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À la convention de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale ce samedi 7 mai, Jean-Luc Mélenchon a convoqué les événements marquants de l'Histoire de la gauche pour souligner un accord historique.
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Le 7 mai 2022 se tenait la Convention de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale à Aubervilliers.
Manon Aubry a commencé par rappeler que cet événement était historique, avec la présence de représentants de différents mouvements politiques réunis derrière un programme ambitieux pour les élections législatives des 12 et 19 juin. Manuel Bompard a souligné que la Convention marquait officiellement le début de cette campagne et que la victoire était à portée de main.
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a ensuite appelé les Français à voter pour le programme qui sera proposé par l’Union populaire en juin afin d’aller chercher la victoire ensemble. Aurélie Trouvé a expliqué qu’en envoyant Jean-Luc Mélenchon à Matignon cela permettrait d’avoir la retraite à 60 ans, le SMIC à 1 400€ ou encore le blocage des prix.
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français, s’est ensuite exprimé à la tribune pour dire qu’il était possible, grâce à la nouvelle Union populaire, de battre Emmanuel Macron à l’Assemblée nationale et qu’il s’agissait d’un immense espoir pour tous les salariés, les retraités, les familles et la jeunesse.
Le secrétaire national d’EELV, Julien Bayou, a abordé le thème de l’urgence climatique, en expliquant que grâce au programme proposé sous la bannière commune, il sera enfin possible de relever ce défi majeur.
Mathilde Panot a pris la parole pour annoncer que les députés de l’Union populaire nouvellement élus redonneront toute sa dignité à l’Assemblée nationale et en feront un lieu du peuple.
Clémence Guetté a ensuite évoqué le programme, qui constitue la base de l’accord pour une Nouvelle Union Populaire. Elle a indiqué qu’il s’agissait d’un programme de gouvernement avec des marqueurs de rupture pour changer la vie des gens à partir du 19 juin. Plusieurs intervenants sont ensuite revenus sur ces marqueurs forts qui seront partagés pendant la campagne des législatives.
Jean-Luc Mélenchon a enfin prononcé un discours en clôture de la Convention. Il a souligné que c’était une nouvelle page de l’Histoire politique de la France qui était en train de s’écrire. En effet, c’est la première fois dans l’Histoire de France qu’il y a un accord global avec un candidat commun dans toutes les circonscriptions. Il a indiqué que cela doit permettre de rompre avec ce système qui pille la nature et épuise les êtres humains.
Il a appelé à ce que la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale soit une force pérenne qui dure davantage qu’une élection par la camaraderie et la fraternité. Il a précisé que cette Nouvelle Union Populaire était un parlement, que chaque composante aurait un groupe à l’Assemblée nationale et qu’un intergroupe permettra de réunir l’ensemble des forces.
Il a également dit que ce n’est pas qu’un accord électoral. Il s’agit d’un accord programmatique qui pose un acte de résistance collective à une ère de maltraitance sociale, écologique et démocratique qui a été imposée par un pouvoir qui s’est fait élire par la contrainte, sans programme.
Il a rappelé que pour éviter la retraite à 65 ans, la seule manière de faire était d’élire une majorité de députés de l’Union populaire. Il a souligné la nécessité de relocaliser tout ce que nous pouvons pour ne pas connaître les pénuries de production auxquelles nous expose le système du libre-échange généralisé. Il a également appelé à s’organiser pour faire face aux épidémies, notamment en fermant les fermes-usines qui sont des sources d’émergences de zoonoses. Il a ajouté que le changement climatique était commencé et irréversible, mais que nous pouvons empêcher le franchissement de nouveaux seuils qui aggraveraient la mise en danger de l'humanité sur les points essentiels, comme le cycle de l'eau.
Sur la question du partage des richesses, il a répété que c’était insupportable de constater, qu’en France, 5 personnes possèdent autant que 27 millions d’autres. Il a rappelé que les inégalités fragilisent nos sociétés parce qu’elles les rendent moins aptes à résister alors qu’au contraire il faut construire une société d’entraide et d’harmonie.
Pour conclure, Jean-Luc Mélenchon a expliqué que l’élection présidentielle n’avait rien réglé puisque Macron était un président sans mandat. C’est pourquoi il appelle à un 3e tours afin de mettre du législatif dans la monarchie présidentielle. Lors des es élections législatives, pour élire le Premier ministre il faudra voter pour des députés de la nouvelle Union Populaire qui forment une majorité à l’Assemblée nationale. À l’inverse, il a rappelé que le vote pour la Rassemblement national ne servait à rien puisqu’une fois élus, ils ne viennent pas. Par exemple, lors des débats à l’Assemblée sur les retraites, Marine Le Pen était absente.
Retrouvez cet événement dans une version accessible aux personnes sourdes et malentendantes : https://youtu.be/ulc2OSL9ZGA
Gauche(s) Reportage - 516 commentaires
La France insoumise a donné ce week-end le coup d’envoi de sa campagne présidentielle autour d’un programme enrichi. Parmi les objectifs fixés aux militants : inscrire un million de nouveaux votants sur les listes électorales et collecter 2,5 millions d’euros de dons d’ici à la fin de l’année.
Mots-clés 2022 campagne Financement Jean Luc Mélenchon La France insoumise Manuel Bompard Mathilde Panot militants présidentielle union populaire
Un sens de la mise en scène hors pair ... les premières prises de parole, consacrées à l’évasion fiscale, les hôpitaux et les mobilisations sociétales, ont été laissées à quatre députées (Danièle Obono, Mathilde Panot, Manon Aubry et Caroline Fiat). De quoi donner le ton de la nouvelle campagne de Jean-Luc Mélenchon : moins solitaire, plus féminine, plus en phase avec la société.
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tout reste à faire pour celui qui estime que « les sondages montrent que le 2e tour est à une portée de petits points ». D’où la démonstration de force militante de ce week-end qui tendait à prouver, au passage, que les concurrents à gauche font pâle figure. « Nous sommes les seuls, et je dis bien les seuls, à avoir un candidat, Jean-Luc Mélenchon, une stratégie pour gagner, celle de l’union populaire, un programme, “L’Avenir en commun”, et surtout une force populaire incroyable
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création, dans le courant du mois prochain, du « Parlement de l’union populaire ». Sous la houlette du député Éric Coquerel et de Manon Aubry, ce cadre visera à réunir les nouveaux venus dans la campagne qui souhaiteraient « porter [leurs] thèmes de campagne pour cette élection », sans pour autant être obligés d’afficher « le badge France insoumise » à leur boutonnière ... Aurélie Trouvé, qui vient de démissionner de son porte-parolat d’Attac, ou Thomas Portes, aux côtés de Sandrine Rousseau lors de la primaire des écologistes, devraient se joindre à l’attelage.
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François Vergne, ancien militant du Front de gauche
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?D58BIw
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🎤La première "Emission Populaire" des Jours Heureux a eu lieu lors de la Convention de l'Union populaire à Reims. Nous avons abordé avec les députés insoumis deux sujets : le bilan des parlementaires insoumis à l'Assemblée ainsi que la 6e République.
5 ANS DE MACRON EN 5 MINUTES !
🔴 Macron est candidat sans le dire. Son gouvernement se donne un mal de chien pour présenter son bilan sous un jour favorable. Or, c’est un désastre. Pouvoir d’achat, emploi, climat, hôpital, égalité femmes hommes… 5 ans de destruction en 5 minutes de démonstration. ⬇️
Twitter (https://twitter.com/AQuatennens/status/1450489712817446912)
Connu / https://t.me/AQuatennens/1613
Un parisien insoumis immigré en Charente-Maritime Saintes, France A rejoint Twitter en décembre 2016
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Le vendredi 15 octobre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de « Ma France », une émission diffusée sur tous les France Bleu du pays. Il est d’abord revenu sur l’organisation de la Convention de l’Union populaire à Reims et a expliqué qu’elle serait l’occasion de valider le programme qu’il porterait dans les urnes.
Le candidat insoumis à l’élection présidentielle était ensuite interrogé sur l’assassinat de Samuel Paty. Il a dénoncé le « sauvage et barbare » qui l’a tué. Il a rendu hommage au professeur qui « défendait la liberté d’expression » et qui, en le faisant, « faisait ce qu’il y a de plus sacré dans la mission d’enseignant ». Il a également dit qu’il ne fallait pas se laisser diviser à cause des religions.
Jean-Luc Mélenchon était ensuite interrogé sur ses mesures pour l’éducation, alors qu’il publiait quelques jours auparavant une interview dans L’Obs. Il a appelé à changer la formation des enseignants et a expliqué qu’il leur fallait une formation professionnelle sur le mode des écoles normales. Il a aussi appelé à une augmentation du salaire des enseignants de 15% de rattrapage puis de 15% supplémentaires.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a également défendu cette stratégie. Il a expliqué que l’union au sommet des formations politiques était impossible compte tenu des profonds désaccords programmatiques qui existent sur l’Europe, la 6e République ou encore le nucléaire. Il a expliqué à l’inverse qu’il voulait rassembler autour de son programme, dont les propositions sont majoritaires dans le peuple français.
Alors que Macron se rendait à Marseille, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un « pèlerinage des promesses » compte tenu du fait qu’Hollande, Valls et Ayrault y avaient déjà participé. Il a en particulier dénoncé une manière de faire de la communication en ne respectant pas les institutions locales, à commencer par la mairie. Il a souligné le problème démocratique posé par le fait que Macron était candidat sans le dire.
Enfin, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a rappelé sa vision de l’entreprise : un collectif humain fait de qualifications et de savoir-faire. Il a également rappelé sa volonté de reconquérir notre souveraineté alimentaire. Il a conclu en défendant la sortie du nucléaire et le déploiement d’autres énergies, notamment l’éolien en mer et l’hydrolien.
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Le dimanche 17 octobre 2021, Jean-Luc Mélenchon était à Reims pour prononcer le discours de clôture de la Convention de l’Union populaire devant 2000 personnes.
Il prenait la parole après les députées Mathilde Panot, Caroline Fiat, Danièle Obono, l’eurodéputée Manon Aubry et le président de la Région Guyane Gabriel Servile. Mathilde Panot a expliqué qu’à 6 mois de l’élection présidentielle, les soutiens de Jean-Luc Mélenchon étaient les seuls à avoir un candidat, un programme et une stratégie de victoire. Caroline Fiat a quant à elle dressé le bilan désastreux du quinquennat Macron en matière de santé publique. Dans un message enregistré, Gabriel Servile a tenu à faire un mot aux participants à la Convention. Alors que les Gilets Jaunes occupent de nouveau les ronds-points, Danièle Obono a rappelé que ce qui unifiait ce mouvement n’était pas la haine des musulmans et des immigrés mais la bataille pour améliorer le quotidien. Enfin, Manon Aubry a souligné le scandale des Pandora Papers, dans lequel des responsables politiques sont mouillés. Elle a expliqué qu’ils devraient rendre l’argent quand Jean-Luc Mélenchon arriverait au pouvoir.
Le candidat à l’élection présidentielle a salué la démonstration de force qui était en train de se réaliser à Reims et a rappelé ce que recouvrait la stratégie de l’Union populaire : rassembler le peuple sur des mesures concrètes. Il a indiqué que cette formation se doterait bientôt d’un Parlement de campagne auquel pourraient participer les syndicalistes, associatifs, artistes, personnalités… qui souhaiteraient participer à la victoire en 2022.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé le rôle néfaste des sondages qui annoncent des résultats sur la base d’une abstention de 50% à l’élection présidentielle. Il a souligné la sous-représentation des catégories populaires dans ces enquêtes d’opinion et a affirmé que se trouvait mis en place le rêve de la caste qui rêve de voir le peuple disparaître des élections. Il a dit que contrairement à ce qu’indiquaient ces sondages, le pays n’était pas « de droite » et n’était pas obsédé par les idées racistes mais par l’augmentation du SMIC et la mise en place du RIC.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a ensuite chargé le bilan d’Emmanuel Macron, arrivé au pouvoir « par effraction » et souhaitant y rester « par dissimulation ». Il a raillé les promesses du candidat que le président n’est déjà pas capable de tenir. En particulier, il a dénoncé sa politique sur le nucléaire et sa volonté de mettre en place des « mini-réacteurs ». Jean-Luc Mélenchon a rappelé le danger que représente cette énergie, mais il a aussi parlé de tous les coûts cachés qu’elle aura dans le futur avec la gestion des déchets ou encore le grand carénage qui coûterait 150 milliards d’euros. Il a appelé à utiliser cet argent pour sortir du nucléaire et s’est engagé s’il est élu à la fois à ne pas ouvrir l’EPR de Flamanville et à sauvegarder les emplois de tous les salariés du nucléaire.
Le député insoumis a également parlé de la politique internationale qu’il mettrait en place en arrivant au pouvoir. Il a d’abord posé sur la table la question du retrait des troupes françaises du Mali, en accord avec le peuple Malien. Il a aussi dit qu’il ne fallait pas avoir, avec la Chine et la Russie, une relation de confrontation mais de coopération. Il a rappelé sa volonté de sortir de l’OTAN et son opposition à l’Europe de la défense.
Jean-Luc Mélenchon a également parlé du programme caché de Macron, envoyé à la Commission européenne et dans lequel il s’engage à en finir avec les tarifs réglementés du gaz ainsi qu’à faire la pire cure d’austérité pour notre pays. Il a aussi souligné le programme des autres candidats pour repousser l’âge légal de départ en retraite et s’est engagé, pour sa part, à mettre la retraite à 60 ans, à rétablir les 35h et à mettre en place des discussions pour aboutir à la semaine de 4 jours. Il a dénoncé les mensonges de Macron qui prétend que les Français ne travaillent pas assez.
Concernant les questions européennes, le candidat de l’Union populaire a affirmé sa volonté de mettre sur la table le statut de la BCE et le sort de la dette. Il a expliqué qu’il appliquerait son programme même s’il fallait pour cela désobéir aux traités européens. Il s’est engagé à en finir avec la contribution nette de la France de 9 milliards d’euros au budget de l’UE.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a conclu son discours en parlant de la question sociale. Il a appelé à bloquer les prix du gaz, de l’électricité et des carburants. Il a expliqué qu’il était temps que les riches mettent la main à la poche là où Macron a supprimé l’ISF. Il a affirmé que l’argent du crédit impôt-recherche devait aller à la recherche fondamentale et non aux plus riches. Enfin, il a conclu son discours en lançant un appel à la mobilisation de la jeunesse.
#Macron #ConventionPopulaire
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👉 Retrouvez mon intervention sur le bilan du quinquennat #Macron lors de la #ConventionPopulaire à Reims, ce samedi 16 octobre 2021.
Reportage — Politique - Durée de lecture : 6 minutes
Clés : Politique Présidentielle
Réunis à Reims, Jean-Luc Mélenchon et ses soutiens ont esquissé les stratégies de leur campagne présidentielle : effacer La France insoumise derrière la plus fédératrice Union populaire, et aller chercher les voix des 10 millions de Français mal ou non inscrits.
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convention de l’Union populaire, son nouvel attelage de campagne. Il faut quelques minutes pour que l’homme de 70 ans s’échauffe et réveille les réflexes acquis par une vie de politique. Le ton s’affermit. Les gestes se font plus secs, plus sûrs, plus amples. Cette étape marque le départ de sa troisième campagne présidentielle. À l’horizon, s’il la remporte, il dessine : « Vivre bien, vivre mieux, ensemble, sans haine, sans guerre de religion, dans le partage ! »
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Un kit militant distribué à la convention enseigne un argumentaire en quatorze points pour convaincre et répondre aux critiques : passer à la VIe République, la planification écologique, l’insoumission à l’Europe, etc. Il est complété par sept fiches pratiques pour détailler les actions utiles et comment les appliquer : agir sur les réseaux sociaux, récolter des dons, rencontrer et convaincre des élus de parrainer leur prétendant, etc
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La France insoumise s’efface derrière l’Union populaire
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le parlement de l’Union populaire aura le rôle de « nourrir les plans, les propositions de la campagne, de mettre en pratique la fédération populaire », espère Manon Aubry, eurodéputée LFI.