé aux abonnés
Election Présidentielle 2022dossier
TRIBUNE
Législatives: Jean-Luc Mélenchon, le chaos pour politique générale
Pour Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, l’insoumis propose une fable constitutionnelle faite «de bric et de broc», «expression d’un ego-trip navrant».
Tribunes26 mai 2022abonnés
«Choix de raison» ou «non-événement politique»: les journaux ne débordent pas de superlatifs pour saluer la nomination d’Elisabeth Borne
Politique17 mai 2022
Jean Castex a présenté sa démission et celle de son gouvernement
Politique16 mai 2022
voir tous les articles sur Election Présidentielle 2022
Dossiers liés
Élections législatives 2022
Pour le leader de La France insoumise, et homme fort de la Nouvelle Union populaire, écologiste et sociale, les législatives sont l’occasion de démanteler le présidentialisme et faire de la majorité parlementaire le pivot politique du pays. Un pas vers la VIe République ?
Emmanuel Macron et Jean-Luc Melenchon au Palais de l'Elysée à Paris, le 6 février 2019. (Denis ALLARD/Photo Denis Allard pour Libérat)
par Jean-Luc Mélenchon, député La France insoumise, ex-candidat à la présidentielle.
publié le 26 mai 2022 à 17h40
Le lancement de notre campagne législative s’est fait à l’occasion d’une émission de télévision située pourtant entre les deux tours de l’élection présidentielle. Il s’agissait d’utiliser un contexte pour repartir à la conquête démocratique du pouvoir malgré notre élimination du second tour. Nous partions de l’observation de l’état d’esprit du grand nombre à la suite des résultats du premier tour de cette élection. Six mois auparavant, nous étions donnés inexistants et la gauche en voie d’extinction. Là, stupeur des commentateurs : notre candidature échouait de très peu à passer la barre d’entrée au second tour. Et on découvrait que l’ensemble de nos votes ajoutés à ceux des partis de la gauche traditionnelle constituaient un bloc électoral à peu près équivalent à celui de la majorité de la droite et des libéraux d’un côté, et de l’autre à celui de l’extrême droite.
Un tel tableau montrait que le second tour de la présidentielle se déroulerait entièrement comme une élection par défaut. Il produirait une présidence sans mandat. C’est-à-dire qu’il ne purgerait aucune des tensions du pays et n’installerait au…
Il vous reste 74% de l’article à lire.
Libération réserve cet article à ses abonnés.
6 941 vues - 941 - 769 k abonnés - 105 commentaires
Le samedi 21 mai 2022, Jean-Luc Mélenchon était présent à la marche annuelle contre les pesticides et l'agrochimie. Il a pris la parole pour rappeler le besoin de recherche fondamentale pour déterminer la responsabilité du chlordécone dans d'autres maladies. Il a aussi appelé à traiter les conséquences de l'empoisonnement aux pesticides de manière genrée car les conséquences ne sont pas les mêmes pour les femmes et pour les hommes. Il a appelé à des mesures de protectionnisme écologiques, en particulier pour les Outre-mer.
Le leader de la France insoumise a rappelé que les désormais ministres de l'Agriculture et de l'Écologie avaient voté contre l'interdiction du glyphosate quand ils étaient députés, et que, contrairement à sa promesse de campagne, Emmanuel Macron n'a pas interdit le glyphosate mais repoussé son interdiction à dans 5 ans, moment où l'interdiction sera de nouveau discutée.
Jean-Luc Mélenchon a aussi rappelé que le glyphosate était présent dans les urines de 90% des Français.
Enfin, il a affirmé que pour interdire d’urgence les pesticides comme le Glyphosate, il fallait voter pour la NUPES aux élections législatives du 12 et 19 juin.