Muriel Ressiguier @MRessiguier
Niveau 1 :
🔴 ENCORE UNE FOIS, il faut rappeler à Mme #Vidal qu’avoir un avis différent ce n’est pas être en dehors de la #Réalité, c’est la #Démocratie !
OUI, un CDI de mission est bien un CDD. NON, les chercheurs ne sont pas en demande de plus de #Précarité. #CDIDeMission #LPPR
1,4 k vues 1:45 / 1:45 12:59 PM · 16 sept. 2020·Twitter Web App
49 Retweets 1 Tweet cité 76 J'aime - 3 - 50 - 76
5 903 vues - 538 - 2
Après le ministère américain de la défense, l’armée chinoise et les supermarchés Walmart, la chaîne de fast-food McDonald’s est le quatrième employeur au monde : près de 2 millions de personnes dans plus de cent pays turbinent chaque jour pour le compte du clown Ronald. L’enseigne aux arches dorées emploie quasiment 80 000 personnes en France et est devenue en quarante ans le premier employeur des jeunes. Son modèle : la franchise (les royalties et les loyers) et le CDI à temps partiel.
A Marseille, niché au cœur des quartiers nord, le restaurant de Saint-Barthélémy va à l’encontre du modèle social dominant de McDonald’s. Les 77 salariés y travaillent pour beaucoup depuis plus de vingt ans. En 25 ans de Big Mac, les salariés ont réussi à conquérir des droits inédits au sein du groupe. L’équipe syndicale du restaurant, emmenée par Kamel Guémari, délégué syndical (Force ouvrière) aux vingt ans d’ancienneté, est même parvenue à exporter son savoir-faire au-delà des frontières de leur quartier enclavé.
Dans les Bouches-du-Rhône, plus de 1200 salariés bénéficient d’un treizième mois grâce à un mouvement de grèves en 2012 initié par l’équipe de ce McDo des quartiers nord, considéré comme le berceau des conquêtes sociales des salariés du groupe en France. Le groupe McDonald’s, à la veille de la célébration de ses quarante ans de présence en France, a souhaité s’offrir un cadeau de choix : se débarrasser par tous les moyens de l’équipe syndicale de ce restaurant. Mais les salariés de Marseille répondent coup par coup, armés du code du travail et d’un avocat de combat.
Les escrocs et les indésirables, les ambassadeurs et les renégats, ce film retrace la place spéciale de ce fast-food dans un quartier miné ; il raconte aussi ce dont McDonad’s a peur : que ses salariés, sensés être eux-mêmes rapidement interchangeables, s’emparent de leur travail, décident de l’organiser eux-mêmes, à l’intérieur du cadre de la deuxième filiale de la plus rentable au monde - McDonald’s France totalise 25% du PIB mondial du groupe.
Réalisation : Julien Brygo
Montage : Robin Vollais
Conseillère éditoriale : Nina Faure
Conseiller au montage : Matthieu Parmentier
Image : Romain Rondet (Primitivi), Nina Faure, Adonis Romdhane
Prise de son : Julien Brygo
Mixage : Yves Zarka
Habillage : Jacques Muller
Pétition à signer :
http://bit.ly/faisons-plier-mcdonald