Fête de l’Humanité 2024
Clés : Agoras de l'humanité ; Fête de l'Humanité 2024 ; francois ruffin ; Gauche en débat
Comment unir les classes populaires ? Le débat organisé entre François Ruffin, Raphaël Arnault, Marie Pochon et Nicolas Sansu à l’Agora de la Fête de l’Humanité a créé beaucoup de remous. Le plus souvent à partir de courts extraits partagés sur les réseaux sociaux qui ne reflètent pas la qualité des débats. Si les échanges ont été vifs, les quatre députés se sont échinés à « tout mettre sur la table » pour répondre à cette question vitale pour la gauche. Le débat n’a malheureusement pas été capté en vidéo, mais nous vous proposons l’intégralité des échanges en audio, pour vous faire votre propre opinion sur la teneur de la discussion : ferme, sans faux-semblant, mais constructive.
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« Unir les classes populaires » : à la fête de l’Huma, Raphaël Arnault et François Ruffin clarifient leurs désaccords
Face à l’extrême droite, ne rien lâcher !
C’est pied à pied, argument contre argument qu’il faut combattre l’extrême droite. C’est ce que nous tentons de faire chaque jour dans l’Humanité.
Face aux attaques incessantes des racistes et des porteurs de haine : soutenez-nous ! Ensemble, faisons porter une autre voix dans ce débat public toujours plus nauséabond.
Tr.: ... nous avons obtenu un sursis ni plus ni moins ... droitisation par le haut, notamment les médias ... Ruffin : la violence de la parole fait perdre des voix ... décence, bon sens ... il nous fait des lieux pour poser ces débats ...
Ndlr : N. Sansu est maire et membre du PCF.
Raphaël Arnault @ArnaultRaphael
Point sur le Royaume-Uni 🇬🇧 depuis les mobilisations antifascistes de ce mercredi soir :
La quasi totalité des attaques de l’ext-droite ont dû être annulées, et les rares tentatives ont été avortées rapidement en direct.
On peut le dire c’est une belle victoire mais… [1/13] ⤵️
4:34 PM · 11 août 2024 · 252,2 k vues
- on a quand même une sacrée problématique de réactivité pour les mobilisations antifascistes en Europe.
Il aura fallu quasi 2 semaines d’émeutes et de ratonnades racistes pour que l’on réagisse enfin.
Notre camp ne se mobilise que trop tardivement à chaque fois et ce… [2/13] ⤵️
- partout en Europe. C’était la même chose il y a quelques mois en Irlande, en Espagne mais aussi en France avec plusieurs tentatives (heureusement pas encore au même degré que ce qu’on a vu au 🇬🇧 mais ça nous pend au nez).
Chaque fois que nous les laissons mener leurs… [3/13] ⤵️
- horreurs ils se renforcent fortement. Cela leur permet d’imposer, une fois n’est pas coutume, leurs thématiques racistes dans la société. Tentant d’opposer les communautés entre elles.
Si pour l’instant les suprémacistes blancs sont bien seuls dans cette optique,
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- ils pourraient, à force de leurs violences et toute la propagande de leurs idées, bien réussir à développer et entraîner d’autres suprémacistes dans la bataille. Et là ce serait un carnage, la guerre quoi.
Ces violences permettent aussi de donner une confiance… [5/13] ⤵️
- inestimable à tout un tas de personne, des franges racistes les plus marginalisées et radicalisées de la société. Jusqu’ici ces gens étaient isolées, aujourd’hui, grâce aux violences, ils s’organisent et pour une partie d’entre eux, plus durablement dans des milices.
[6/13] ⤵️ - La violence n’est pas seulement un moyen d’expression (comme pour d’autres mouvements politiques) mais il faut bien cerner qu’elle est structurante pour un mouvement fasciste.
Elle permet de recruter, d’exister, et surtout d’appliquer l’essence même de leur programme.
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- Voilà pourquoi il est plus que nécessaire de les empêcher, de façon la plus immédiate possible, de mener leurs attaques et de se structurer en milices.
Une situation donc d’autant plus frustrante avec ces mobilisations au 🇬🇧, lorsque l’on agit assez largement…
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- il n’y a plus personne en face.
Alors que tout le monde pensait la situation incontrôlable, elle devient plus que contrôlable lorsqu’on réagit sérieusement.
La responsabilité à nos organisations…
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- diverses et variées qui, durant trop longtemps, ont jugé l’antifascisme seulement comme une lutte folklorique, laissant bien seuls les rares éléments de notre camp à s’engager dans cette lutte (des fois qui volontairement s’auto-marginalisés et l’antifascisme par…
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- la même occasion).
Mais j’espère que tout le monde l’a compris il est loin d’être trop tard.
Nous avons encore énormément de ressources, et malgré toute la propagande de dingo h24 à la télé, le soutien de leurs copains milliardaires (Musk, Bolloré…), des gvts…
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- qui se radicalisent toujours plus, et bien on a prouvé qu’on était encore majoritaire dans la société et surtout que leurs milices fascistes ne font toujours pas le poids quand notre jeunesse se mobilise.
Nous avons donc le devoir, et c’est ce que nous tentons avec… [12/13] ⤵️
- la Jeune Garde (mais nous n’y arriverons pas seul), d’offrir les meilleurs outils possibles à notre camp et surtout notre jeunesse pour pouvoir résister le plus efficacement possible face aux offensives de l’extrême-droite.
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118 k abonnés - 1,1k+ - 16 155 vues - 168 commentaires Diffusée en direct le 13 juin 2024
On se retrouve ce soir à 19h :
Les invités :
- Sarah Ichou, directrice du Bondy Blog
- Mathieu Molard, rédacteur en chef de StreetPress
- Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune Garde
- Stefano Palombarini, économiste
- Rachel Kéké, députée LFI
- Gwenn Thomas-Alves, président de l'Union Syndicale Lycéenne
- Clément Verde, Co-animateur du Pôle des groupes d’action de la France insoumise
La Contre Matinale
Clés : Politique ; Violences sexistes et sexuelles
Podcast
Un trouble fête à la NUPES, violences sexuelles et pouvoir | Contre-matinale #143
Cette émission est aussi disponible en version audio.
Un trouble fête à la NUPES, violences sexuelles et pouvoir | Contre-matinale #143
Retrouvez la 143ème édition de la Contre-Matinale du Média TV, présentée ce jeudi 19 mai par Théophile Kouamouo et Cemil Sanli…
Au programme de la 143ème édition de la Contre-Matinale du Média TV, présentée ce jeudi 19 mai par Théophile Kouamouo et Cemil Sanli…
· Titrologie :
Retrouvez la traditionnelle rubrique dans laquelle nous analysons les unes de la presse mainstream et revenons sur leur vision de l'agenda médiatique. Puis, un petit focus sur différents contenus proposés par nos camarades de la galaxie des médias indépendants et alternatifs…
· L’invité Raphaël Arnault :
Raphaël Arnault était le porte parole du groupe Jeune Garde Antifasciste. Il s’est déclaré candidat aux législatives le 16 mai, pour une “gauche sociale, écologique et populaire” dans la deuxième circonscription du Rhône. Il est l’invité de Théophile Kouamouo.
· Violences sexuelles et pouvoir :
Alors que le tapage médiatico-politique contre la FI se poursuit un peu près partout avec la délicatesse d’un marteau piqueur, un traitement de faveur manifeste, et indécent, est réservé au parti macroniste. Nous venons de voir son patron, Stanislas Guérini, a pris la défense hier matin de Jérôme Peyrat (pourtant condamné par la justice pour violences conjugales) avant que celui-ci retire finalement par lui-même sa candidature hier soir. Néanmoins, le parti présidentiel est à l’aise pour défendre des profils soit problématiques, soit condamnés pour faits de violences notamment sur les femmes.
Cemil veut ici creuser une question de fond. Loin du commentaire politicien immédiat et souvent futile, se demander ce que ces affaires de violences sexistes et sexuelles dans des milieux de pouvoir tels que les médias, la politique, le cinéma, de la musique, des vedettes d’internet aussi… racontent de notre société ? Aucun milieu ne semble être épargné. Des milieux d’hommes, certes, mais surtout de pouvoir. De domination. Y a-t-il alors un lien de corrélation entre le pouvoir et les violences sexuelles chez les hommes ? Et, peu importe si oui ou non, comment remédier à ce fléau ? Pour tenter de répondre à ces questions, Cemil reçoit Léa Chamboncel, podcateuse politique féministe et autrice de "Plus de femmes en politiques !" ; et Geneviève Fraisse, philosophe de la pensée féministe et autrice de "A côté du genre".