Greenpeace France et Zero Waste France suivent Paul Neau @PaulNeau
Le bilan énergétique de la France en 2022 vient de paraitre notamment sous la forme d'un diagramme de Sankey.
Thread de quelques décryptages. ⬇️⬇️ 7:48 AM · 9 oct. 2023 · 1 388 vues - 1️⃣ /5
- De façon globale, 2 530 TWh de ressource primaire ont été prélevés dans la nature pour une consommation finale de 1 657 TWh, soit des pertes égales à 35% : 1 unité d'énergie sur 3 est gaspillée ! 2️⃣ /5
- L'électricité constitue (seulement) le QUART de l'énergie finale consommée en France (coucou, ceux qui confondent énergie et électricité et oublient nos pétroles et gaz consommés en grande quantité). 3️⃣ /5
- La "production" nucléaire primaire est de 893 TWh ; mais les DEUX TIERS (la faute à Carnot) sont des pures pertes (dans les fleuves, l'atmosphère, la mer), et seulement un tiers est utilisable.
Car ce sont finalement de très grosses bouilloires.
Un système peu efficace. - 4️⃣ /5 Le taux d'indépendance en énergie est annoncée à 50% (contre 55,1% en 2021),
car l'électricité nucléaire est supposée "produite domestiquement" et car ce taux intègre les pertes thermiques des réacteurs nucléaires ! 😳😳😳 - 5️⃣ /5 Le vrai taux d'indépendance, en énergie primaire, passe alors à (seulement) 14,5% en considérant, seulement et logiquement, les énergies renouvelables et les déchets qui sont elles des ressources nationales.
- Christophe CUNY @chcuny · 52 min
Quelle est la source de ce graphique s’il vous plaît ?
NDLR : notre dépendance énergétique est donc de plus de 85%
Soutenance de Thèse de Helen Coarita Vendredi 30 Avril 2021 - 9h30
en visioconférence Zoom : https://zoom.us/j/96810835352
"Prétraitement des déchets agricoles pour l'optimisation de leur valorisation par méthanisation"
La croissance rapide de la filière de méthanisation agricole en France depuis une vingtaine d’années s’accompagne de nombreuses questions associées à la rentabilité des installations. Malgré les connaissances acquises par retour d’expérience sur les sites de méthanisation agricoles et les développements pour l’optimisation des procédés, les défis sont encore nombreux, et plus particulièrement pour les éleveurs français : les effluents d’élevage constituent en effet 64% des tonnages entrant en méthanisation, principalement sous la forme de fumiers pailleux complétés par d’autres biomasses agricoles tels que des résidus de culture, produits de cultures intermédiaires à vocation énergétique et autres déchets de l’industrie agro-alimentaire. Or, la grande majorité des installations françaises aujourd’hui sont des technologies de type cuve agitée en voie humide développées principalement en Europe du Nord et conçus pour traiter des résidus d’élevage principalement sous forme liquide. En France, la grande majorité des ressources mobilisables est de caractère hétérogène avec une teneur élevée en matières ligno-cellulosiques, nécessitant le recours à des opérations de préparation de la ration au moyen de systèmes mécaniques. Si les techniques de prétraitements mécaniques disponibles sur le marché sont nombreuses, les retours d’expérience sont encore rares et nécessitent de développer une approche scientifique permettant de relier l’aptitude à la méthanisation d’une biomasse à la modification de ses caractéristiques au cours d’un prétraitement. Pour répondre à cet enjeu, la thèse s’est structurée dans l’objectif d’identifier les principales fonctions des opérations mécaniques de préparation de biomasses agricoles solides. Premièrement, une méthodologie d’approche générale de caractérisation bio-physico-chimique a été développée afin d’évaluer les principaux effets des prétraitements mécaniques avant méthanisation. Dans un deuxième temps, une étude des opérations mécaniques successives à l’échelle laboratoire a été réalisée sur différentes biomasses agricoles telles que les fumiers bovins et l’ensilage de maïs et triticale. La fonctionnalité de chaque opération de prétraitement a été identifiée et une corrélation entre paramètres physiques et paramètres biochimiques a été proposée. Dans un troisième temps, plusieurs techniques de prétraitement mécaniques in situ ont été testées et comparées aux opérations à l’échelle laboratoire pour identifier leurs fonctions de transformation de la biomasse et évaluer leur coût énergétique. Ainsi, plusieurs effets ont été mis en évidence : l’amélioration de la vitesse de bioconversion de la matière et l’amélioration des propriétés rhéologiques. La compréhension en détail du mécanisme d’action des prétraitements mécaniques sur des substrats complexes et hétérogènes est le prochain enjeu.
Mots clés : méthanisation, déchets agricoles, fumiers, caractérisation de la matière, potentiel bio-méthanogène.
Ndlr : le bilan énergétique de ce prétraitement mécanique a été évalué par "calculs par rapport aux gains de la rhéologie, de la production de méthane et de la vitesse de conversion" selon HC à sa soutenance, l'étude énergétique est disponible, la demander ACT
Mots clés : énergie ; bilan ; consommation d'énergie ; production d'énergie ; compte satellite
-> détails à https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/bilan-energetique-de-la-france-pour-2018?rubrique=19&dossier=170
Connu /
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Paul Neau @PaulNeau 11:14 AM · 25 avr. 2020 - 28 Retweets 31 J'aime
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1 sur 3.
Tout d'abord pour le volet électricité, la "production" nucléaire primaire est de 104 Mtep ;
mais les deux tiers (la faute à Carnot) sont des pertes (dans les fleuves, l'atmosphère, la mer),
et seulement un tiers est utilisable.
Un système pas très efficace.
2 sur 3.
De façon globale, 258 Mtep de ressource primaire ont été prélevés dans la nature
pour une consommation finale de 152 Mtep,
soit des pertes égales à 41% :
2 unités d'énergie sur 5 sont gaspillées.
3 sur 3.
Le vrai taux d'indépendance énergétique en énergie primaire est de 11,7% (total des renouvelables et des déchets). Le taux officiel est lui de 54,7% car l'énergie nucléaire est supposée "produite domestiquement" et car il intègre les pertes des réacteurs nucléaires !
duahcim niala @symbollum · 12h En réponse à @PaulNeau
Bonjour, tableau intéressant mais pourriez vous nous communiquer les sources et si possible un lien vers ces informations. Merci
Mathilde Tessier @MathildeTessie1 · 7h
Ça vient du bilan énergétique de la France, ça se trouve très facilement dans n'importe quel moteur de recherche :)
duahcim niala @symbollum · 6h Merci, j'ai trouvé
Bernard Martin @bernardmartin86 · 4h En réponse à @PaulNeau
Sauf qu'on s'en fout des rendements du nucléaire quand la consommation en ressource non-renouvelables est 10 à 20x inférieur aux "renouvelables" (d'ailleurs pourquoi ne pas parler de leurs "rendements" ?)...
C'est pas fameux, les "experts" dans le lobby anti-nucléaire.
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