Publié le 19 juillet 2021
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Explore2, un accompagnement des stratégies territoriales de gestion de l’eau fondé sur des modèles hydrologiques robustes
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[1] Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat..
[2] Le projet LIFE Eau&Climat (2020-2024) a pour ambition de permettre aux acteurs de la gestion locale de l’eau de prendre en compte les impacts du changement climatique dans leurs stratégies d’adaptation : en diagnostiquant les vulnérabilités de leur territoire et en développant des trajectoires d’adaptation opérationnelles.
... la seule énergie propre est celle qu’on ne produit pas. A ce titre, comme toutes les énergies, les éoliennes ont un impact sur l’environnement qui n’est pas neutre.
Cependant, face aux problèmes indéniables que posent le pétrole, le gaz, le charbon et le nucléaire, les énergies renouvelables représentent un outil indispensable pour lutter contre le réchauffement climatique avec des conséquences bien moindres sur l’environnement, la santé ou la sécurité. Les énergies renouvelables, et notamment les éoliennes, sont les énergies les plus vertes qui nous permettront d’opérer une vraie transition énergétique respectueuse de la planète.
Beaucoup de questionnements mais aussi de fausses idées circulent à propos des éoliennes. Nous tentons ici de démêler le vrai du faux et de proposer une vision éclairée sur le sujet.
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Selon une étude de l'ADEME publiée en 2015 sur l’analyse du cycle de vie des éoliennes en France, l’éolienne terrestre émet en moyenne 12,7 g de CO2 par kWh, et l’éolien maritime 14,8 g de CO2 par kWh, valeurs proches de celles avancées par le GIEC
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/impacts-environnementaux-eolien-francais-2015-rapport.pdf
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Pour installer des éoliennes terrestres, il est nécessaire d’utiliser de la surface au sol, des terres agricoles le plus souvent, et du béton (entre 600 et 800 tonnes suivant les générations d’éoliennes). Ce béton représente 90% du poids d’une éolienne terrestre. Ces fondations permettent d’assurer la stabilité des éoliennes avec un ancrage au sol solide. Même s’il est nécessaire de maîtriser à la fois la consommation de ce béton et d’en limiter les conséquences, le béton reste un matériau inerte qui ne pollue pas les sols. En France, on estime à moins de 1 % la consommation de béton consacrée à la construction d’éoliennes. https://librairie.ademe.fr/cadic/1418/guide-pratique-eolien-en-10-questions.pdf?modal=false
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compter environ 19 000 éoliennes au total sur l’ensemble du territoire pour répondre à la demande ... grille de critères très précise pour l’éolien terrestre, l’Eoloscope https://fne.asso.fr/publications/eoloscope
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généralement inférieur à 35 décibels c'est à dire moins que le bruit ambiant.
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une étude sur l'impact de l'éolien publiée par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) en 2017 montre que la mortalité des oiseaux due aux éoliennes est relativement faible lorsque les projets évitent les secteurs présentant de forts « enjeux avifaunes »
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-29243-eolien-avifaune-etude-LPO.pdf
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Collectif des Associations Citoyennes
#associations #marchandisation #marchandisationdesassociations
Article mis en ligne le 16 mars 2024
dernière modification le 14 mars 2024
MARCHANDISATION ET FINANCIARISATION DES ASSOCIATIONS
Décryptage d’un processus
Coordonné par Marianne Langlet du Collectif des associations citoyennes
Synthèse :
La création de l’observatoire citoyen de la marchandisation des associations répond à un besoin : comprendre les logiques de marché qui traversent les associations pour pouvoir mieux défendre l’un des socles associatifs : la non-lucrativité entendue comme l’absence de marchandisation d’espaces, de liens, de soins, de relations, de culture,
d’éducation qui jusqu’alors échappaient aux logiques de marché, aux impératifs de rentabilité.
Ce premier rapport vise à décrire le paysage associatif dans ce contexte de marchandisation. Qu’entendons-nous par ce terme ? Comment s’articule-t-il avec les constats d’instrumentalisation, de managérialisation et de mise à mal des libertés associatives que constatent nombre d’acteurs associatifs ?
Depuis les années 1980 et l’arrivée du New public management, l’État s’imprègne de logiques venues du privé lucratif qui s’imposent aux services publics et aux associations. La politique européenne construite sur une économie libérale pousse également les associations à se percevoir comme des entreprises.
Faire plus avec moins, appliquer des impératifs de performance, mettre les associations en concurrence via les appels à projet ou appels d’offre devient la règle. La commande publique prend le pas sur la subvention et autorise l’entrée dans des secteurs jusqu’alors préservés de sociétés privées lucratives.
Certaines associations s’inscrivent dans cette nouvelle vision et revendiquent un statut d’entrepreneuriat social. Alors que le système économique actuel fait face à des critiques de plus en plus fortes des mouvements citoyens, ces nouveaux entrepreneurs assurent vouloir changer le monde. Ils portent le récit d’un sauvetage des pauvres et de la planète par le marché. Ils maintiennent se faisant une vision de l’économie axée sur l’impératif de croissance qui aujourd’hui se heurte aux réalités d’un monde qui, pour faire face aux enjeux sociaux et écologiques majeurs, doit revenir dans des cadres socialement et écologiquement soutenables.
Ce discours trouve toute sa force avec la notion d’investissement à impact social qui assure pouvoir faire le bien et du profit en même temps. En France, cette approche prend appui sur un pouvoir en place acquis à cette vision. Cet appui permet de développer notamment les contrats à impact social qui transforment des projets associatifs en produits d’investissements financiers. La France est devenue, derrière l’Angleterre, le pays européen leader en nombre de ces contrats.
Les contrats à impact engagent plusieurs acteurs :
un investisseur privé, une association, l’État ou une collectivité territoriale qui signent, accompagnés par un structurateur, un contrat cadre définissant pour l’association des indicateurs de résultats, des mesures d’impact social à atteindre. Ces indicateurs seront ensuite évalués par un évaluateur indépendant, si les mesures d’impact social sont atteintes, alors l’État ou la collectivité territoriale rembourse l’intégralité du projet (structurateur et évaluateur compris) avec des taux d’intérêt qui peuvent aller jusqu’à 6% en France, beaucoup plus à l’étranger.
Nous proposons un tableau qui recense tous les contrats actuellement signés ou en cours de signature en France et présentons quelques exemples de contrats. D’autres formes d’investissement à impact existent : fonds à impact social, prêts à impact social, contrats à impact de développement.
En parallèle, les entreprises revendiquent des impacts sociaux et écologiques positifs et s’inscrivent comme entreprise à mission, entreprise à impact ou startup à impact avec pour effet un flou grandissant entre ce qui relève de l’entreprise ou de l’association. Le modèle du Social business porté par Muhammad Yunus semble l’apogée de cette disparition des frontières entre entreprise et association.
Le modèle de l’investissement à impact repose sur la notion de mesure d’impact social ou écologique.
Cette notion vient supplanter celle d’utilité sociale, voire d’intérêt général qui guidait jusqu’alors les pratiques d’évaluation des associations. Cette transformation marque un changement profond des pratiques associatives et de ses modes de financement pour aller vers un paiement aux résultats, voire une financiarisation des associations transformées en produit d’investissement financier.
Notre rapport vise à revenir dans une première partie sur le processus de marchandisation des associations pour tenter de dégager les grandes lignes qui le définissent. Une deuxième partie plongera plus spécifiquement sur ce que nous nommons un processus de financiarisation qui augure d’un nouveau type de financement associatif qu’il nous semble urgent de décrypter. Dans ce travail, le sens des mots est essentiel, nous avons émaillé ce rapport de propositions de définition sur certains mots clés, pour en partager notre compréhension.
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ont participé à la réalisation de ce rapport : Martin Bobel, Isabelle Boyer, Sylvain Celle, Michel Chauvière, Eric Denoyelle, Jean-Baptiste Jobard, Luc de Larminat, Jean-Louis Laville, Jean-Michel Lucas, Nicole Picquart, Olivier Picot, Maël Pousset, Gilles Rouby, Pierre Smet, Marion Studer.
Graphisme et Mise en page : Marie-Pierre Mouisset
EXTRAITS SIGNIFICATIFS DU RAPPORT
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Postface à plusieurs voix
Les chapitres auxquels vous avez échappés ou ceux que vous voudriez ajouter
Ce rapport n’est qu’une première marche d’un travail de l’observatoire inscrit dans la durée. Chaque partie de ce rapport pourrait faire l’objet de développement et d’approfondissement. Beaucoup de sujets connexes ou liés sont passés sous silence. Si nous en faisions une liste à la Prévert nous y trouverions : la question de la place des fondations dans ces processus, l’incarnation de la marchandisation et de la financiarisation dans chaque secteur associatif, la place des grandes organisations non gouvernementales... Et vous, quels chapitres viendrez-vous ajouter ? En attendant votre contribution, (qui pourra trouver place sur notre site) nous avons déjà reçu quelques textes pour éclairer ce rapport ou ouvrir de futurs champs de travail.
Qu’est-ce que la chalandisation ? Par Michel Chauvière (1)
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(1) Directeur de recherche émérite au CNRS, CERSA, université Paris 2.
(2) Michel Chauvière, Trop de gestion tue le social. Essai sur une discrète chalandisation, Paris, La Découverte, 2007, seconde édition complétée 2010.
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(3) Henry Joël, Chauvière Michel, « Quel statut pour les services sociaux dans l’union européenne ? Arguments pour des services sociaux non économiques d’intérêt général », RDSS, Revue de Droit Sanitaire et Social, n°6, novembre-décembre2011, pp. 1043-1058 (traduction : “ Public policy standards and regulations. The status of social services in the European union. The case for non-economic social services of general interest ”, pour diffusion dans les instances européennes concernées).
Le contrat à impact social : erreur et faute Par Jean-Michel Lucas (1)
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(1) Membre fondateur du laboratoire de transition vers les droits culturels,
(2) Rapport de Frédéric Lavenir « Pour un développement du contrat à impact social au service des politiques publiques » p. 9, publié par le Haut Commissariat à l’économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale, 30 juin 2019.
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Le contrat à impact social organise la disparition de la personne•••
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(6) Rapport Cazenave : « Propositions pour le développement des contrats à impact en France ». Janvier 2022. https://bit.ly/3R3o300
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L’obsession comptable fait oublier que l’être humain est un être de conscience, de sensibilité et de récits qui se raconte des histoires et qui en raconte aux autres. •••
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(7) On reconnaîtra dans cette expression « exprimer son humanité » la définition même de ce qu’est la culture pour le corpus des droits humains fondamentaux (voir par exemple : Jean-Michel Lucas https://bit.ly/3kLMu60
(8) Joseph Wresinski, « Culture et grande pauvreté » voir https://bit.ly/3wsWDax
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(9) Axel Honneth : Le droit de la liberté : esquisse d’une éthicité démocratique, NRF.
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Caractéristiques et effets du néolibéralisme Par Jean-Louis Laville et Anne Salmon
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Connu / https://diaspora-fr.org/posts/10064089
Ndlr : confirme TOTALEMENT mes hypothèses : l'ESS a été canibalisée par l'État néolibéralisé.
Informations
Alors que le secteur aérien et les gouvernements annoncent une nouvelle ère de carburants d’aviation « durables » (CAD, ou SAF en anglais), on sait que cela confisquera des ressources indispensables à d’autres secteurs et prendra plusieurs dizaines d’années, si toutefois on y arrive. Il existe pourtant un moyen efficace de réduire rapidement et significativement les effets hors CO2 de l’aviation, et par là son empreinte climatique totale : traiter les carburants conventionnels avec des quantités limitées d’hydrogène.
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L’Union européenne est sur le point d’approuver le règlement ReFuelEU ... programme Fit for 55 ... feuille de route pour l’introduction progressive des CAD, qu’il s’agisse de biocarburants ou d’e-carburants. Le plan vise un taux de mélange de 6 % en 2030, de 34 % en 2040 et de 70 % en 2050, dont la moitié d’e-carburants en 2050. Cela signifie que d’ici 2040 les avions devraient encore utiliser du kérosène fossile pour plus des deux tiers de leur consommation.
Les CAD ont pour objet de réduire les émissions de CO2, mais il y a d’autres bénéfices. Comme ils sont exempts d’aromatiques, de naphtalène et de soufre (ANS) (1), ils produisent moins de suie lors de leur combustion, réduisant ainsi l’impact climatique des cirrus induits par les traînées de condensation, et améliorant également la qualité de l’air dans les aéroports. On pourrait toutefois bénéficier beaucoup plus rapidement de ces avantages en réduisant la quantité d’ANS dans le kérosène fossile actuel.
C’est pourquoi certains membres du Parlement européen ont déposé des amendements visant à rendre obligatoire le suivi de la teneur en ANS des carburants d’aviation et chargeant la Commission européenne de rédiger un rapport et de préparer une proposition réglementaire. Ces amendements ont été adoptés, mais la dernière disposition ne sera pas suivie d’effets avant la prochaine révision du règlement en 2026-2027. Il y a néanmoins de solides raisons d’agir dès que possible
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Hydrotraiter le kérosène fossile : le meilleur usage des quantités limitées d’hydrogène vert disponibles pour l’aviation
Des essais en vol avec des carburants contenant des CAD ont confirmé que réduire la teneur en aromatiques du carburant réduit de manière significative les cirrus induits par les traînées de condensation, car ils produisent moins de suies en brûlant (2). Le même résultat pourrait être obtenu avec des carburants fossiles s’ils étaient traités pour retirer les composés aromatiques. Cela peut se faire par hydrotraitement (réaction avec de l’hydrogène), un processus couramment utilisé dans les raffineries pour d’autres combustibles. La réduction des aromatiques dans les carburants aviation est de fait l’une des mesures préconisées par l’AESA à la CE en 2020 pour réduire les traînées de condensation (3). La pénalité en CO2 d’environ 2 % associée à la production d’hydrogène gris dans les raffineries peut être évitée en utilisant de l’hydrogène vert, comme cela devra être le cas pour la fabrication d’e-carburants.
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implique l’hydrodésulfuration – ce qui fait que non seulement la suie, mais aussi les particules de sulfates seraient considérablement réduites ... l’approvisionnement en hydrogène vert restera faible pendant des dizaines d’années ... les avions plus anciens ont encore besoin d’aromatiques pour protéger les joints en élastomères ... adapter les processus de raffinage pour permettre une hydrogénation plus poussée (5)
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Un rapport coûts-avantages très favorable
... analyse socio-économique ... projet Jetscreen de l’UE a été bouclée en 2020 mais n’a été publiée que le 5 décembre 2022 (7) après une série de mésaventures (8). Elle conclut à un bénéfice de 8 milliards d’euros au niveau mondial pour une désulfuration complète et une réduction de 60 % des aromatiques (de 17 à 7 %). Le montant réel est sans doute plus élévé car, entre autres, les bénéfices pour la santé de l’amélioration de la qualité de l’air dans les aéroports semblent avoir été fortement sous-estimés.
Le secteur aérien refuse toujours de prendre en compte les effets autres que le CO2
... ferait plus que doubler l’impact climatique du secteur, de sorte qu’il ne lui serait plus possible d’affirmer n’être responsable que de 2,5% des émissions mondiales
une étape efficace mais pas suffisante
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Même avec un hydrotraitement à 100%, la réduction de CO2 atteindrait à peine 2%. Cela fait que le trafic aérien va quand même devoir être réduit au cours des 10 à 30 prochaines années afin d’aligner le secteur sur le rythme d’efforts requis de l’ensemble des secteurs pour atteindre les objectifs climatiques (voir la fiche greenwashing #6 Neutralité carbone – Zéro émissions nettes).
Voir aussi :
► Le transport aérien peut très vite arrêter d’accroître son impact climatique sans attendre un hypothétique avion “vert”
► Besoins en hydrogène pour produire des caburants aviation sans aromatiques (Carburants fossile hydrotraité, biocarburants, e-carburants)
Notes
(1) Les aromatiques sont une classe d’hydrocarbures présents dans les carburants aviation qui génèrent plus de suie que les autres lors de leur combustion. Le naphtalène est la molécule aromatique qui produit le plus de suie. Les carburants aviation contiennent également du soufre en faibles quantités (moins de 0,1 %) qui produisent du SO2 et des particules de sulfates lors de la combustion.
(2) C. Voigt et al. (2021) : Cleaner burning aviation fuels can reduce contrail cloudiness
(3) EASA (2020) : Updated analysis of the non-CO2 effects of aviation, p. 89
(4) L’objectif de l’UE est de remplacer 0,7 % des carburants aviation fossiles par des e-carburants d’ici à 2030.
(5) Alain Quignard (2022) : Non-CO2 effects from aviation decreasing sulfur and aromatic content in jet fuel
(6) Sources pour les données du tableau :
- Besoins en hydrogène pour un combustible hydrotraité à 50 % : 4,6 kg H2/tonne de carburant (calcul basé sur la stœchiométrie)
- Besoins en hydrogène pour fabriquer des e-carburants : 560-685 kg H2 / tonne d’e-carburant. CONCAWE (2019) : A look into the role of e-fuels in the transport system in Europe (2030–2050) (literature review)
- Réduction du CO2 pour un combustible hydrotraité à 50 % : calcul basé sur la stœchiométrie
- Réduction des émissions de CO2 pour un mélange de 1 % d’e-carburant : 1 %, si l’e-fuel est 100 % décarboné
- Réduction du nombre de particules de glace : dérivé de la Fig. 3c de C. Voigt et al. (2021) (Voir ref #2). Un carburant hydrotraité à 50 % contient environ 14,2 % d’H. Un carburant hydrotraité à 100%, environ 14,6%.
- Réduction du forçage radiatif des traînées de condensation : dérivé de U. Burkhardt et al. (2018) : Mitigating the contrail cirrus climate impact by reducing aircraft soot number emissions
(7) Jetscreen (2022) : Socio-Economic Benefits of Reducing Sulphur & Aromatics (Note : un correctif au rapport original a été publié afin de rectifier plusieurs erreurs de calcul (voir note suivante)
(8) L’analyse coûts/avantages a été achevée en 2020, mais n’a pas été rendue publique par Airbus et la Commission. Elle serait restée inédite si un membre de Stay Grounded n’avait pas publiquement mis Airbus au défi de la publier. Elle a finalement été mise à disposition quelques jours seulement avant le vote de RefuelEU Aviation en plénière du Parlement européen. Trop tard, d’autant que la Commission (DG Move) avait plaidé contre l’amendement proposé auprès du plus grand groupe parlementaire – le PPE. De toute façon, l’analyse concluait à l’absence de bénéfice net. Contestant ce résultat inattendu, un autre membre de SG a examiné le rapport encore non publié et est arrivé à la conclusion que des erreurs importantes avaient été commises et en a fait part à CE Delft en octobre. Après discussion, une grande partie de ses remarques ont été acceptées et le rapport a été publié sur leur site Web le 5 décembre 2022 avec un rectificatif. Il convient de noter que les coûts-bénéfices de l’utilisation d’hydrogène vert pour l’hydrotraitement n’ont pas été évalués.
AssoConnect
Publié le 18/09/2022 Comment prévenir le risque incendie en forêt ? ...
Viande, voiture, avion, streaming… Saurez-vous évaluer ce qui émet un peu ou beaucoup de CO2 ?
Un trajet en jet privé émet-il plus qu’une année de repas carnés ? Quel est l’impact carbone d’un jean neuf ? Testez vos connaissances avec ce quiz.
🌱 Quizz : 10 minutes
Connu / TG du 22/10/22 à 11:05
Introduction : des problématiques récentes
Avec l'essor des nouvelles technologies, les pratiques évoluent à toute vitesse, d'autant
plus pour la nouvelle génération qui n'a connu que cette période. Le temps instantané, le zapping, la non-déconnexion, sont autant de problématiques apparues très récemment. Ces pratiques ne laissent pas d'autres alternatives en particulier pour des jeunes qui n'ont pas une confiance en soi suffisante, et qui donc cherchent une validation dans le regard d'autrui. Or ces phénomènes participent justement pour beaucoup à une baisse de l'estime de soi, et de façon générale à une réduction de la qualité de vie (1). D'autres dangers les guettent : éducation sexuelle par la pornographie, cyberpédopornographie, hypersexualisation des fillettes, harcèlement en ligne... Le fil conducteur en est la culture du viol qui imprègne notre société. Quand les parents sont eux-même happés par les écrans, les conséquences sur les familles sont massives. Le temps passé seul face à l'écran est du temps qui n'est pas utilisé pour faire du sport, créer, lire, jouer, interagir avec autrui, effectuer du travail scolaire... Enfin, certain.es jeunes vont se perdre dans les vidéos, au-delà de l'usage de loisir inoffensif voir bénéfique, avec des effets sur leur vie sociale et psychique.
1.La culture du viol
- Des enfants vulnérables
- La réalité des dangers
- Les réseaux sociaux
- L'addiction aux écrans et les risques de la télévision
- Se perdre dans les jeux vidéos
- Nos propositions
Connu / TG 19/09/22 à 21:25
... mise en lumière de la culture aborigène et des peuples autochtones, le didgeridoo, la guimbarde et le chant diphonique ...
Le respect de la nature
- Économiser les ressources (eau, matières, énergies, transports)
- Recycler et réutiliser autant que possible
- Favoriser les circuits courts et le régime végétarien, en s’approvisionnant en agriculture biologique uniquement
- Respecter les écosystèmes et agir en faveur de la biodiversité des lieux, notamment sur la plaine du festival (produits ménagers écologiques, gestion des déchets, limitation des nuisances sonores)
- Mettre en avant les pratiques écologiques alternatives, la transmission des connaissances et savoir-faire
Le respect de l’humain
... bienveillance et la tolérance.
- Encourager l’épanouissement, l’échange et le partage, dans le respect de l’autre, de ses limites, de sa différence et de son consentement
- Soutenir et promouvoir des associations partenaires oeuvrant pour la reconnaissance de la culture et des droits des peuples autochtones
- Tester des systèmes collectifs intelligents, résilients, participatifs et intergénérationnel
- Permettre à chacun de participer à la vie de l’association et au festival, en adaptant nos conditions d’accueil
Eolienne Mer
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Au salon industriel Seanergy https://live.eventtia.com/en/dbec qui se tient du 15 au 17 juin 2022 au Havre, la question n’est pas anecdotique. Elle est même sérieusement abordée par les entreprises alors que la biodiversité a pour elles un coût certain.
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Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public ... distinguer deux phases, expose Steven Degraer, directeur opérationnel environnement naturel à l’Institut royal de sciences naturelles de Belgique. La période de construction provoque d’importants désordres sur le sol marin, la turbidité de l’eau, le bruit. L’exploitation peut, elle, apporter des modifications subtiles du milieu comme les changements de courant, les déplacements des couloirs de migration d’espèces de poissons ou d’oiseaux, des pollutions diffuses." Dans le monde, c’est l’Institut royal belge qui a le plus long suivi des effets d’un parc marin. Et son expérience remonte à 13 ans. "Soit pas grand-chose"
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Des études d'impact encore très approximatives
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À la suite des premiers appels d’offres lancés par l’État français au début des années 2010, les industriels français ont dû fournir au débat public une estimation des impacts de leur activité. Les données fournies se cantonnaient alors aux connaissances très succinctes de la biodiversité marine : composition du sol (roches, sables), mouvements connus des mammifères marins, couloirs de migration des oiseaux sommairement évalués, zones de pêche et de reproduction des poissons.
Connu / https://twitter.com/terresdeluttes/status/1524287445977735168
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Terres de luttes @terresdeluttes
💥 Sortie de l'étude "Projet Local, Impact Global" 💥
🎉 C'est le jour J : découvrez notre nouvelle étude avec @bl_evolution
qui explore la question : ces projets imposés et polluants sont-ils compatibles avec les objectifs écologiques de l'Etat ?
Image Image BL évolution 9:17 AM · 11 mai 2022·38 Retweets 9 Tweets cités 46 J'aime
- 🤡L’Etat peut-il à la fois défendre ces objectifs écologiques et soutenir la construction de ces centaines de projets?
🔍Pour savoir @bl_evolution a analysé les émissions & l’artificialisation créées par 65 projets d’agriculture, d’industrie, des transports ou de la logistique.
... - Terres de luttes @terresdeluttes · 15h
💥 La réponse est sans appel : l’accumulation de ces projets et l’entretien de notre modèle qu’ils provoquent rendent impossible le respect des trajectoires climat et zéro artificialisation que la France s’est fixée !
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Webinaire
Après la publication en octobre 2021 de son 5è scénario de transition énergétique, l’Association négaWatt propose en 2022 un cycle de webinaires thématiques qui permettront d’approfondir certains aspects de ce scénario.
Ce webinaire sur les matériaux est proposé dans le cadre de ce cycle.
Dans son nouveau scénario énergétique, l’Association négaWatt prend désormais en compte les ressources en matériaux, il s’agit du volet négaMat. L’enjeu est majeur pour que la transition énergétique se concrétise dans le respect des limites planétaires, en particulier celles liées à l’extraction de matières premières nécessaires pour la production de nombreux équipements, de biens de consommation ou d’installations de production d’énergie.
Ce webinaire reviendra sur la méthodologie et les principaux résultats de négaMat en faisant un focus particulier sur l’impact des énergies renouvelables et des batteries des véhicules électriques.
Avec :
- Emmanuel Rauzier, membre de la Compagnie des négaWatts et expert industrie
- Adrien Jacob, chargé d’études à l’Association négaWatt
- Adrien Toledano, chargé de mission énergie-climat à l’Association négaWatt
Webinaire animé par : Stéphane Signoret, journaliste et membre de la Compagnie des négaWatts.
Replay et Diaporama à https://www.negawatt.org/Replay-Transition-energetique-quel-impact-sur-les-ressources-en-materiaux
inscr à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?77gOjA
Interview
Le gouvernement a confirmé lundi sa volonté d’implanter deux parcs éoliens en Méditerranée d’ici 2030. Selon Emeline Pettex, chercheuse en écologie marine, les effets sur la biodiversité ne devraient pas être majeurs mais doivent être surveillés de près.
Vue aérienne de l'éolienne flottante Floatgen, installée au large du Croisic (Loire-Atlantique), entrée en production le 18 septembre 2018. (Joncheray/ANDBZ/Abaca)
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l’Etat a confirmé lundi qu’il comptait implanter deux grands parcs d’éoliennes flottantes dans le golfe du Lion, entre Marseille et Perpignan, à l’horizon 2030. Et ce sans attendre les retours d’expérience de trois fermes pilotes à venir, chacune dotée de trois éoliennes : le projet EolMed, à 18 kilomètres de Gruissan (Aude), attendu cette année, et ceux qui suivront en 2023 au large de Leucate (projet EFGL, notamment porté par Engie) et de Port-Saint-Louis-du-Rhône (Provence Grand Large porté par EDF).
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Toutes les espèces dont nous avons parlé sont déjà fortement perturbées par les changements climatiques en plus de toutes les autres pressions d’origine humaine. A cela s’ajoutent les problèmes d’invasions biologiques en Méditerranée, c’est-à-dire des espèces qui sont importées par le trafic maritime. On connaît l’impact de tout cela. L’éolien vient en plus. On peut s’attendre à des effets, même si un impact très fort n’a pour le moment pas été mis en évidence. Surtout, cette activité humaine a des bénéfices climatiques : réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pour autant, il ne faut pas se dire qu’on va faire des parcs éoliens partout sans réflexion, ni retours d’expérience. Il faut de la pondération et de la recherche, mesurer les impacts pour, pas à pas, savoir si on continue ou si on arrête.
Clés : Développement durable ; Eoliennes ; Méditerranée ; La biodiversité
Connu / https://twitter.com/LudiMartinez0/status/1504803232920526853
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energiesdelamer.eu a retweeté Ludivine Martinez @LudiMartinez0 · 18 mars
Les #impacts de l'#eolien flottant en Méditerranée expliqués par @EmelinePettex
de #Cohabys pour @libe 👏🐋🐬🐢🐧 @Adera_Aquitaine @UnivLaRochelle @LIENSsCNRSULR @DebatpublicEOS @CNDPDebatPublic @feeasso @ser_enr @energiesdelamer
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8 836 ont signé
Eva SADOUN a lancé cette pétition adressée à Bruno Le Maire (Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance) et à Emmanuel Macron, Président de la République française, Commission des finances de l'Assemblée Nationale, Commission des finances du Sénat, Laurent Saint-Martin
Je suis Eva et je milite depuis plusieurs années pour que l’épargne soit utilisée en faveur d'une économie qui protège, qui prend soin de notre environnement, et qui lutte contre la précarité. Et comme plus de 24 millions de français, j’ai voulu ouvrir un Livret Développement Durable et Solidaire dans ma banque. J’ai découvert qu’au moins 70% des sommes versées sur ces livrets ne financent pas le développement durable et solidaire.
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Il est question de notre argent, de nos livrets, mais surtout de notre survie et celle de nos enfants. Le rapport du GIEC publié début septembre nous montre que nous n’avons plus le temps d’attendre et que nous avons besoin d’investissement pour faire la transition. L’argent est là, c’est le nôtre, nous disons #stopaugreenwashing des Livrets Développement Durable, et oui à #NotreEpargneNotreAvenir.
Eva Sadoun, Présidente de RIFT et de LITA.co, co-présidente du Mouvement Impact France
Lien de notre tribune publiée dans La Tribune : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/stop-au-greenwashing-de-nos-livrets-d-epargne-892765.html
Parmi les signataires de la tribune :
- Thibaut Ghirardi, Directeur général, 2° Investing Initiative France
- Léo Garnier, Directeur Général de Rift
- Cyril Dion, auteur, réalisateur et militant écologiste
- Marie Toussaint, eurodéputée écologiste
- Priscillia Ludosky, Auteure de la pétition sur la taxe carbone et co-initiatrice du mouvement des Gilets jaunes
- Caroline Neyron, DG Mouvement Impact France
- Magali Payen, fondatrice d'On est prêt!
- Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et écologique
- Raphaël Pradeau, porte-parole d'Attac France
L'étude technique sur le site de RIFT : https://ldds.riftapp.fr/
Vendredi dernier, les tensions dues au froid sur le système électrique français, ont conduit RTE a inciter les Français à réduire leur consommation afin de sécuriser l’équilibre avec la production https://www.rte-france.com/actualites/rte-incite-les-francais-reduire-leur-consommation-delectricite-le-8-janvier-2021
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-> polémiques sur les réseaux sociaux numériques ... où, dans le meilleur des cas, chacun isole consciencieusement les éléments de réalité qui confirment son opinion – vive ou haro sur le nucléaire, l’éolien et le solaire ! , fallait-il vraiment fermer les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim ? – en évitant soigneusement de présenter une vision globale du sujet https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/06/30/fessenheim-le-cout-de-larret-premature/.
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=> regarder les faits dans la durée – au moins une année de fonctionnement d’un système électrique. Et de prendre en considération l’ensemble des problèmes à résoudre : l’impact climatique, environnemental, les coûts, la sécurité d’approvisionnement immédiate et de long terme, la dépendance aux importations, l’insertion du système électrique dans l’équation énergétique globale du pays… ... Je me limiterai à un aspect : l’impact climatique. Donc, les émissions de CO2. Mais avec une vision étendue sur 2020, permettant de jauger réellement les systèmes électriques actuels et non en chipant tel ou tel moment particulièrement favorable ou défavorable à une technologie choisie. Par chance, Thomas Auriel https://twitter.com/Thomas_Auriel a fait le boulot graphique qui permet, en deux images, de montrer cet impact pour 11 systèmes électriques européens et pour toute l’année 2020.
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L’année 2020 année spéciale pour l’électricité ? Oui, car elle comporte deux particularités : une année très chaude en Europe et des mois d’hiver en février et novembre et décembre particulièrement doux, et surtout la baisse des consommation et donc des productions dues à la crise sanitaires et aux confinements . Ces deux éléments ont contribué à diminuer les émissions des systèmes électriques comportant une part d’énergies éolienne et solaire car ces deux technologies sont très fortement subventionnées par un accès prioritaire aux réseaux. Mécaniquement, si la consommation totale baisse, leur part augmente donc. L’impact climatique des systèmes électriques aura donc été diminué en 2020, mais pour des raisons ayant peu à voir avec des décisions politiques visant à le diminuer.
Ndlr : "une part d’énergies éolienne et solaire car ces deux technologies sont très fortement subventionnées par un accès prioritaire aux réseaux" : fondé sur quels éléments ? ACT
Connu / https://twitter.com/MonsieurRelou/status/1338814317760802816
François BOCQUET a retweeté Monsieur Relou @MonsieurRelou · 15 déc.
Plusieurs remarques sur ce document. Thread de lecture ci-dessous.
Citer le Tweet Inria @Inria · 10 déc.
Page enroulée @Inria présente son nouveau livre blanc consacré aux #EdTechs « Éducation et Numérique : enjeux et défis » !
Une analyse de l’impact du numérique comme vecteur de transformation éducative.
Consultation et téléchargement Flèche vers la droite Image
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En réponse à @MonsieurRelou
- Dès l'introduction, plusieurs affirmations discutables concernant la protection des "données scolaires" : pour commencer, les auteurs semblent les limiter aux seuls learning analytics. Définition beaucoup trop restrictive (partiale ?)...
12:57 PM · 15 déc. 2020·Twitter Web App - Les outils hors UE sont présentés comme des menaces, car non respectueux des DCP des élèves-utilisateurs. Ici comme souvent, confusion entre modèles B2B et B2C, qui n'ont rien à voir.
- Méconnaissance ? Raccourci hasardeux ? C'est tout de même gênant dans un rapport qui a vocation à faire autorité sur le sujet...
- Ensuite, partie 5 sur les enjeux, où la réflexion sur les données se poursuit. On y parle de portabilité des données, et d'interopérabilité des formats. Justement.
- Concernant l'interopérabilité, on ne va pas se mentir, les chiffres sont visibles de tous : le SILL n'est pas respecté par l'institution éducative elle-même, qui (hormis qqs académies à cheval sur le sujet) ventile docx et autres ppt à tout va.
- Concernant la portabilité, cette notion ne semble pas pertinente en milieu scolaire, où le critère de licéité des traitements à privilégier semblerait plutôt l'accomplissement d'une mission de service public. Cette notion n'est pas à sa place ici.
- Sur l'interopérabilité comme sur la portabilité, on reste donc avec la désagréable impression d'arguments hors de propos, instrumentalisés au service d'une vision qui se dévoile un peu plus loin.
- Donc : les grands opérateurs "privateurs" se rémunèreraient sur les DCP éducatives de nos élèves, en monétisant des "profils d'apprenants" construits sur les traces de leurs apprentissages : faux. Encore une fois, confusion B2B et B2C (décidément...).
- L'épouvantail de la perte de souveraineté et de l'espionnage industriel brandis en page 81 : sérieusement... des entreprises opérant dans des secteurs bien plus stratégiques (Airbus, Air Liquide) ont pourtant opté pour Gsuite ou O365... sont-ils alors dans l'erreur ?
- Bref, beaucoup de raccourcis, d'approximations, à la limite du biais sophistique, avec une invocation un peu légère de grands principes (RGPD, interopérabilité, souveraineté) au service d'une vision très particulière du système public d'éducation."
Ndlr : approfondir, questionner ACT
A l’invitation de Mediatico, la secrétaire d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable, Olivia Grégoire, est venue échanger la semaine dernière, avec son franc parler habituel, avec les acteurs de l’ESS inscrits à notre évènement public « IMPACT #23 », exceptionnellement en ligne. Certains acteurs de l’ESS sont en difficulté face à la crise, d’autres sont plus agiles ou sont positionnés sur le numérique et parviennent à tirer leur épingle du jeu, relève-t-elle d’emblée.
Mais « tous sont éligibles aux aides de l’Etat », assure-t-elle une fois encore, alors que moins de 10% des associations employeurs ont demandé à bénéficier du fonds de solidarité. Les associations sportives ou les cafés associatifs pourront bien sûr prétendre au récent relèvement du plafond du fonds de solidarité, insiste-t-elle lors de cette longue interview, à revoir ci-dessus en vidéo.
PGE : le remboursement reporté de quelques mois
Comme si elle dressait en cette fin d’année son premier bilan d’un semestre ébouriffant, elle égrène les mesures et ses victoires : le fonds de solidarité qui s’ouvre enfin à toutes les coopératives ; le fonds UrgencESS de 30 millions d’euros pour les petites associations ; le guide en ligne qui recense toutes les aides d’Etat pour le secteur ; le numéro vert de Bercy pour répondre à chaque question ; jusqu’à l’e-mail direct d’un de ses collaborateurs, communiqué en live aux lecteurs de Mediatico, pour qu’il les aide à trouver des solutions.
Sans oublier ces aides directes de l’Etat qu’elle peut mobiliser à hauteur de 50.000€ par structure si elles rencontrent des difficultés majeures ; ou encore le fameux prêt garanti par l’État (PGE), dont le début du remboursement prévu au printemps est reporté à l’été, et dont la durée d’amortissement pourrait être allongée sans augmentation du taux d’intérêt.
Pour l’Etat, le secteur associatif pèse plus que l’agriculture
Interrogée par Mediatico, Label Emmaüs, Les Ecossolies, la CAE Clara et la CRESS PACA, Olivia Grégoire a répondu à nos questions en toute franchise et avec fermeté. Pas de calendrier de déconfinement spécifique pour les acteurs de l’ESS. Pas de TVA à taux réduit pour les produits reconditionnés dans les recycleries : elle nous explique dans cette vidéo pourquoi elle n’y croit pas.
Mais elle annonce une nouvelle impulsion pour les Pôles territoriaux de compétences économiques début 2021, la hausse de 5 millions d’euros du budget du FDVA pour soutenir la vie associative, ou encore l’augmentation de 2 millions d’euros (+20%) du budget du DLA pour former davantage d’associations et aider l’ensemble du secteur de l’ESS à basculer au numérique. Les associations, c’est un budget de 113 milliards d’euros par an, un secteur qui pèse plus lourd que l’agriculture, rappelle-t-elle. « Il fallait leur apporter une aide supplémentaire ».
Un soutien aux coopératives d’activité économique
Olivia Grégoire s’exprime aussi sur French Impact. Elle n’exclut pas la déconcentration de nouvelles compétences d’État auprès des Chambres régionales de l’ESS (CRESS) lors de la révision de la loi l’année prochaine, si les conditions sont réunies. Elle salue aussi la création, hier, de la nouvelle Fédération des Coopératives d’activité économique (CAE), qu’elle assure de son soutien pour mieux les faire connaître auprès des entrepreneurs.
Et dans le cadre de la relance des contrats à impact, elle annonce le lancement d’un nouvel appel à projets sur l’égalité des chances économiques, ouvert jusque fin février, suite à un premier appel à projets portant sur l’économie circulaire, encore ouvert jusqu’à la fin de cette année et qui rencontre selon elle un franc succès. L’ESS face à la crise ? Avec Olivia Grégoire, c’est plutôt « l’ESS en ordre de bataille ».
Liens utiles et informations données par le Cabinet d’Olivia Grégoire
Le cabinet d’Olivia Grégoire a souhaité répondre aux questions du public durant notre événement à postériori en nous transmettant un maximum d’informations à consulter aux liens suivants :
Ensemble des aides dédiées à l’ESS : https://www.economie.gouv.fr/files/files/2020/20201123-Mesures%20de%20soutien%20ESS.pdf
Siteweb recensant plusieurs plateformes de l’ESS sur lesquelles vous pouvez vous recenser : https://www.economie.gouv.fr/plateformes-responsables
Page web recensant l’ensemble des appels à projets de France Relance pour l’ESS : https://www.economie.gouv.fr/france-relance-les-1ers-appels-projets-ess
Pour toute question, envoyez directement un mail à cette adresse : infocovid.ESS@cabinets.finances.gouv.fr
Si questions /crise : maxime.baduel@cabinets.finances.gouv.fr
Connu / https://twitter.com/MEDIATICO_FR/status/1334116102729846789
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MEDIATICO @MEDIATICO_FR
[L'ESS face à la crise] 📢 @oliviagregoire répond aux acteurs de l’#ESS et salue la création hier de la Fédération des #coopératives d'activité économiques (CAE) 💪
@ESS_France @les_scop @SCIC_Cooperer @lelabo_ess #scop #scic
543 vues 0:06 / 1:30 1:44 PM · 2 déc. 2020·Twitter Web App 9 Retweets 1 Tweet cité 30 J'aime
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Impact comparé du nucléaire et des renouvelables sur les émissions de CO2 – Énergie et environnement
Impact comparé du nucléaire et des renouvelables sur les émissions de CO2 - Auteur Philippe Gauthier - Publié le 6 octobre 2020
Catégories Transition énergétique
En moyenne, les pays qui investissent lourdement dans l’énergie nucléaire demeurent plus fortement émetteurs de CO2 que les pays qui s’engagent au même niveau dans la voie des énergies renouvelables. Il s’agit là de la principale conclusion d’une étude publiée hier dans la revue Nature Energy https://www.nature.com/articles/s41560-020-00696-3.epdf?sharing_token=tOnjimExYpNQxeqHONEtuNRgN0jAjWel9jnR3ZoTv0MiJricmfZDGIlEn7nNFImA44EW0UFbE1xAcylF27pS7ouwEXUrq1UWSoTeXUKnTl6YarUWxNfCP4tt8Mr2kwSgCVwRNAZ9H9833pMkQlRTpXDgfgXVmvtxy-67ugB0o-o%3D. Les résultats tendent aussi à confirmer l’hypothèse selon laquelle il est difficile d’adopter à la fois le nucléaire et les renouvelables en raison d’une incompatibilité entre ces deux approches.
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Pour un certain Pascal pro-nucléaire : "encore une étude qui va faire beaucoup de bruit, mais qui au final ne veut pas dire grand-chose"