Pour défendre des zones sauvages ou agricoles, des citoyens créent des ZAD pour occuper ces terres ou des collectifs pour les racheter. Ici, tout un village s'est mis à racheter des terres de façon collective.
Habitants de Trémargat membres de la SAGA (Société Autogérée d'activités)• Crédits : Inès Léraud
A Trémargat, dans les Côtes-d’Armor, un village où les quelque deux cents habitants sont âgés en moyenne de trente ans, la mairie a initié en 2013 une SCI (Société Civile Immobilière) pour acquérir les terres dans et autour de la commune.
La terre va appartenir aux habitants et ils pourront donc la gérer de façon collective. Ça a un sens idéologique assez fort.
Les producteurs locaux peuvent ainsi continuer leurs activités, souvent de l’agriculture biologique, et écouler leur production localement.
Nous distribuons tous nos légumes dans les alentours : l’épicerie et les restaurants du village les achètent et les enfants les mangent dans la cantine du village voisin.
Habitants de Trémargat membres de la SAGA (Société Autogérée d'activités)
Habitants de Trémargat membres de la SAGA (Société Autogérée d'activités)• Crédits : Inès Léraud
Merci à Bruno Jégou, Alain le Flohic et Claude, Baptiste Gilbert et Anne-Marie, Marilia Petite et Pauline. Ainsi qu’Éric Hamon, conseiller municipal.
En savoir plus
Lien vers le site de l'association "Terre de liens" https://terredeliens.org/-un-mouvement-trois-piliers-.html
Lien vers un article du site Reporterre Les zadistes veulent acheter les terres de Notre-Dame-des-Landes https://reporterre.net/Les-zadistes-veulent-acheter-les-terres-de-Notre-Dame-des-Landes
Transcription : ... un squatt a permis de proposer un projet pour valoriser un local d'entreprise abandonnée, aux habitants. Ça a permis à chacun d'incuber ses idées et des réaliser ses projets réparation de voiture, etc
Cinq mois après l’évacuation partielle de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, ses habitant·e·s appellent leurs soutiens à revenir sur la zone les 29 et 30 septembre afin de défendre l’usage collectif des terres. Pour la chercheuse Sarah Vanuxem, la propriété de la terre peut se fonder en droit sur la faculté d’habiter.
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ils ont un « droit à l’existence » même s’ils n’ont pas la « propriété territoriale ». Surtout s’ils ont pris soin de la terre et ont permis à l’État de respecter les lois et les règlements qui lui incombent. Celui qui est incontestablement privilégié par rapport à une terre, parce qu’il en est le dénommé « propriétaire », ne saurait, dans cette vision, méconnaître entièrement le droit de la communauté des habitants sans titre.
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Faire des Cabanes
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https://vimeo.com/291501146