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Au programme aujourd'hui,
Nouvelles annonces d’Emmanuel Macron tout en se félicitant sur son premier bilan, entre emplois, économie, changement climatique autour de l’industrie.
La réindustrialisation. C’est le plan annoncé par Emmanuel Macron jeudi dernier. Industrie, ce mot un peu galvaudé, qui ne paraît pas intéressant, pas sexy. Et si c’était le cœur de nos maux ?
La désindustrialisation : ce qui a vidé nos petites villes et villes moyennes, appauvrit les classes prolétaires et moyennes, nous a rendu dépendant de l’extérieur et on l’a vu pendant les crises et, a détruit notre pouvoir d’achat.
Entrons dans la stratégie et le plan d’Emmanuel Macron pour réindustrialiser la France.
Tout d’abord le Président partage ce constat de la désindustrialisation, et affirme que la France a le bonnet d’âne par rapport à ses voisins.
Constat posé. Alors, comment on fait ?
On entend “à cause des réformes qu’on n’a pas faites”. Vous le voyez venir.
Dans ce discours, Emmanuel Macron avance un plan sur 4 piliers :
l’investissement, l’Europe, un pilier territorial et surtout, la compétitivité.
Emmanuel Macron se félicite je cite, “d’une vraie politique de compétitivité : de baisser le coût du travail et du capital”.
Aujourd'hui on développe et décrypte le discours d'Emmanuel Macron sur ce plan pour la réindustrialisation. Que se cache-t-il derrière ? Plan qui dévoile ce qui nous attend, et révèle une nouvelle fois la vision néo-libérale du Président de la République, qui manie le fameux "en même temps" dont il est indispensable de déconstruire. C'est l'Instant Porcher.
Visibilité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes
Durée 33min 27sec
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Tr.: ... compétitivité coût, compétitivité produit ...
Énergie, carburant, alimentation : il faut bloquer les prix !
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Le 23 novembre 2021, Jean-Luc Mélenchon intervenait à l'Assemblée nationale sur le blocage des prix des produits de première nécessité.
*Le discours :
... série de dispositions et je m’en tiendrai à deux d’entre elles pour vous expliquer les raisons pour lesquelles nous rejetterons ce texte. Ma première observation portera sur l’indemnité qui est prévue pour les agriculteurs en raison du gel qui a dévasté les productions nationales il y a de cela quelques mois. Ce n’est pas tant que je veuille protester contre cette indemnité mais plutôt souligner la situation singulière de l’agriculture dans ce moment. Il se trouve que justement, là nous sommes en train de parler et vient d’avoir lieu un vote au Parlement européen sur la nouvelle PAC qui a été adoptée par 452 voix, dont pas une des nôtres et 178 contre, toutes les nôtres. Cette nouvelle PAC européenne renonce à être une politique agricole commune, elle renationalise les politiques agricoles.
Alors je n’engage pas le débat de savoir si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Sous cet aspect j’en déduis ce qu’il doit être déduit de ce type de choix : c’est que l’Europe n’a pas d’ambition agricole. L’Europe a une ambition productiviste, elle aide des entreprises dites “agricoles” à produire tout, n’importe quoi, n’importe comment, du moment que ça se vend sur le marché mondial. Et la France restera dans la situation singulière qui est la sienne, qui est que compte tenu de ce modèle agricole, et bien elle n’a pas de souveraineté alimentaire : 50% de ce qu’elle consomme est importé tandis qu’elle exporte une quantité considérable de maïs pour des poulets chinois et autres produits pour des cochons de l’Inde et des animaux de tous les pays du monde sauf ceux qui nous intéressent ici. Ce ne serait rien si nous n’étions pas dans un contexte où vient d’avoir lieu une action qui a été signalé contre le suicide des agricultures. Il s’en suicide 1 par jour et ça fait des mois et des mois que ça dure.
Cela suffirait n’importe où ailleurs pour déclencher une situation d’alarme générale. Non, il ne se passe rien. Il se suicide 30% de gens de plus que c’est le cas dans les autres professions. 1 agriculteur sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté. Personne n’arrive à croire une chose pareille dans un pays dont la terre est si riche que l’est la terre de France et la possibilité pour elle de produire ce dont elle a besoin. Par conséquent, cette introduction me servira à être un signal d’alerte pour qu’enfin, on change de modèle agricole, qu’on se donne pour objectif la souveraineté alimentaire et qu’on réquisitionne toute l’agriculture pour qu’elle produise ce dont ont besoin les Français, c’est-à-dire d’agricultures vivrières capables d’alimenter en produit bio la totalité de ses cantines et la nourriture de ses enfants.
Le second point sur lequel je vais intervenir maintenant c’est celui des différentes indemnités que vous avez prévu pour faire face à l’augmentation, que dis-je, à l’explosion des prix de l’énergie. Naturellement ce n’est qu’un début. Nous allons voir dans toutes sortes de domaines, dorénavant, l’inflation est là. Alors il y a maintenant une génération entière, 25 ans, que personne n’était habitué à traiter du problème de l’inflation, c’est-à-dire de l’augmentation continue des prix. L’inflation a aussi des fois des vertus, mais elle n’en a que quand on la contrôle.
Quand on ne la contrôle plus, elle n’en a aucune. L’expérience des années 60 montre que cela peut ne pas être désastreux. L’expérience des années 70 montre que cela peut être handicapant et la lutte implacable qui a été menée ensuite dans les années 80 montre que cela peut être asphyxiant.
En attendant, pour faire face à la question de l’énergie qui résulte à 100% d’une organisation désastreuse du marché de l’énergie en Europe qui est alignée sur le coût marginal le plus élevé, celui qui résulte des entreprises qui produisent à plus haut prix l’électricité à partir du gaz le plus cher, eh bien, nous avons une explosion des prix qui fait que 12 millions de Français préfèrent baisser le chauffage, être en dessous du niveau auquel ils n’ont plus froid plutôt que de devoir se vider les poches et que l’augmentation du prix de l’énergie a accéléré d’un seul coup les calculs impossibles que les ménages doivent faire pour savoir s’ils vont se chauffer plutôt que se nourrir, se nourrir plutôt que se transporter ou se loger. »
*L'intégralité du discours : https://melenchon.fr/2021/11/23/energie-carburant-alimentation-il-faut-bloquer-les-prix/
La startup Mecaware, incubée par PULSALYS et portée par Arnaud Villers d’Arbouet, recycle les produits technologiques en fin de vie, notamment les batteries, pour récupérer de manière écologique les métaux stratégiques et les terres rares. Ce procédé vert, unique au monde, se base sur le captage du CO2 et répond à deux problématiques environnementales : la réduction du CO2 et le recyclage des matériaux stratégiques non accessibles mais indispensables à l’industrie des nouveaux outils technologiques. Après avoir déjà séduit Lyon Vallée de la Chimie en 2021 lors de l’AMI « les Ateliers Cleantech », Mecaware effectuera sa première levée de fonds dans les prochains mois afin de poursuivre son développement.
Une innovation de rupture unique au monde issue de la recherche publique française
Le procédé chimique mis au point par le Professeur Julien Leclaire du Laboratoire Chimie Supramoléculaire Appliquée de Lyon (ICBMS : Université Claude Bernard Lyon 1, INSA Lyon, CPE Lyon et CNRS) fait intervenir des amines et du CO2 présent dans les fumées industrielles pour générer un ensemble d’extractants qui vont s’associer de manière distincte à chaque molécule métallique. Les caractéristiques physiques et chimiques différenciées de chaque métal permettent leur sélectivité et leur extraction.
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ne rejette pas d’effluent et est peu énergivore, donc économiquement performante, mais également évolutive en s’adaptant au gisement. Simple à mettre en œuvre, elle permet de produire un métal compatible avec les filières industrielles.
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A l’heure des nouvelles technologies, le recyclage de tous ces produits est déterminant pour assurer un cycle vertueux contribuant au développement durable. » souligne Sophie Jullian, Présidente de PULSALYS.
Le soutien décisif de 2 SATT pour aboutir à la création de la startup
... 3 brevets ... mise en relation entre le chercheur et l’entrepreneur ...
l’inventeur Julien Leclaire
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Une levée de fonds pour industrialiser le processus dans une future usine
... la startup Mecaware, acronyme de MEtal CApture for WAste REcycling, apporte sa contribution à l’émergence de filières de production de produits technologiques et spécifiquement à la mise en place de la filière européenne de batteries de nouvelle génération dans une logique d'économie circulaire et de souveraineté industrielle.
... Son procédé ayant fait l’objet de plusieurs PoC (preuve de concept) ... les premiers partenariats industriels et commerciaux (2021-2022) ... la future usine (2022-2023) ...
Connu / https://twitter.com/Pulsalys/status/1390247468407873537
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PULSALYS @Pulsalys
Ce matin, nous présentions à la presse la startup #Mecaware, boostée par @Pulsalys & @SATTse_, qui recycle les batteries pour récupérer écologiquement les métaux stratégiques et les terres rares. Elle s'appuie sur une innovation issue de @ICBMSLyon
Sophie Jullian et 9 autres personnes
12:10 PM · 6 mai 2021·- 12 Retweets 14 J'aime
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Ndlr :
- "la startup MeCaWaRe créée en décembre 2020" selon https://www.pulsalys.fr/article/mecaware-le-recyclage-des-metaux-precieux-et-des-terres-rares
- est-ce l'heure des nouvelles technologiques comme le pense Sophie Jullian, ou plutôt celle de l'anthropocène ? En d'autres termes, la tech, centrale ou secondaire ? ACT
- usine en 2023 ? c'est donc du moyen-long terme. À suivre ACT