Développement durable
Les bisons « renaissent » aux États-Unis grâce aux tribus indigènes
Dans les plaines des États-Unis, il est possible d’observer une scène tirée du passé : des troupeaux de bisons errant dans les prairies. L’espèce, qui comptait près d’un millier de spécimens en 1889, décimée par une chasse aveugle, a aujourd’hui réussi à se reconstituer grâce à une relation symbiotique avec des tribus indigènes.
Environ 82 tribus aux États-Unis et au Canada comptent près de 20 000 bisons dans 65 troupeaux grâce à un programme de repeuplement continu, axé sur la récupération du lien ancestral avec ces animaux. En seulement deux ans, le Buffalo Intertribal Council a réintroduit 1 000 individus sur une superficie de 11 300 hectares à la frontière entre le Nebraska et le Dakota du Sud.
Le sacrifice du bison est également réalisé avec un procédé artisanal, hautement symbolique entre les générations. La viande de l’animal est distribuée à toute la tribu par le biais d’un programme spécialisé, tandis que les os sont bouillis pour en extraire le bouillon. Grâce à ce système, les groupes autochtones cherchent à réaffirmer leur souveraineté et à gagner en sécurité alimentaire de manière durable.
10 décembre 2021 à 09h27 Mis à jour le 11 décembre 2021 à 10h12 / Marie Astier (Reporterre)
Durée de lecture : 9 minutes - Clés : Agriculture Animaux
220 vaches à l’abattoir. En Haute-Savoie, Éric, éleveur, a le cœur lourd : à cause d’un cas de brucellose, tout son troupeau va être abattu. Ces normes rigides « profitent aux industriels », critiquent deux expertes.
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Les formes graves et chroniques sont rares chez les humains », explique Coralie Amar. Vétérinaire, choquée par ce qui arrive à Éric, elle a décidé de l’aider. « On la surveille surtout parce que c’est une maladie commerciale », estime-t-elle.
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« Ce sont des engagements internationaux pris dans le cadre de l’OIE [Organisation mondiale de la santé animale] », explique Bernard Mogenet, éleveur et président de la FDSEA [2] des deux Savoie. Il a assisté aux réunions interministérielles à la suite de la détection du cas. « Si l’abattage n’est pas fait dans les trente jours, la France pourrait perdre son statut “indemne”. »
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Notes
[1] Direction départementale de la protection des populations
[2] Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles