Alimentation, énergie, santé : la France doit retrouver sa souveraineté - RCI Martinique
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Le vendredi 17 décembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de RCI Martinique. Interrogé sur la déclaration de Christiane Taubira qui envisage de se présenter à la présidence de la République, il a répondu qu’il ne voulait pas ajouter au ridicule de la gauche traditionnelle et a répondu avec humour qu’il continuerait à suivre le feuilleton depuis l’Élysée. Il a expliqué qu’il travaillait sérieusement à partir d’un programme et qu’il appelait les gens à se baser sur cela pour décider de leur vote.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a expliqué que l’abstention était un enjeu central qui montre le divorce entre le peuple et ses institutions. Il a expliqué qu’il voulait convaincre les citoyens de voter sur la base d’un programme et il a rappelé qu’il propose le SMIC à 1400 euros ou encore la retraite à 60 ans. Il a par ailleurs affirmé que face aux défis du changement climatique, il fallait que la France retrouve sa souveraineté alimentaire, énergétique et sanitaire. Il a donc défendu la relocalisation de la production et a répété que son programme s’appliquerait même s’il est contraire à certaines mesures des traités européens, grâce au mécanisme d’opt-out.
Défendant l’autonomie énergétique de la Martinique, Jean-Luc Mélenchon a rappelé qu’il était possible de produire de l’énergie à partir de la géothermie, comme c’est le cas à la centrale de Bouillante, en Guadeloupe. Il a aussi expliqué qu’on pouvait faire de la climatisation à partir de la température des eaux au fond de la mer. Il a également défendu la souveraineté alimentaire pour l’île, expliquant qu’on pouvait le faire notamment en mettant en place des droits de douane.
Enfin, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a répété son opposition au pass sanitaire. Il a expliqué qu’il était une illusion de sécurité puisqu’une personne vaccinée peut attraper le virus et contaminer les autres. Il a, plus largement, appelé à lutter contre les causes des pandémies et notamment contre les élevages intensifs qui concentrent les possibilités de zoonoses.
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Le vendredi 17 décembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Martinique 1ère. Il a dénoncé l’inefficacité du pass sanitaire, qui donne une fausse impression de sécurité puisqu’on peut être contaminé et contaminer les autres même en étant vacciné. Alors que Castex veut transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, il a rappelé que l’OMS appelait à convaincre plutôt qu’à contraindre.
Le candidat de l’Union populaire a ensuite développé son programme. Il a rappelé qu’alors que 8 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire, il proposait un blocage des prix. Il a expliqué que la Martinique comme l’Hexagone pouvaient atteindre l’autonomie alimentaire à condition d’en finir avec les méthodes libérales.
Interrogé sur la potentielle déclaration de candidature de Christianne Taubira à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé le manque de sérieux de la petite gauche qui serait prête à parier sur une candidature magique. Il a expliqué que, pour sa part, il préférait rassembler sur un programme, présenté à la dernière présidentielle et amélioré par 5 ans de combats parlementaires.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a par ailleurs posé la question de l’autonomie des territoires d’Outre-mer. Il a plaidé pour une souveraineté alimentaire, énergétique et sanitaire et a expliqué que cette ligne directrice pouvait s’appliquer aussi dans l’Hexagone. Il a par ailleurs dénoncé les discriminations qui existent à l’embauche, suite à la publication d’un rapport expliquant qu’un métropolitain avait plus de chances de recevoir une réponse à une demande d’emploi qu’une personne originaire des territoires d’Outre-mer.
#Nexus #AlexandreBoisson - 19 050 vues - 1,7 k - 15 - 65,1 k abonnés - 220 commentaires
Alexandre Boisson a été membre du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) de 2002 à 2011, sous Chirac et Sarkozy. Avec le déclenchement de la guerre en Libye, il a décidé de quitter ses fonctions parce qu’il n’était plus en accord avec le pouvoir qu’il défendait. Il nous explique dans cet entretien comment d’après lui les Français sont maltraités psychologiquement depuis 18 mois. Co-fondateur des associations SOS Maires et Existence B, conseiller des Brigades Dicrim, il milite aujourd’hui pour une résilience alimentaire et une autogestion individuelle et collective.
Les associations :
SOS Maires : https://sosmaires.org
Brigade Dicrim : https://www.brigade-dicrim.fr
Existence B : https://www.existenceb.fr
Université francophone de l'autonomie alimentaire : http://www.autonomiealimentaire.info
Tr.: ... ex de la centrale nucléaire, votre enfant à l'école, que faire ? Les enfants extraits de l'école et mis en sécurité. Donc rassurer les parents. Manque de résilience alimentaire, guerre civile, car il n'y a plus assez de stocks alimentaires. Dans une fr corrompue, connaître la loi et la faire appliquer. 408 milliards de dettes non récupérées. Redonner de l'abondance, certains étudiants vont jusqu'à se prostituer. ... /COVID-19 ne pas la sous-estimer mais crise de sécurité nationale. L'ANSSI alerte sur les attaques informatiques, le porte-avion détourné par la contamination. Guerre psychologique par les troubles psychologiques. Par techniques de manipulation du cerveau. L’amygdale du cerveau shunte le rationnel par mise en mode survie depuis les chasseurs-cueilleurs, maintenir dans une trouille de mourir. ... le cerveau rationnel est shunté. ... le citoyen n'est pas entraîné à cette gestion de crise ... clivage, déni, prouve qu'on est victime ... quelle que soit notre intelligence ... le code pénal pose les mots sur les maux ... suicides chez FT, violences sexuelles, inspecteur du travail il faut savoir poser les mots sur les maux. c'est une histoire neuronale de sortir du traumatisme. fuir, combattre, être figé.
... travail à faire auprès de ses proches ... chacun a la possibilité de faire sauter un crime ou un déli ... re-rationnaliser ... y a-t-il eu abus de faiblesse ? pb de sécurité nationale ... tous les suédois morts ?! déposer des plaintes, contribuer à la défense de son pays, cf site de la Miviludes ... la peur pour manipuler les britanniques ... faire peur aux gens pour de labus de faiblesse est condamnable ... le transhumanisme ... extorsion de consentement qr-code, brevet de MS corps pour miner des monnaies, objet connecté ? Un agenda politique se séquence, s'étale dans le temps ... abus de confiance, comprendre l'anormal,
/Existence B : que les gens se révèlent à eux-mêmes, identifier les ressources ex la ruralité, reterritorialisation, du rapport humain, vrai humanisme, mettre en synergie des associations, des personnes, autour de l'assiette, créer l'avenir, le chanvre, on arrête d'attendre un messi, de se faire soumettre, créer de la ressource, le patron est le soleil, une éruption peut nous ramener au 221è siècle, donc se protéger, veiller les uns sur les autres, sortir de la caverne de Platon, pour y participer cf le site, et celui de l'univ fr de l'a alim amener à voir la ressource
Connu / mel de pdr qui se termine par
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À la fin de son interview, Monsieur Boisson propose à ceux qui veulent aller plus loin, de prendre contact avec L'Université Francophone de l'Autonomie Alimentaire Dirigée par François Rouillay - association “Les Cercles Vertueux” - 36, rue du Faubourg du 12 avril - 30200 Aigues Mortes-Téléphone – 04 66 77 76 98 - francois@autonomiealimentaire2020.info - Chroniqueuse : Sabine Becker – sabine@autonomiealimentaire2020.info
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Ndlr :
- en accord avec lui, sauf qu'il faut faire feu de tout bois, cad ne pas se priver de la politique élective pour la partie systémique du changement climatique. On peut tout de même dire qu'il PLPDLA.
Comment mangerons-nous demain ? - jeudi 7 octobre 2021 - par Mathieu Vidard - La Terre au carré - France inter
54 minutes
Parce que le système qui nous nourrit est moderne, productiviste et complexe, il est aussi hyper vulnérable. Comment le remplacer par un système qui nous garantisse de trouver de quoi nous nourrir de manière soutenable ?
Comment mangerons-nous demain ? © Getty / pixdeluxe
Depuis cinquante ans, dans notre quotidien, nous avons pris l’habitude de déléguer notre alimentation à d’autres. Les acteurs du système agroalimentaire détiennent les clés de notre réfrigérateur.
L’approvisionnement alimentaire de la France s’est construit sur la base d’un système complexe de flux multiples et de *dépendances interrégionales et internationales. Résultat, aujourd'hui la chaine qui va d’un légume ou d’un animal à notre assiette se déroule sur des centaines voire des milliers de kilomètres et les étapes se multiplient...
Mais la crise de la Covid-19 a mis en lumière la vulnérabilité du système qui nous nourrit. Les grandes villes françaises disposent en réalité de quelques jours à peine de stock de nourriture.
Si le système agroalimentaire se grippait, les pénuries ne tarderaient pas à se multiplier.
Que voulons-nous manger demain? Quels aliments? Produits par qui et où? Dans quelles conditions? Il est impératif d’en discuter, de faire nos choix de manière éclairée.
Pour bâtir un modèle alimentaire d’avenir, des solutions existent. La France pourrait se doter d’un écosystème agricole organisé en fonction de ses besoins alimentaires. Pour cela, il faut changer radicalement nos modes de production, de distribution et de consommation.
La question de l’autonomie alimentaire commence timidement à émerger dans le débat public. Pourtant, depuis vingt ans, et malgré toutes les annonces, tous les discours et tous les engagements de principe, les pouvoirs publics, à travers les aides comme la PAC, poussent les agriculteurs à s’agrandir et à se mécaniser toujours plus. Maintenir cette logique, c’est continuer à pousser l’agriculture vers un modèle hyperspécialisé, industriel, qui produit de gros volumes et qui est surtout tourné vers la transformation alimentaire et l’export...
Chercheur sur les questions d'autonomie alimentaire, Frédéric Wallet synthétise la réalité complexe qui se cache derrière notre mode de consommation et propose des pistes à investir pour atteindre la sécurité alimentaire. il publie Manger demain, chez Tana éditions.
Spécialisée en sociologie économique et des réseaux, Yuna Chiffoleau s’intéresse plus particulièrement aux circuits courts alimentaires, et s’attache à mesurer leur impact sur les producteurs et les consommateurs. Elle a publié Manger au temps du coronavirus, éditions Apogée, en 2020.
Les invités
- Frédéric Wallet, économiste, chercheur à INRAE sur les questions d’autonomie alimentaire
- Yuna Chiffoleau, Directrice de recherche en sociologie à INRAE
« Plutôt que l’amour, l’argent ou la gloire, donnez-moi la vérité. »
Henry David Thoreau
Genèse & évolution du blog
créé en 2014 pour montrer que des alternatives étaient possibles afin de construire un modèle économique vertueux.
Au cours de ce parcours, j’ai eu l’occasion de me rendre sur le littoral de la Mer du Nord en Allemagne à Bremerhaven, une région en pointe sur l’éolien offshore. J’ai rencontré des entrepreneurs dans plusieurs salons et conférences, Produrable et VivaTech pour en citer deux.
Après toutes ces années, un constat implacable s’impose : le développement durable, l’économie verte, le biomimétisme ou encore la blue economy, tous ces concepts économiques et les entreprises les mettant en pratique n’ont jamais permis de réduire notre consommation énergétique, les émissions de CO2, l’érosion de la biodiversité et des ressources naturelles.
Durant les dernières décennies :
- la concentration atmosphérique en CO2 ne s’est jamais stabilisée et a continué d’augmenter
- les émissions de CO2 ont continuellement progressé
- La crise financière des subprimes en 2007-2008 et la récession mondiale qui s’en est suivie a provoqué l’unique chute des émissions de CO2 depuis plusieurs décennies
- la croissance s’est systématiquement réalisée aux dépens du monde sauvage, le recyclage, l’économie circulaire, le biomimétisme n’y changent rien
- l’artificialisation des terres se poursuit à toute vitesse, partout dans le monde
- la déforestation accélère au Brésil et en Afrique
- les espèces animales et végétales disparaissent par centaines chaque jour
- la pollution plastique a contaminé tout l’écosystème marin, même la fosse des Mariannes à près de 11 000 m de fond…
- les green bonds ou obligation vertes sont utilisées pour financer des plantations d’eucalyptus industrielles ou des centrales charbon
- etc, etc, etc,
...
Nous ne pouvons plus nous permettre ce mensonge de la croissance verte. Il faut un changement radical sur le plan systémique, et cela commence par mettre un terme au dogme d’une croissance infinie dans un monde fini en ressources. Nous devons dès maintenant entamer une ambitieuse phase de décroissance pour limiter les dégâts, préserver les derniers écosystèmes encore fonctionnels, les ressources en eau, etc. Plus nous repoussons cette décision, plus la chute sera brutale car l’effondrement systémique est dans tous les cas inévitables.
Décroissance, décentralisation, désindustrialisation
... Les sociologues du XIXème siècle relataient déjà les dégâts ... démantèlement de tous les verrous qui nous empêchent de construire de vraies alternatives au niveau local
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le pouvoir centralisé est depuis toujours favorable aux élites économiques ... On sait que la pollution atmosphérique tue 50 000 personnes par an en France, il n’y aucun début de commencement d’une décision courageuse. RIEN. Au contraire, on continue à autoriser la vente de SUV en masse ou à promouvoir les fausses solutions vertes comme la trotinnette électrique, la voiture électrique. ... L’UE est d’ailleurs la seconde destination pour les exportations agricoles du Brésil de Bolsonaro. Nous finançons donc la déforestation et l’extermination des peuples indigènes.
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depuis 1972 et la publication du rapport Meadows qu’ils savent que l’effondrement systémique de notre société industrielle est inéluctable. Et qu’ont-ils fait ? Ils se sont empressés de propager la pandémie néo-libérale sur tous les continents dans les années 1980.
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Se désintoxiquer du pétrole, se réapproprier la technique à travers le low-tech, construire des territoires autonomes sur le plan alimentaire avec la permaculture, ces évolutions impliquent de reconquérir le pouvoir à l’échelle locale. Elles ne seront jamais possibles à développer si nous conservons le système centralisé actuel guidé par les intérêts purement égoïstes d’une petite minorité.
Philippe Oberlé, rédacteur
Ndlr :
- "green bonds ou obligation vertes sont utilisées pour financer des centrales charbon", "échec de la blue économy" : demander des preuves ACT
- "peuples indigènes" je n'aime pas ce terme => creuser ACT