Vidéo Des chercheurs du MIT ont conçu un robot capable de se mouvoir dans les vaisseaux du cerveau afin de détruire les caillots de sang responsables des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les chirurgiens pourront le manipuler grâce à un aimant, leur évitant ainsi d'être exposés à des rayons X.
Clés : Santé, Robotique, Recherche
ÉNERGIE
La fusion nucléaire progresse en France. Le réacteur Iter, en construction dans le sud du pays, vient d'accueillir une pièce essentielle à son fonctionnement. Il s'agit de la première partie d'un gigantesque aimant, annoncé comme le plus puissant au monde. Iter devrait atteindre sa pleine puissance en 2035.
... le plus grand démonstrateur industriel ... D’un poids de 1 000 tonnes et de la taille d'un immeuble de sept étages, la première pièce d'un gigantesque aimant, annoncé comme le plus puissant au monde, est arrivée sur site. Cet aimant appelé "Central Solenoid" constitue un jalon majeur d'Iter. Fabriqué par General Atomics en Californie, il est le premier des six modules qui doivent équiper le réacteur au plus tard en 2024. ... 150 millions de degrés ... 830 mètres cubes de plasma (l’équivalent d’un tiers d’une piscine olympique). La première production de plasma devrait intervenir en 2026 ...
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[EN VIDÉO] Un aimant pour faire du rêve de la fusion nucléaire une réalité Des chercheurs ont mis au point un aimant supraconducteur à haute température (HTS) qui leur a permis de produire un champ magnétique de 20 teslas. Du jamais vu sur Terre auparavant. Leur objectif : utiliser désormais cet aimant pour confiner le plasma qui sera produit au cœur des tokamaks du futur. Des dispositifs imaginés pour produire une électricité durable à partir de fusion nucléaire. (en anglais) © Commonwealth Fusion Systems
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Pour Maria Zuber, vice-présidente pour la recherche au Massachusetts Institute of Technology (MIT, États-Unis), « la fusion nucléaire -- celle qu'utilise notre Soleil pour briller -- est même, à bien des égards, la source d'énergie propre par excellence. La quantité d'énergie qu'elle rendrait disponible à partir d'une ressource presque illimitée -- comprenez l'eau -- changerait réellement la donne ». Seul bémol : il reste toujours à trouver le moyen de dompter cette énergie.
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Jusqu'alors, la plupart des tokamaks comptaient sur des électro-aimants conventionnels, en cuivre. Le projet Iter, lui, s'appuie sur des supraconducteurs à basse température -- des températures proches du zéro absolu, de l'ordre de -270 °C. Et les travaux du MIT, eux, se concentrent sur des supraconducteurs à haute température -- qui fonctionnent tout de même à quelque -250 °C. Les physiciens les appellent Rebco - pour rare-earth barium copper oxide. « Nous avons construit un aimant unique en son genre », explique Joy Dunn, responsable des opérations chez Commonwealth Fusion Systems, dans un communiqué du MIT. Le résultat de trois années de travail sur un aimant arrangé en forme de ruban plat. Un aimant constitué finalement de 16 plaques empilées dont chacune constituerait à elle seule, l'aimant supraconducteur à haute température le plus puissant du monde.
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l'élément qui manquait ... des performances égales à celles d'un supraconducteur à basse température, mais dans un système... 40 fois plus petit ! ... il ne reste plus qu'à construire un démonstrateur. ... baptisé Sparc. ... en service dès 2025. Pour tester, à petite échelle et seulement quelques secondes à la fois, la faisabilité d'une centrale électrique à fusion nucléaire que les ingénieurs envisagent à l'horizon 2033. Objectif : générer 50-100 MW de puissance thermique en comptant sur un champ magnétique de 12 teslas, mais surtout, avec un gain de 2 -- le dispositif devrait générer deux fois l'énergie nécessaire à le faire fonctionner --, sachant que le record actuel est de... 0,7 !
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Pour produire de l'électricité à l'échelle industrielle, il faudra en effet réussir à faire fonctionner un tokamak de manière continue, alors même que les conditions en son cœur seront dantesques. « Et sachant que le but ici est la commercialisation, un autre défi majeur sera économique. » Ainsi la fusion nucléaire ne devrait-elle pas prendre une part significative dans la production d'électricité avant plusieurs décennies encore. « Mais ce moment que nous venons de vivre, c'est un peu le moment "wow". Celui à partir duquel je commence à penser que nous pouvons vraiment y arriver », conclut Maria Zuber.
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Connu / mel [insoumis-energie] Fwd: Lien vers un article de Futura Sciences Date : Thu, 16 Sep 2021 23:37:08 +0200
Ndlr : cela change-t-il le fait que avec le changement climatique, c'est maintenant qu'il faut réduire drastiquement les émissions de GES ? Manifestement, non : trop tard, trop cher et trop lent... ?!