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dans un système informatique conventionnel, les données sont traitées de manière séquentielle ... l’informatique neuromorphique utilise des réseaux de neurones artificiels pour le traitement des données. Ces réseaux interconnectés sont inspirés de la structure et du fonctionnement des neurones du cerveau humain. L’une de ses caractéristiques les plus importantes est le traitement parallèle et simultané des informations
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équipé de plus de 1 000 nouvelles puces ... appelées processeurs Loihi 2, fonctionnent de manière très efficace. Elles peuvent traiter les tâches d’intelligence artificielle 50 fois plus rapidement que les ordinateurs traditionnels. Pour vous donner une idée de sa puissance, Hala Point peut effectuer jusqu’à 20 quadrillions d’opérations par seconde.
En termes de structure, Hala Point est composé de 1,15 milliard de « neurones » artificiels et de 128 milliards de « synapses » artificielles
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sa grande efficacité énergétique. Cet ordinateur peut en effet accomplir jusqu’à 15 000 milliards d’opérations avec seulement un watt d’énergie. C’est environ 100 fois plus économe en énergie que les systèmes plus traditionnels.
Intel prévoit d’utiliser Hala Point aux laboratoires nationaux Sandia au Nouveau-Mexique pour résoudre des problèmes complexes liés à la physique des appareils, à l’architecture informatique et à l’informatique. Cette utilisation initiale démontre ainsi l’engagement d’Intel à explorer les applications pratiques de cette technologie révolutionnaire dans des domaines critiques de la recherche et de l’innovation.
Des travaux montrent une association entre l’exposition à la molécule et la présence dans le sang ou les urines de substances ...
Connu / TG le 21/09/23 à 11:20
(© DRFP/Leemage Leemage via AFP) ©AFP
Résumé
Pour parler de souvenir et d'oubli, le neurologue Lionel Naccache est l'invité de Sous le soleil de Platon. Une émission mémorable...
Pour parler de la mémoire, de notre passé et de notre avenir, le professeur Lionel Naccache, neurologue, chercheur en neurosciences, nous a rejoints Sous le soleil de Platon pour nous accompagner sur les bords de notre mémoire, ou plutôt sur les bords de nos mémoires, au pluriel, de notre conscience et peut-être aussi de notre inconscient.
On se souvient, au présent
Lionel Naccache exprime au micro de Charles Pépin la complexité de la mémoire humaine : "C'est une architecture, un phénomène très complexe. Il faut commencer par respecter sa complexité, ne pas la réduire à des petites historiettes extrêmement simplistes qui collent avec vos attentes, vos modèles. Maintenant, ceci étant dit, on commence à pouvoir identifier quels sont les facteurs qui vont pouvoir présider pour partie à l'irruption d'un souvenir, au rappel d'un souvenir sur la scène du présent, de notre conscience, il y a plein de pistes qu'on peut peut-être explorer. Une des pistes, peut-être la plus importante, c'est qu'il ne faut jamais oublier que quand on se souvient, évidemment, on se souvient au présent, le souvenir est un acte du présent."
On ne va jamais se souvenir de la même façon, suivant le présent dans lequel on est. On parle de "dynamique vivante des souvenirs". Il n'y a pas de souvenir objectif, on le colore à la lumière du présent, ce n'est pas une capture vidéo.
Des conseils pour se souvenir, se remémorer
- Réactiver les souvenirs et utiliser les émotions
Le fait de réactiver un souvenir plusieurs fois, cela le renforce. Il s'ancre, comme l'explique Lionel Naccache : "on parle de consolidation mnésique. Ça veut dire en fait que quand vous vous rappelez de quelque chose, vous réactivez une trace mnésique sur la scène de votre conscience." On peut aussi utiliser des émotions, pour mieux se souvenir. - La spatialisation de la mémoire épisodique
Charles Pépin et Lionel Naccache donnent un incroyable conseil à tous les étudiants, c'est d'apprendre en évoluant dans un paysage et d'associer les différents contenus à différents paysages, à différents lieux, grâce à la spatialisation épisodique.
Pour Lionel Naccache, c'est une des plus grandes découvertes des neurosciences. Il explique : "on a découvert une deuxième fonction de l'hippocampe, qui est le fait de cartographier l'endroit où nous sommes exactement." Charles Pépin le dit, c'est "une sorte de GPS mental."
Lionel Naccache explique : "on s'est rendu compte que par exemple la nuit, les rats mais également les primates et notamment l'homme aussi... En fait, on a des périodes du sommeil profond dans lesquelles on va rejouer les trajectoires spatiales de la veille. Donc c'est comme si notre GPS rejouait les trajectoires de ce que nous avions fait pendant qu'on dort. [...] comme on n'a pas besoin de bouger notre graisse, nos os, etc., ça va même 100 fois plus vite. Donc il faut imaginer un film cérébral accéléré à l'endroit et à l'envers. Et on a découvert que ce qu'on appelle le 'replay nocturne', en fait il a un rôle fondamental, non seulement pour consolider les trajectoires, mais pour consolider les souvenirs de ce que nous avons vécu quand nous étions là où nous étions." - Le cinéma du cerveau, livre de Mr Naccache ... anosogosie? ... cerveau, organe projectif, réseau cérébral projectif traite de la même manière passé, futur, empathie de l'autre ... conscience ... prendre une distance avec le présent pour s'évader de sa prison spatio-temporelle ... médecin-chercheur ... inconscience ...
Écoutez cet échange passionnant dans son intégralité... https://rf.proxycast.org/da8d87cc-f89b-4b66-af6c-7db427c5b404/22259-02.08.2022-ITEMA_23098392-2022F44116S0214-22.mp3
35 minutes
La Méditerranée comme horizon, nous partons à la Seyne-sur-mer, dans le Var et tendons l'oreille à un grand sage
Reportage chez le psychanalyste Boris Cyrulnik
« Nos corps sont un carrefour de pressions écologiques et nos âmes un carrefour de récits », nous dit Boris Cyrulnik.
C’est une voix familière, simple, rassurante.
Nous parlerons de l’homme victime de son succès, des animaux, de nature, de la mer qu’il a choisi pour son internat en 1965 car :
"Au bord de la mer, on ne peut pas être malheureux !», et, poursuit le neuropsychiatre :
« On n’est pas séparable de notre milieu comme le fait croire l’individualisme roi, un des moteurs du capitalisme. »
Le vent s’est invité au cours de la conversation. Le Mont Faron nous regarde, les « pointus » dansent sur la mer.
« Quand on a eu une enfance comme la mienne, soit on reste fracassé soit on revit grâce au rêve qui donne une certaine force. J’étais donc contraint de réaliser ce rêve. »
Traversons la baie de Toulon, direction le Var dans le jardin de Boris Cyrulnik.
Des âmes et des saisons - Psycho-écologie, de Boris Cyrulnik, aux éditions Odile Jacob. https://www.odilejacob.fr/catalogue/psychologie/resilience/des-ames-et-des-saisons_9782738154118.php
Pour aller plus loin
- Comment s’adapter à ce monde qui se transforme ? Boris Cyrulnik dialogue avec Patrick Viveret (philosophe, essayiste), Jean-Paul Delevoye (ancien médiateur de la République et ancien président du Conseil économique et social), Youssef Courbage (démographe, sociologue), Philippe Brenot (psychiatre et anthropologue). Vidéo – Mucem - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, octobre 2016. https://www.youtube.com/watch?v=Wv8PvC67vJ4
- Prendrons-nous conscience que la crise sanitaire actuelle s'encastre dans une autre crise encore plus grave : l'écologique ? Rencontre entre Boris Cyrulnik et Bruno Latour, philosophe. Vidéo – La Grande Librairie, France 5, janvier 2021. https://www.youtube.com/watch?v=ELJk5DA0h-c
- Rencontre entre Boris Cyrulnik et Jean-Marie Pelt sur l'intelligence animale et végétale. Vidéo – Terre TV, février 2013 https://www.youtube.com/watch?v=0Cj0eD2hQzY
- De l’éthologie animale à l’éthologie humaine. Boris Cyrulnik dialogue avec Claude Béata (vétérinaire comportementaliste), Vinciane Despret (philosophe et éthologue), Marie Anaut (psychologue clinicienne) et Pierre Bustany (neurophysiologiste et neuropharmacologue). Vidéo – Mucem - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, octobre 2016. https://www.youtube.com/watch?v=ClFei3VjkVA
Thèmes associés Société Environnement écologie mer Méditerranée Boris Cyrulnik
Date : le 23 novembre 2021 de 19h00 à 21h00
Titre : Le miroir sémiotique : le stade du miroir entendu en anthropologie clinique
Orateur : Wilfrid Magnier, psychologue clinicien, psychothérapeute familial, psychanalyste, formateur, chercheur.
Abstract : L’anthropologie clinique reprend le projet épistémologique proposé par Ernst Cassirer, à savoir « rassembler les différentes orientations méthodologiques du savoir, quelles que soient la spécificité et l’indépendance qu’on leur reconnaisse, en un système dont les termes singuliers se conditionnent et s’appelleront les uns les autres, en conservant leur nécessaire diversité » (Philosophie des formes symboliques, p.17). C’est dans et par ce projet que nous proposons de relire le stade du miroir comme la constitution d’une forme symbolique pour le sujet, basée sur son expérience empirique face au miroir. Cette forme symbolique reçoit en anthropologie clinique le nom de la sémiotique de la personne ou du soi narratif. Cette nomination ne fait pas seulement concept pour comprendre la clinique du sujet, mais aussi, elle désigne les différentes entrées ou catégories (points de vue théoriques) qui s’articulent dans ce modèle. Autrement dit, nous allons proposer une théorie unifiée de l’expérience du miroir pour le sujet comme forme symbolique, laquelle reprend un ensemble différents points de vue singuliers à cet égard (éthologie, psychanalyse, psychologie, neurologie). Nous posons que le stade du miroir met en place un carré sémiotique, celui du moi et de l’autre.
Cette schématisation rendrait compte d’un procès temporel logique : 1. la deixis « de l’autre » : l’image de l’autre n’est pas seulement un symbole de l’autre, elle désigne un autre réel que je ne vois pas tout de suite (l’enfant, voyant d’abord le reflet de son père, tourne la tête pour le retrouver dans la pièce) 2. L’enfant va généraliser au miroir la fonction déictique ...
55 min - Disponible du 12/10/2019 au 17/12/2019
Prochaine diffusion le samedi 19 octobre à 23:20
Que savons-nous de notre ventre, cet organe bourré de neurones, que les chercheurs commencent à peine à explorer ? Selon cette captivante enquête scientifique, il semblerait que notre cerveau ne soit pas le seul maître à bord.
Il y a quelques années, les scientifiques ont découvert en nous l’existence d’un deuxième cerveau. Notre ventre contient en effet deux cents millions de neurones qui veillent à notre digestion et échangent des informations avec notre "tête". Les chercheurs commencent à peine à décrypter cette conversation secrète. Ils se sont aperçus par exemple que notre cerveau entérique, celui du ventre, produisait 95 % de la sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à la gestion de nos émotions. On savait que ce que l'on ressentait pouvait agir sur notre système digestif. On découvre que l'inverse est vrai aussi : notre deuxième cerveau joue avec nos émotions.
Espoirs thérapeutiques
Certaines découvertes ouvrent aujourd’hui d’immenses espoirs thérapeutiques. Des maladies neurodégénératives, comme Parkinson, pourraient trouver leur origine dans notre ventre. Elles commenceraient par s’attaquer aux neurones de notre intestin, hypothèse qui, si elle est vérifiée, débouchera peut-être sur un dépistage plus précoce. Plus étonnant encore, notre abdomen abrite une colonie spectaculaire de cent mille milliards de bactéries dont l’activité influence notre personnalité et nos choix, nous rend timides ou, au contraire, téméraires. Des États-Unis à la Chine en passant par la France, ce documentaire, nourri d'interviews et d'infographies éclairantes, offre une synthèse des recherches les plus récentes menées sur notre deuxième et intrigant cerveau.
Réalisation : Cécile Denjean - Pays : France - Année : 2013
Pierre Rustin est directeur de recherche au CNRS, dans l’unité de recherche Inserm UMR1141, à l’hôpital R. Debré, à Paris. Il a initié en avril 2018 une tribune dans Libération co-signée par une dizaine de chercheurs de renom spécialistes de ces questions pour alerter les pouvoirs publics de la dangerosité des fongicides SDHi (voir notre rubrique ici http://alertepesticideshautegironde.fr/les-fongicides-sdhi/) et demandant la suspension de toute urgence de leur autorisation (voir la tribune ici http://alertepesticideshautegironde.fr/une-revolution-urgente-semble-necessaire-dans-lusage-des-antifongiques-liberation/).
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Conférence sur les SDHi du Pr Rustin à l’invitation de l’association “Ouvrir les yeux” en mai 2018. En ligne ici https://www.youtube.com/watch?v=uIVFjiS78WQ
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Fongicides et mitochondries - Pierre Rustin - •6 mars 2019 / Ouvrir Les Yeux
644 vues - 10 - 0 - 118 abonnés
Pierre Rustin est un éminent chercheur spécialisé dans les mitochondries, et les Neuropathies Optiques Héréditaires (N.O.H.) sont directement concernées par ses travaux puisque ce sont des maladies mitochondriales.
Son équipe et lui ont récemment lancé l’alerte : les fongicides présents dans notre alimentation sont dangereux pour nos mitochondries.
Voici l'intervention de Monsieur Rustin lors de la journée de partage 2018 de l'association Ouvrir Les Yeux.
Retrouvez l'article dédié via ce lien : www.ouvrirlesyeux.org/2019/03/06/fongicides-mitochondries-2
Catégorie Organisations à but non lucratif
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Une petite video de “l’ami des lobbies” https://www.youtube.com/watch?v=1maqU4iGmac
Tags: ANSES, principe de précaution, Rustin, santé publique, SDHI
Transcription : ... 14:30 épigénétique ...
Mots-clés : cerveau école éducation Enseignement neuropédagogie neurosciences
Alors que les enseignants reprennent la classe vendredi prochain, entretien filmé avec Michel Blay, coauteur de Neuropédagogie. Le cerveau au centre de l’école (Tschann, 2019). Il critique une vision de l’apprentissage qui le réduit à un entraînement individuel du cerveau, négligeant le poids de l’Histoire, des échanges et des interactions entre élèves.
C’est un des mantras de l’action de Jean-Michel Blanquer au ministère de l’éducation nationale : rendre la pédagogie plus scientifique en l’appuyant sur les travaux des neurosciences. Le Conseil scientifique de l’Éducation nationale, installé le 10 janvier 2018, est ainsi présidé par le neurobiologiste Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France.
...
ces prétentions typiques du nouvel impérialisme neuronal sont bien exagérées, observe le philosophe des sciences Michel Blay, coauteur avec le sociologue Christian Laval de Neuropédagogie. Le cerveau au centre de l’école (Tschann, 2019). Au mieux, les neurosciences n’ont fait que confirmer ce que savaient déjà les pédagogues. Surtout, elles sont porteuses d’une vision très idéologique de l’apprentissage, conçu comme un entraînement individuel du cerveau, et passant outre les échanges et interactions entre élèves.
Mes chers amis et collègues,
En tant que membre de notre département de stratégie des risques, au sein de l'équipe de validation de modèle de trading algorithmique, je vous écris parce qu'il est de plus en plus évident que nous sommes confrontés à des risques dévastateurs dans les années à venir, sans aucune atténuation ou anticipation adéquate par le secteur financier dans son ensemble, et donc nos industries modernes.
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Des années après la création tant attendue de telles initiatives vertes, pourquoi les gouverneurs de la Banque d’Angleterre et de la Banque de France devraient-ils encore nous avertir en Avril 2019, que : « le système financier mondial fait face à la menace existentielle du changement climatique et doit prendre des mesures urgentes pour se réformer [...] doit être au cœur de la lutte contre le changement climatique (...] doit placer la barre très haut pour éviter la catastrophe " ?
Les superviseurs nous ont récemment incités à intégrer le changement climatique dans notre gouvernance et analyses de gestion des risques [40], comme l'a récemment réaffirmé William Nordhaus, co-lauréat du prix Nobel 2018 en Economie
« pour avoir intégré le changement climatique dans l'analyse
macroéconomique à long terme » [51], ce qui est une révolution conceptuelle au regard d'objectifs financiers aux horizons plus courts. Des années après que le Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) ait suggéré aux banques de suivre l’empreinte carbone de leurs investissements, afin de mieux gérer la réduction méthodique des émissions de gaz à effet de serre (GES), rien n'a été fait pour limiter nos appétits conflictuels de croissance.
Les risques évoqués sont connus depuis longtemps mais malgré de récents résultats prometteurs, nous refusons toujours
de prendre nos responsabilités et de collectivement questionner notre raison d'être. ... Des années après la création tant attendue de telles initiatives vertes, pourquoi les gouverneurs de la Banque d’Angleterre et de la Banque de France devraient-ils encore nous avertir en Avril 2019, que : « le système financier mondial fait face à la menace existentielle du changement climatique et doit prendre des mesures urgentes pour se
réformer [...] doit être au cœur de la lutte contre le changement climatique (...] doit placer la barre très haut pour éviter la catastrophe " ?
Les superviseurs nous ont récemment incités à intégrer le changement climatique dans notre gouvernance et analyses de gestion des risques [40], comme l'a récemment réaffirmé William Nordhaus, co-lauréat du prix Nobel 2018 en Economie
« pour avoir intégré le changement climatique dans l'analyse
macroéconomique à long terme » [51], ce qui est une révolution conceptuelle au regard d'objectifs financiers aux
horizons plus courts. Des années après que le Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) ait suggéré
aux banques de suivre l’empreinte carbone de leurs investissements, afin de mieux gérer la réduction méthodique des émissions de gaz à effet de serre (GES), rien n'a été fait pour limiter nos appétits conflictuels de croissance.
Les risques évoqués sont connus depuis longtemps mais malgré de récents résultats prometteurs, nous refusons toujours
de prendre nos responsabilités et de collectivement questionner notre raison d'être. ... Le découplage de la croissance économique et de la pression sur l’environnement est aujourd’hui impossible, quels que soient les efforts déployés récemment dans le domaine des énergies renouvelables: au niveau mondial 2 % se sont
rajoutés, non pas substitués, aux énergies fossiles, leur Energie Produite sur Energie Investie (EROEI) ou empreintes carbone complète pour la construction ou l’entretien ne sont jamais mesurées. Le sujet de recherche est unanimement considérée comme « inexploré ». Compte tenu de l'état de l’art actuel sur le découplage, d'une part, et la réduction drastique de la consommation de combustibles fossiles nécessaire pour respecter les accords de Paris, de l’autre, la communauté scientifique internationale a conçu des trajectoires d'émissions globales drastiques, ainsi que plusieurs ensembles de recommendations à suivre collectivement pour les années à venir.
...
un seul et unique objectif à mettre au coeur de nos innovations:
les activités humaines doivent être neutres en carbone d'ici 2050, ce qui est absolument certain d’affecter la croissance économique mondiale, et donc notre utilité tel que nous l'avons toujours conçu. L'objectif intermédiaire pour maximiser nos chances d'atteindre 1,5°C consiste à réduire de 40 à 50% nos émissions mondiales d'ici 2030. Par conséquent, nous devons laisser dans le sol environ les deux tiers des réserves connues de combustibles fossiles pour atteindre nos objectifs climatiques mondiaux, soit moins de 20 ans de consommation au rythme actuel.
...
PERSPECTIVE NEUROPSYCHOLOGIQUE
...
Selon Sébastien Bohler, docteur en neurosciences :
« Cette incohérence de l'habitude face à l'évidence vient de la
structure profonde de notre cerveau. L'une des structures enfouies dans notre cerveau s'appelle le striatum. Il nous
envoie de la dopamine, donc de la récompense, ou du plaisir, lorsque nous accomplissons des tâches simples : manger,
avoir des relations sexuelles, un statut social élevé, avoir de la reconnaissance (domination), avoir autant d'informations
que possible sur notre environnement, et minimiser ses efforts (chercher le plus de confort possible).
...
Nous devons passer d'une civilisation technologique à une civilisation de la conscience. Car la civilisation de la conscience peut se retourner contre elle-même, et considérer des chemins qui n'ont jamais été imaginés. »
...
l'humanité aurait besoin de 1,7 planètes...
Pour tenter d’appréhender ce qu’est le quotidien des personnes touchées par un trouble du spectre autistique (TSA) et mieux comprendre les difficultés auxquelles font face les enfants, les adultes et les familles concernées, nous avons rencontré trois femmes qui vivent au quotidien avec l’autisme : personnellement, professionnellement et au travers de leurs engagements associatifs.
Valérie est vice-présidente d’Autisme Rhône Lyon métropole, association de parents de personnes autistes de tous âges et de tous niveaux. Leurs valeurs sont l’inclusion dans le travail, à l’école et plus largement dans la société.
Carine est, entre autres, la maman de Nicolas, jeune adulte autiste avec un trouble du langage. Il n’a jamais eu de place en IME mais a eu la chance de faire toute sa scolarité à temps partiel en classe ULIS, de la maternelle au lycée. Désormais elle voudrait pouvoir l’aider à trouver du travail à mi-temps dans une entreprise ordinaire qui voudrait bien l’intégrer, ne parvenant pas, pour l’instant, à lui trouver de place dans le milieu protégé.
Véronique est éducatrice spécialisée et membre de l’association La Cordée Educative. Elle exerce dans l’Ain et une partie du Rhône (30km autour de Chatillon-sur-Chalaronne). Elle a été formée à l’autisme durant 5 ans par des équipes du Québec et de Belgique. Ses prises en charge s’adressent aux enfants, aux adolescents ou aux adultes en situation de handicap ou atteints de TSA, le plus souvent à domicile, mais aussi en cabinet ou à l’école. Depuis le mois d’octobre 2018 elle exerce également en indépendante.
Petit état des lieux
Retard dans la prise en charge
En France 1 nouveau né sur 100 souffre d’un Trouble du Spectre Autistique ce qui équivaut à environ 700 000 personnes concernées en France.
La France accuse un grand retard dans la compréhension et la prise en charge des troubles autistiques, longtemps considérés par les théories psychanalytiques comme des troubles psychologiques liés à une relation toxique avec les parents (et particulièrement la mère). On le sait désormais, l’autisme est un trouble neurodéveloppemental. Mais les erreurs de diagnostic passées ont induit en erreur les prises en charge et la prise en compte des besoins des personnes concernées.
A l’heure actuelle les services publics sont débordés et ne disposent que de très peu de services adaptés. Les diagnostics (puis prises en charge médico-sociales) actuels sont très longs à mettre en place (2 ans en moyenne) et souvent très partiels. Les professionnels ne sont pas formés. Charge à eux de se former parallèlement pour mieux accompagner les enfants et les adultes touchés par un TSA.
Clés : Interview - autisme - handicap - inclusion - scolarité
Pour aller plus loin :
la page Facebook de l’association Autisme Rhône Lyon métropole
le site internet http://www.autisme.fr/
le site de La Cordée Educative
les coordonnées de Véronique Boyer : 06 73 16 93 40
#Santé #Société
Aujourd’hui, en stimulant certaines zones du cerveau, nous sommes capables de traiter des pathologies comme la maladie de Parkinson. Mais les avancées spectaculaires des neurosciences et des neurotechnologies mettent en péril nos mémoires, et nos souvenirs, qui pourraient d’ici quelques années être la cible de cyberattaques. Ces conclusions sont celles de Laurie Pycroft, chercheur en neurochirurgie à l’université d’Oxford, et d'une équipe d'experts en cybersécurité du Kaspersky Lab ayant travaillé avec lui sur un rapport intitulé « Le marché de la mémoire : dans le futur, les cybermenaces cibleront votre passé ». À les entendre, d’ici dix ans, les premiers implants permettant de booster nos mémoires seront commercialisés. Et d’ici une vingtaine d’années, la technologie sera assez avancée pour qu’une « grande emprise sur les mémoires » soit possible. Nous avons contacté Laurie Pycroft pour faire le point sur les risques à moyen et plus long terme, quelque part entre dystopie à la Black Mirror et projets fous façon Elon Musk.
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« Les dispositifs utilisés comme interfaces avec le cerveau sont aujourd'hui assez simples. Mais ils vont devenir beaucoup plus complexes »
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« Le réseau hospitalier est déjà dramatiquement peu sécurisé »
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« Ce qui est montré dans "Black Mirror" sera probablement faisable dans un futur proche »
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« Un attaquant pourrait infecter leurs implants avec des logiciels malveillants qui les feraient se sentir motivés à l’écoute d’un certain son ou à la vue d'une personne en particulier »
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« Les interfaces cerveau-machine, sous une forme ou une autre, sont presque inévitables »
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Les difficultés dans l’acquisition des savoirs sont bien davantage liées à des questions sociales et familiales que neurobiologiques. Alors qu'il n'y a aucune preuve génétique des difficultés d'apprentissage, et que la parole des enseignants et des sociologues devrait être entendue en priorité, le ministre de l'Education Nationale a installé un Comité scientifique dominé par des neuroscientifiques. Mais dans quel but ?
Par Gérard Miller, avec le psychiatre Gérard Pommier.
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Actualités et politique
11 commentaires
Transcription :
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thèses eugénistes ... faire le tri entre les enfants désormais tous testés sur des tests comportementalistes qui vont permettre une ségrégation alors que tout enfant peut se déclencher et devenir un bon élève. ...
connu /
https://twitter.com/MaisOuVaLeWeb/status/1072874857803726848
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Hervé Le Crosnier a retweeté
Mais où va le web ? @MaisOuVaLeWeb 9 hil y a 9 heures
Quoi lire pour réfléchir au coin du feu cet hiver ? Cinq proposition de bibliographie subjective. http://maisouvaleweb.fr/quoi-lire-pour-reflechir-au-coin-du-feu-cet-hiver/
Philippe Vion-Dury, C&F Éditions, Allary Editions et 3 autres
1 réponse 5 Retweets 6 j'aime
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->
- La grande transition de l'humanité
- La grande dépossession
- À la recherche d'une humanité durable
- Les idées nouvelles pour comprendre le XXIème siècle
- Neurocapitalisme
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Intervenants : Béatrice Joyeux-Prunel, Alexandre Cadain et Grégory Chatonsky
Cette première séance de l’année servira d’introduction au thème qui sera abordé en 2017-2019 : l’imagination artificielle.
L’imagination artificielle (ImA) est un concept relativement nouveau dont on retrouve la trace dès les années 60 dans des textes cybernétiques sur la créativité assistée par ordinateur (Kaufmann, A. L’imagination artificielle RAIRO — Operations Research — Recherche Opérationnelle, Tome 3 [1969] no. V3, p. 5-24) et au début des années 90 (Lévy, P. [1991]. L’idéographie dynamique : vers une imagination artificielle ? La Découverte.). Mais ce sont sans doute les premières expositions d’art cybernétique qui mettent en œuvre au plus proche cette question, en particulier Cybernetic Serendipity en 1969.
Pendant l’été 2015, Google popularise la production d’images automatisées avec Deep Dream et remet sur le devant de la scène, aux côtés de Facebook, IBM, Microsoft et tant d’autres, les réseaux récursifs de neurones qui ont été inventés dans les années 80. Depuis lors les publications se succèdent et la machine semble étendre son champ de production à des domaines traditionnellement considérés comme spécifiquement humains.
Il s’agira non seulement de prendre connaissance des avancées concrètes de l’ImA, mais aussi, à travers des interventions provenant de plusieurs disciplines, de la constituer conceptuellement de façon rigoureuse. Notre approche de l’ImA sera donc restreinte à l’apprentissage profond et ne devra pas s’entendre de tous dispositifs « créatifs » ayant une part technologique plus ou moins grande.
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connue /
https://twitter.com/elieallouche/status/1047422310444150784
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François BOCQUET a retweeté
Elie Allouche
@elieallouche
3 hil y a 3 heures
Qu’est-ce que l’imagination artificielle ? https://youtu.be/t6Uh5d9-hnY via @ENS_ULM cc #gtnum @ClaudioCimelli @fbocquet
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