1,41 M d’abonnés - 730k+ - 125 582 586 vues #RobertSmith #TheCure #TheCureWish
The official music video for The Cure's Friday I'm In Love from 'Wish'.
REMASTERED IN HD TO CELEBRATE 30 YEARS OF ‘WISH’.
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Music video by The Cure performing Friday I'm In Love. (C) 1993 Fiction Records Ltd.
À Saint-Étienne-lès-Remiremont, une usine installée depuis 1993 pollue le quotidien des habitants, qui suspectent l’inhalation d’hydrocarbures d’être à l’origine de graves pathologies.
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Connu / TG le 24/07/23 à 15:01
... Le Momos de la Grèce antique – Mỗmos signifie raillerie – était un dieu prétendument mineur, lié familialement, inextricablement à Thanatos, la mort et à Hypnos, le Grand sommeil. Dormir, mourir, la piste paraît intéressante.
Le mot lui-même nous vient de l’italien buffone, tiré d’une onomatopée qui indique le gonflement des joues. Monsieur Didier Guillaume, toutes joues dilatées.
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Monsieur Guillaume, de passage au Salon de l’Agriculture le 25 février 2019, a apposé sa signature ministérielle sur le «préambule» d’un «contrat de solutions» imaginé par la FNSEA, le grand «syndicat» de l’agriculture industrielle. Le texte, assez lourdaud, affirme nécessaire «la sortie [du glyphosate] pour une majorité d’usages pour lesquels il existe des alternatives accessibles et viables d’ici fin 2020». Dans le détail de 100 pages que je suis allé regarder, on trouve également cet engagement rigoureusement sic: «Réduire fortement les herbicides et se passer à moyen terme de glyphosate dans une majorité de situation sans perte de revenu».
Il me semble moi que chaque mot compte. Réduire. Moyen terme. Majorité de situations. Sans perte de revenu.
Momos, l’éternel retour? En 1993 surgit des limbes un petit nouveau, le Forum pour une agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement, ou FARRE. Son adresse? 2 rue Denfert-Rochereau, à Boulogne Billancourt. La même, un peu plus tard, que celle de l’UIPP, qui regroupe toute l’industrie des pesticides en France. Faux-nez de l’agrochimie, FARRE va réunir des chambres d’agriculture, la FNSEA bien sûr, Bayer, Monsanto, BASF, l’UIPP. Commence la saison enchantée de la propagande.
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Parle-t-on encore d’agriculture raisonnée? Non. A-t-elle donné le moindre résultat? Non. Vint ensuite le funeste Grenelle de l’Environnement de septembre 2007. Notre merveilleux Nicolas Sarkozy y avait promis une réduction de l’usage des pesticides de 50% en dix ans, mais nos amis de la FNSEA, codécisionnaires en toute chose, étaient alors parvenus à faire rajouter: «si c’est possible».
Et cela ne fut pas possible. Malgré les centaines de millions d’euros jetés au vent par le Plan Ecophyto et la réapparition de fermes Potemkine, la consommation de pesticides n’a pas baissé. Elle a au contraire augmenté de plus de 20%. ...
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L’emblématique système d’exploitation libre est devenu un outil-clé de tous les grands groupes du Web, comme l’illustre le rachat de Red Hat.
Trente-quatre milliards de dollars, pour une entreprise dont le cœur de métier est de produire un logiciel téléchargeable gratuitement et sans publicité. En annonçant, ce 28 octobre, avoir racheté Red Hat, le géant du logiciel libre qui édite notamment RHEL, l’une des distributions les plus populaires du système d’exploitation Linux, IBM a réalisé la plus importante acquisition de son histoire. Red Hat, créée en 1993, a bâti un empire très efficace – son chiffre d’affaires a augmenté chaque trimestre depuis quinze ans. Son modèle économique est simple : un logiciel libre et gratuit, que n’importe qui peut télécharger et modifier, pour lequel la société offre des services – eux payants – de formation, de développement, de support… Avec le temps, le modèle s’est complexifié mais est toujours resté résolument centré autour du logiciel libre.
Lire aussi IBM achète l’éditeur de logiciels Red Hat pour 34 milliards de dollars
Et c’est loin d’être la première fois qu’un géant du logiciel libre est racheté pour une somme importante. En juin, Microsoft a ainsi déboursé 7,5 milliards de dollars (6,56 milliards d’euros) pour acquérir le service d’hébergement et de gestion de projets GitHub, qui permet aux développeurs de partager et de stocker le code qu’ils créent. « C’est une manière de parier sur l’avenir », analyse Pierre-Yves Gosset, de l’association Framasoft qui promeut l’usage du logiciel libre. « La première raison [de ces acquisitions], c’est de racheter les concurrents. Mais c’est aussi [dans les entreprises et projets du logiciel libre] que se trouvent les bons développeurs, le code performant. »
Au-delà des considérations stratégiques, le rachat de Red Hat « montre la viabilité du modèle économique » du logiciel libre, juge Lionel Maurel, juriste et membre du bureau de l’association La Quadrature du Net. « Tout le monde a répété cette phrase : “Le logiciel libre a déjà gagné, mais personne ne le sait.” Le modèle est déjà dominant dans les serveurs ; IBM va pouvoir utiliser ce rachat pour développer des solutions de cloud [informatique dématérialisée], un domaine très concurrentiel. » Car si Linux reste très minoritaire sur les ordinateurs individuels, loin derrière Windows de Microsoft et Mac OS d’Apple, le système d’exploitation libre est le leader dans les serveurs qui font tourner les grands services du Web. D’Amazon à Facebook en passant par Google, dont une version modifiée du noyau Linux est au cœur d’Android, tous les géants du Web ont recours à Linux pour leurs gigantesques infrastructures.
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