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dont Médiation :
Le master Soin, Éthique et Santé forme principalement aux métiers de
la formation, de la médiation, et de l’encadrement.
• Métiers de la médiation :
ce master renforce un parcours de formation dans les nouveaux métiers
de la médiation qui se développent dans le champ de la santé, de l’action sociale, du droit et de l’éthique.
Les Amis de la Terre France, Résistance à l’agression publicitaire (RAP) et Communication sans frontières (CSF) publient un rapport en partenariat avec l’ Observatoire des multinationales, intitulé BIG CORPO. Encadrer la pub et l’influence des multinationales : un impératif écologique et démocratique [1]. Décortiquant le rôle central de la publicité et la communication des multinationales dans la surconsommation, ce rapport contient des recommandations concrètes pour réguler ces activités d’influence des entreprises et donner, dans le monde d’après, plus de place aux discours citoyens.
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Selon Marie Cousin, présidente de Résistance à l’agression publicitaire « La pub et le marketing nous poussent à dévorer et polluer la planète. Au nom de l’impératif écologique, l’État doit maintenant poser des limites : réguler les discours pour lutter contre les incitations à la surconsommation, et interdire les supports polluants comme les écrans numériques ».
Juliette Renaud, responsable de campagne sur la Régulation des multinationales aux Amis de la Terre France ajoute : « En plus d’alimenter la surconsommation, la publicité des multinationales sert aussi de façon sournoise à des fins de lobbying. En blanchissant leur image, elles trompent les citoyens et les décideurs politiques, et font croire à ces derniers qu’il n’y a pas besoin de les réguler puisqu’elles sont soi-disant déjà « vertes » et « responsables ». Les laisser dire ce qu’elles veulent participe donc à leur impunité, il faut mettre fin à ce mythe de l’autorégulation ! ».
Selon Bruno-Georges David, président fondateur de CSF « la citoyenneté et l’information ne sont pas des produits de consommation. Il est fondamental de redonner aux citoyens, aux ONG et aux médias la liberté et les moyens de diffuser leurs discours, sans qu’ils soient condamnés, pour exister, à singer les pratiques publicitaires des multinationales ou participer à leur blanchiment d’image« .
Ce rapport intervient dans un contexte de politisation des enjeux publicitaires quelques jours avant la publication du rapport commandé par le gouvernement sur les impacts de la publicité et le rendu des conclusions de la Convention citoyenne pour le climat du 19 au 21 juin 2020, qui prévoit des propositions sur la régulation de la publicité.
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[1] Le rapport a été coordonné par les Amis de la Terre France, RAP et CSF, écrit en partenariat avec l’Observatoire des multinationales, avec des apports des associations suivantes : Action Aid France, ACRIMED, AlterEU, CCFD – Terre Solidaire, Collectif Ethique sur l’étiquette, foodwatch Framasoft, Halte à l’ Obsolescence Programmée, Institut Veblen, Lève les yeux, La Quadrature Du Net, Paysages de France, Réseau Anti-arnaques, Résistance à l’Agression Publicitaire, RITIMO, Sciences citoyennes, Sherpa, Sites et Monuments, ZeroWasteFrance.
Contacts presse :
Renaud Fossard, auteur du rapport : 06 37 52 45 90 – rfossard@sp-im.org
Khaled Gaiji, chargé de communication de R.A.P. : 06 76 34 86 49 – khaled.gaiji@antipub.org
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Retrouvez l'entretien autour de la proposition de loi de François Ruffin visant l'encadrement de la sous-traitance des femmes de ménage.
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Depuis le 1er juillet 2019, l’encadrement des loyers à Paris est à nouveau en vigueur et le gouvernement tout comme la majorité municipale parisienne s’en félicitent.
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il n’est prévu la possibilité pour les locataires de demander une révision à la baisse de leurs loyers uniquement un mois après la signature du bail (pour les baux signés après le 1er juillet 2019) ou au moins 5 mois avant le renouvellement du bail ! Ces règles limitent considérablement les occasions pour un·e locataire de contester son loyer et garantissent la tranquillité au propriétaire voyou pour plusieurs années.
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Pour faire baisser le coût du logement à Paris et ailleurs et permettre à chacun de se loger il est impératif de faire changer de cap aux politiques du logement. Dans ce cadre, La France insoumise s’est opposée à la loi Elan, qui permet notamment la vente à la découpe du parc locatif social et demande à ce que le gouvernement augmente le budget alloué au logement, plutôt que de le réduire chaque année. Les aides au logement doivent également être revalorisées pour permettre à chacun de se loger dignement.
Enfin, pour faire baisser le coût du logement, la France insoumise propose par exemple de réquisitionner les logements vides pour augmenter l’offre de logement et d’allouer les moyens nécessaires à la lutte contre les pratiques illégales des propriétaires voyous. https://avenirencommun.fr/livrets-thematiques/le-livret-logement/
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Le 16 Octobre 2019, Manon Aubry était l'invitée de l'émission Europe Hebdo sur LCP/Public Sénat !
Catégorie Actualités et politique 76 commentaires
Les plateformes collaboratives attaquent fortement nos valeurs sociales et écologiques. Devons-nous pour autant renoncer aux mécanismes collaboratifs ? Voici trois pistes qui permettraient d'encadrer les plateformes afin de continuer à partager son logement ou sa mobilité sans détruire le droit du travail ou nos espaces publics.
Trois coursiers de plateforme sont morts de leur métier fin mai ; Uber a lancé cette semaine une flotte d’hélicoptères au dessus de New-York ; la Ville de Paris a assigné AirBnb en justice en février pour essayer de réguler son impact sur la ville.
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Nous avons trois moyens de contraindre les plateformes collaboratives à nous respecter. Le premier moyen est politique. Le législateur, qu’il soit national ou européen, peut contraindre les plateformes en leur imposant certaines règles sociales et écologiques. Cette piste politique est pourtant peu probable au regard de la puissance des droites européennes. Ainsi, en France par exemple, le gouvernement avait une occasion historique de contraindre les plateformes VTC - au premier rang desquelles Uber - de respecter le droit du travail grâce à la Loi d’orientation des mobilités, en cours d’adoption par le Parlement. Or il ne s’en est pas saisi. Pis, il a légiféré de façon à annuler la présomption de travail salarié en indiquant, dans la loi elle même, que la relation entre plateformes et travailleurs pouvait être précisée dans une simple Charte édictée par la plateforme (article 20). Autrement dit, le gouvernement a fait sortir tous les travailleurs de plateforme du droit du travail, ce qui est catastrophique…
Le second moyen est aux mains de la justice.
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Le dernier moyen s’appuie sur le marché lui même et consiste à construire face aux plateformes collaboratives des offres concurrentes qui soient respectueuses de nos valeurs sociales et écologiques. Des offres de ce type existent déjà au demeurant : Mobicoop, Wikipedia, OpenStreetMap, Faibnb, OpenFoodNetwork… Ces offres se fondent généralement sur des coopératives ou des associations dont la gouvernance est inclusive et qui respectent le droit du travail.