Connu et indexé à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?sysa6g
1 784 vues - 35 - 1 - 34 abonnés
Enregistrement de la séance des Grands débats École de Paris – ENGIE du 15 septembre 2020 avec Didier Holleaux, directeur général adjoint d'ENGIE et Jean-Marc Jancovici, associé-fondateur de Carbone 4, président de The Shift Project et professeur à MINES ParisTech.
Les chemins de la transition énergétique ne sont pas aussi clairement tracés qu’on ne l’entend souvent. Les conflits d’objectifs sont en particulier arbitrés avec des visions différentes. Sur les modalités elles-mêmes, les avis diffèrent : le nucléaire représente-t-il une marge de manœuvre décisive ou un modeste contributeur à la transition énergétique ? les territoires doivent-ils jouer un rôle marginal dans une planification centralisée ou un rôle essentiel dans une vision multipolaire et multi-échelle ? miser massivement sur l’électrification est-il le prérequis d’une transition efficace ? quel rôle doivent jouer les énergies renouvelables non électriques (biomasse, biogaz, géothermie, solaire thermique…) ? la sobriété énergétique est-elle vraiment un levier d’action décisif ?
9 commentaires dont
Damien Prevot il y a 1 semaine
très bon débat et même parfois drôle (petite pique involontaire (?) de Didier Holleaux sur modestie de Jean-Marc Jancovici :-). Globalement JMJ est plus sur les grands ordres de grandeur et sur ce qu’il faudrait faire dans un monde à économie dirigée alors que DH parle plutôt de multiples exemples particuliers qui doivent aller dans le bon sens mais ne donnent aucune garantie d’être suffisants. JMJ qui se base donc sur les grands principes présente néanmoins quelques contradictions (apparentes?) : il indique qu’il faut mettre en place une économie de guerre (si on veut limiter à 2°C) mais juge pourtant infaisable la simple mise en place d’une taxe sur le CO2 pour des questions un peu accessoires de bonne gestion budgétaire, de même il peste sur les excès de communication faits par les anti-nucléaires sur les rares accidents nucléaires sans donner les vrais chiffres significatifs du nombre de morts par énergie mise à disposition qui sont très faibles par rapport au charbon mais dit en fin de débat que le CCS ne se développera pas en utilisant le même type d’argument c’est à dire un accident unique (celui du lac Nyos) qui en fait a très peu à voir avec le CCS (c’était une éruption naturelle de CO2) mais sans donner les « vrais » chiffres significatifs qui seraient par exemple le nombre de morts par million de t de CO2 traitées.