Zigzag
La secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher a adressé ce mercredi 22 avril un courrier au président de la région Bretagne indiquant que l’Etat se porterait acquéreur des masques fabriqués à l’usine de Plaintel, dans les Côtes-d'Armor, dont elle avait écarté la réouverture six jours plus tôt.
C’est ce qu’on appelle naviguer à vue... et retourner sa veste. Comme le rapporte France bleu, la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher a adressé ce mercredi 22 avril un courrier au président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, indiquant que l’Etat se porterait acquéreur des masques fabriqués à l’usine de Plaintel, dans les Côtes-d'Armor, dont elle avait écarté la réouverture six jours plus tôt, malgré la pénurie en temps de pandémie.
...
Réponse locale
Depuis le début de la crise sanitaire, la réouverture de l'usine de masques de Plaintel, fermée en 2018 après son rachat par un groupe américain, est étudié par la région, le département et l'agglomération de Saint-Brieuc, prêts à soutenir un projet de relance. Sur le pied de guerre et soutenus par une pétition en ligne https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?p6i8Kw ayant réuni plus de 40.000 signataires, certains salariés sont déjà prêts à reprendre du service. “Cela prend du temps mais j’ai déjà réussi à contacter beaucoup de monde : les anciens salariés, les fournisseurs de matières premières, les fabricants de machines, les élus… Tout en recherchant un local”, expliquait début avril au Télégramme l’ancien directeur de l’usine, Jean-Jacques Fuan.
“Il faut désormais que l’on soit en mesure de savoir et de préciser combien, à quel prix et à quelle date ce site pourra livrer des masques. On a parlé de 25 millions d’exemplaires par an. Il faut qu’on le sache avec assurance pour discuter et parler commandes avec l’État”, détaille auprès du quotidien régional Loïg Chesnais-Girard. “Le dossier avance fort”, se félicite auprès de nos confrères Guy Hascoët, chargé par la Région d’établir un plan de relance solide, regrettant toutefois “qu’on attende toujours que tout tombe d’en haut, alors que les réponses sont dans nos mains”.