17 MIN
NATURE (LONDRES)
L’eau douce, vitale pour les écosystèmes et les êtres humains, doit être considérée comme un bien commun universel et échapper à la loi du marché, plaident plusieurs économistes dans “Nature”. Mais comment faire ?
L’eau est le sang qui fait vivre notre planète. C’est un élément vital pour tous les animaux et les végétaux. Elle contribue à la circulation du carbone et des nutriments dans l’air et les sols. Elle régule le climat. Depuis des millénaires, le cycle de l’eau, avec les réserves de ce précieux liquide qu’il nous apporte, assure des conditions propices au développement de l’humanité sur Terre. Or, la pression anthropique perturbe ce cycle, allant jusqu’à compromettre l’équilibre des précipitations.
...
Un cycle planétaire, des usages nationaux
...
Les communs, une approche juridique
Les communs : Formes d’usage et de gestion collective d’une ressource, matérielle ou immatérielle, dans lesquelles des personnes s’organisent et s’engagent à gérer cette ressource de manière équitable et durable. La théorie des communs entend dépasser l’alternative propriété privée/propriété publique. Elle lui substitue un système dans lequel les droits portent sur l’usage et l’accès à la ressource. Le régime de décision et de gestion de la ressource est collectif.
Biens communs : Ces biens, matériels ou immatériels, se caractérisent par le droit d’usage collectif et ne sont en aucun cas régis par le droit de propriété privée. Ainsi les biens communs sont inaliénables, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être vendus, cédés ou transférés.
...
Les communs, une approche économique
Elinor Ostrom (1933-2012), économiste politique américaine et lauréate en 2009 du “prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel”, dit aussi “prix Nobel d’économie”, a théorisé la gestion des ressources naturelles par l’utilisation de formes de propriété collective.
Ses travaux détaillés dans son ouvrage “La Gouvernance des biens communs : pour une nouvelle approche des ressources naturelles” (1990, traduction française parue chez De Boeck en 2010) précisent qu’un commun et une gestion en commun doivent répondre aux 8 principes suivants :
1 - Une définition claire de l’objet de la communauté et de ses membres.
2 - Des règles d’exploitation et de mise à disposition claires et adaptées à la nature de la ressource partagée.
3 - Un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification des règles.
4 - La responsabilité des surveillants de l’exploitation de la ressource commune et du comportement de ses exploitants devant ces derniers.
5 - Une gradation des sanctions pour des appropriations de ressources qui violent les règles de la communauté.
6 - Un système peu coûteux et rapide de résolution des conflits.
7 - Une autodétermination reconnue par les autorités extérieures.
8 - Une organisation du projet à plusieurs niveaux, notamment sur les activités d’appropriation, d’approvisionnement, de surveillance, de sanction, de résolution des conflits.
...
Un équilibre mondialisé
...
Vases économiques communicants
...
Penser et agir localement
...
Il est crucial que nous coopérions et que nous échangions nos savoirs afin d’accorder nos stratégies locales et mondiales. Comme pour la comptabilisation des gaz à effet de serre et pour les Objectifs de développement durable [Il s’agit de 17 objectifs établis par les Nations unies en 2015 pour éradiquer la pauvreté et protéger la planète à l’horizon 2030], les Nations unies et les autres organisations nationales et internationales doivent mettre au point des mécanismes de surveillance des ressources en eau de la planète.
Il y va de l’avenir du système sanguin de notre planète.
Johan Rockström , Mariana Mazzucato , Lauren Seaby Andersen , Simon Felix Fahrlander & Dieter Gerten
L'article original : https://www.nature.com/articles/d41586-023-00800-z
Connu / TG le 11/08/23 à 07:59
Hier a eu lieu un wébinaire de formation aux méthodes de plaidoyer, appliquées aux demandes de la campagne Sobriété. Ce wébinaire était en collaboration entre la campagne Transition Energétique / Nucléaire et l'équipe Campagnes Citoyennes, et était ouverte à toutes les personnes ayant lancé sa pétition dans le cadre de la campagne collective GreenVoice (https://agir.greenvoice.fr/efforts/stop-gaspillage-energetique/lookup/new).
Vous pouvez retrouver ici :
👉 Le lien d'enregistrement (https://greenpeace.zoom.us/rec/share/cd4kJ-jDA96GWGgjhTV4rcXf3q31fDzJTZ8tTMqxlAkoeaS0GiKss8ShTzSeNM0N.rcloGT2LppkCw7We)👉 Code secret : RR+3Zs3h
👉 Le support de présentation (https://docs.google.com/presentation/d/1uo_1wNj5JVvzGMo8DvcVUiTzCiyfJvTE/edit?usp=sharing&ouid=101965622290320841542&rtpof=true&sd=true)
Pour rappel, le prochain rendez-vous est le lundi 30 janvier à 19h pour la mensuelle des référent-es Nucléaire / Transition Energétique !
Connu / tg 17/5/22 16:41
"
Attention ça pique !
"
3 295 vues - 339 - 0 - 22 k abonnés
Sur le retour des vacances, sur la rocade d'Amiens, des garages, des supermarchés, des entrepôts s'étaient encore installés, avaient bouffé de la bonne terre de Picardie. Comme avec Europacity...
Entretien avec Dominique Damour et Dominique Potier.
Dominique Potier est député socialiste de la Meurthe-et-Moselle, auteur avec Pierre Blanc et Benoît Grimponprez de "La terre en commun, plaidoyer pour une justice foncière".
Dominique Damour, membre de l'association "Non à EuropCity".
François Ruffin est red'chef bénévole de Fakir, réalisateur de films et député de la Somme .
Tournage : Sébastien Verlet, Valentin Curtet, Vincent Rochette
Remerciements à Richard et au personnel du restaurant du Pavillon des Tuileries.
Retrouvez-nous sur notre site : https://www.fakirpresse.info
Catégorie Actualités et politique 32 commentaires
B Mb il y a 4 jours
Que les Mulliez, Vinci et Cie soient d'une voracité mortifère, ce n'est pas surprenant. Mais que l’État, qui devrait représenter un bouclier face à eux, prenne systématiquement leur parti contre nous et contre l'avenir, est absolument intolérable ! Intolérable, dans le cas d'EuropaCity, que ce soit l'État qui fasse appel...
Il faut que la mobilisation soit maximale les 4 & 5 octobre !!
ENVIRONNEMENT
Si l’agroécologie était l’avenir de la France ? C’est ce que donne à voir le documentaire "On a 20 ans pour changer le monde", signé Hélène Médigue. La réalisatrice a suivi dans son combat Maxime de Rostolan, le créateur des Fermes d’avenir et de la ferme expérimentale de Bourdaisière. Son but est de montrer que l’agroécologie est plus rentable que l’agriculture conventionnelle. Stéphane Le Foll et Nicolas Hulot témoignent également en ce sens dans le long-métrage, dont la sortie est prévue le 11 avril.
...
« Pour une sobriété numérique » : nouveau rapport du think tank The Shift Project publié aujourd'hui
Date : Hier 14:21:03
De : The Shift Project <communication à theshiftproject.org>
À :
L'impact environnemental du numérique explose avec la transition numérique. Que faire ? The Shift Project analyse et propose d'agir.
Chères amies, chers amis,
Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir notre nouvelle étude. Elle met en lumière l'impact environnemental du numérique et propose des modalités d'action. Bonne lecture.
--- POUR UNE SOBRIÉTÉ NUMÉRIQUE ---
Publication du rapport du think tank The Shift Project - 04 octobre 2018 (https://theshiftproject.org/article/pour-une-sobriete-numerique-rapport-shift/)
La consommation d’énergie du numérique est aujourd'hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d'action. La transition numérique telle qu'elle est actuellement mise en œuvre actuellement participe au dérèglement climatique plus qu'elle n'aide à le prévenir. Il est urgent d'agir. C’est ce que conclut le rapport sur l'impact environnemental du numérique publié le 4 octobre (https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/2018-10-04_Rapport_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf) par The Shift Project, think tank de la transition carbone, quatre jours avant la publication du rapport spécial du GIEC sur un monde à 1,5°C. Cet impact environnemental doit être adressé, faute de quoi le numérique fera davantage partie du problème que de la solution.
Le numérique étant reconnu comme un levier de développement économique et social, la transition numérique apparaît comme incontournable pour l’ensemble des pays et des entreprises. La transition numérique est en outre souvent considérée comme un moyen de réduire la consommation d’énergie dans un grand nombre de secteurs. Pourtant, les impacts environnementaux directs et indirects (« effets rebond ») liés aux usages croissants du numérique sont systématiquement sous-estimés.
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/2018-10-04_Rapport_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdfLe numérique étant reconnu comme un levier de développement économique et social, la transition numérique apparaît comme incontournable pour l’ensemble des pays et des entreprises. La transition numérique est en outre souvent considérée comme un moyen de réduire la consommation d’énergie dans un grand nombre de secteurs. Pourtant, les impacts environnementaux directs et indirects (« effets rebond ») liés aux usages croissants du numérique sont systématiquement sous-estimés.
UN NUMÉRIQUE DE PLUS EN PLUS VORACE EN ÉNERGIE
Le développement rapide du numérique génère une augmentation forte de son empreinte énergétique directe. Cette empreinte inclut l'énergie de fabrication et d'utilisation des équipements (serveurs, réseaux, terminaux). Elle est en progression rapide, de 9 % par an. La consommation d'énergie directe occasionnée par un euro investi dans le numérique a augmenté de 37 % depuis 2010.
L’intensité énergétique de l’industrie numérique augmente de 4 % par an : une hausse à contre-courant de l'évolution de l’intensité énergétique du PIB mondial, laquelle décroît actuellement de 1,8 % chaque année. L’explosion des usages vidéo (Skype, streaming, etc.) et la multiplication des périphériques numériques fréquemment renouvelés sont les principaux facteurs de cette inflation énergétique.
LOURD BILAN CARBONE POUR LA TRANSITION NUMÉRIQUE
La part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre a augmenté de moitié depuis 2013, passant de 2,5 % à 3,7 % du total des émissions mondiales. Les émissions de CO2 du numérique ont augmenté depuis 2013 d'environ 450 millions de tonnes dans l'OCDE, dont les émissions globales ont diminué de 250MtCO2eq.
La transition numérique capte des ressources nécessaires à la transition énergétique. La captation d'une part progressivement démesurée de l'électricité disponible accroît la tension sur la production électrique à l'heure où celle-ci peine à se décarboner. L'augmentation de la production d'équipements numériques nécessite des quantités croissantes de métaux rares et critiques, également indispensables aux technologies énergétiques bas-carbone, alors que des facteurs physiques, géopolitiques et économiques commencent déjà à limiter leur disponibilité.
LE NUMÉRIQUE, « C'EST PAS AUTOMATIQUE »
La contribution nette du numérique à la réduction de l'impact environnemental reste donc à démontrer, secteur par secteur, en prenant garde aux nombreux « effets rebond ». De fait, le numérique manifeste une tendance exactement inverse à celle qui lui est généralement attribuée : dématérialiser l'économie. Nous constatons que les évolutions actuelles des impacts environnementaux du numérique vont à l’encontre des objectifs de découplage énergétique et climatique du PIB fixés par l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015.
Les impacts attendus de la transition numérique sur la productivité et la croissance ne sont pas visibles dans les pays développés sur les 5 dernières années. Le taux de croissance de la zone OCDE reste stable autour de 2 %, alors que la croissance des dépenses numériques est passée de 3 % à plus de 5 % par an : décidément, les effets attendus du numérique sont loin d’être automatiques.
LES PAYS DÉVELOPPÉS SEULS RESPONSABLES
La consommation numérique actuelle est très polarisée. Les profils de consommation numérique sont extraordinairement contrastés. En moyenne en 2018, un Américain possède près de 10 périphériques numériques connectés, et consomme 140 Gigaoctets de données par mois. Un Indien possède en moyenne un seul périphérique, et consomme 2 Gigaoctets.
La surconsommation actuelle n’est pas généralisée : elle est le fait des pays développés, pour lesquels l’enjeu clé consiste à reprendre le contrôle de leurs usages. Partout dans le monde, il s’agit de planifier et de prioriser les investissements dans le numérique, afin de s’assurer qu’ils servent efficacement les politiques sectorielles (sachant que les pays en développement en retireront le plus de gains, en raison des infrastructures encore à créer).
L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE LA TRANSITION NUMÉRIQUE DEVIENT GÉRABLE SI ELLE EST PLUS SOBRE
The Shift Project propose une définition de la sobriété numérique : acheter les équipements les moins puissants possibles, les changer le moins souvent possible, et réduire les usages énergivores superflus. La sobriété numérique est une approche « lean », autrement dit au plus juste, qui est aussi source d'efficacité – énergétique, humaine, financière – pour les organisations. Son principe étend au niveau sociétal la prise en compte des objectifs poursuivis par les approches techniques de type « Green IT » (https://www.greenit.fr/2018/10/02/societe-sempare-de-sobriete-numerique/) destinées prioritairement aux Directions des systèmes informatiques (DSI), et confirme l’importance et la pertinence de ces approches.
Passer de l’intempérance à la sobriété dans notre relation au numérique permet de ramener l’augmentation de consommation d’énergie du numérique à 1,5 %, ce qui n'est que similaire à la tendance globale tous secteurs confondus (...et n'est donc pas en soi compatible avec les objectifs de l'Accord de Paris). La mise en œuvre de la sobriété numérique telle que nous la proposons permettrait donc seulement de contenir l'explosion en cours de l'empreinte environnementale du numérique. Telle qu’elle est représentée dans notre scénario 2018-2025 "Sobriety", cette sobriété numérique ne remettrait pas en cause le principe de la transition numérique. Ainsi, dans ce scénario, le volume de données échangées continue à croître, et le nombre de smartphones et téléviseurs produits chaque année se stabilise au niveau de 2017 – alors que les marchés des pays développés sont déjà aujourd'hui proches de la saturation.
TOUS CONCERNÉS PAR LA SOBRIÉTÉ NUMÉRIQUE
Accélérer la prise de conscience de l’impact environnemental du numérique, dans les entreprises et organisations publiques, dans le monde de la recherche et au sein du grand public est un préalable. Cette prise de conscience permettra d'intégrer l’impact du numérique comme critère de décision dans toutes les politiques d’achat et d’utilisation des équipements électroniques. La prise de conscience et l'action doivent se faire à l’échelle européenne et avec les organisations internationales, compte tenu de l’envergure mondiale et de la puissance économique des acteurs principaux du numérique.
Les organisations publiques et privées peuvent jouer un rôle majeur, en pilotant environnementalement leur transition numérique… à condition qu’elles disposent de références et d’outils adéquats. Elles doivent pouvoir prendre en compte l’impact environnemental de la composante numérique des choix qu’elles envisagent, à différents niveaux de pilotage.
The Shift Project a développé de tels outils. Le Référentiel Environnemental du Numérique (REN) proposé par le Shift donne, de manière accessible, des ordres de grandeur vérifiés sur l’énergie et les matières premières mobilisées par la production et l’utilisation de technologies numériques courantes. Le Shift propose à la puissance publique de fonder une base de données publique (sur le modèle de la base carbone de l'Ademe) pour permettre aux acteurs d’analyser leur impact environnemental. Grâce à cela, il sera possible de procéder à un bilan carbone des grands projets numériques avant de les lancer. Le Shift propose également aux dirigeants des mesures leur permettant d’agir sur la demande et la consommation de services numériques, et à l'État des principes de politiques publiques pour limiter cet impact. Ces outils sont destinés à la fois aux pays en développement et aux pays développés.
RETROUVER UNE CAPACITÉ À INTERROGER L’UTILITÉ SOCIALE ET ÉCONOMIQUE DE NOS COMPORTEMENTS
Il est nécessaire de retrouver une capacité individuelle et collective à interroger l’utilité sociale et économique de nos comportements d’achat et de consommation d’objets et de services numériques, et d'adapter nos comportements en conséquence. La sobriété numérique doit être adoptée comme un principe d'action. La pression de l’offre (GAFAM, BATX*) et les attentes de croissance du PIB associées à la numérisation ne peuvent servir de seuls juges dans la sélection des projets numériques.
Les entreprises ont un rôle clé à jouer, et beaucoup à gagner – notamment la poursuite durable de leur transition numérique et la limitation des coûts.
Dans les pays en développement, les gains économiques, environnementaux et sociaux potentiels promettent d’être plus importants, car les infrastructures y sont encore largement à créer.
Dans les pays développés, il serait grand temps de s’interroger davantage sur les multiples facettes – sociales, sanitaires, etc. – de la surconsommation numérique, en complément de l'impact environnemental généré. Chiche ?
GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), BATX (Baidu, Alibaba, Tencent Xiaomi)
Le rapport « Pour une sobriété numérique » du think tank The Shift Project est le fruit d’un groupe de travail dirigé par Hugues Ferreboeuf (https://theshiftproject.org/lean-ict/) , ingénieur polytechnicien et diplômé de Télécom ParisTech qui a dirigé plusieurs sociétés du secteur numérique. Le groupe de travail est composé d'universitaires, d'experts et de professionnels du secteur : Françoise Berthoud (CNRS, GDS EcoInfo), Philippe Bihouix (exp. métaux), Pierre Fabre (AFD), Daniel Kaplan (FING), Laurent Lefèvre (INRIA), Alexandre Monnin (INRIA, ESC-Clermont Origens Medialab), Olivier Ridoux (IRISA, Université de Rennes), Samuli Vaija (exp. ACV), Marc Vautier (exp. éco-conception), Xavier Verne (exp. grands projets informatiques), Alain Ducass (exp. énergie et numérique en Afrique), Maxime Efoui-Hess (TSP), Zeynep Kahraman (TSP).
Contact : Jean-Noël Geist, Chargé des affaires publiques, The Shift Project - jean-noel.geist@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
The Shift Project (http://www.theshiftproject.org/fr) , association reconnue d’intérêt général, est un think-tank dont la mission est d’éclairer et influencer le débat sur la transition énergétique en Europe. ÉCLAIRER : nous constituons des groupes de travail autour des enjeux les plus délicats et les plus décisifs de la transition ; INFLUENCER : nous faisons la promotion des recommandations de nos groupes de travail auprès des décideurs politiques et économiques. The Shift Project est soutenu par de grandes entreprises françaises et européennes qui veulent faire de la transition énergétique leur priorité stratégique.