...
Connu / TG le 13/11/23 à 20:22
Deux nouvelles fissures, causées par de la fatigue thermique, ont été trouvées sur des tuyauteries. Cette annonce remet sur le devant de la scène un problème passé au second plan depuis la découverte de la corrosion sous contrainte. Explications.
Energie |
photo : Centrale de Cattenom où une des fissures a été découverte.
...
deux nouvelles fissures sur des portions du circuit d'injection de sécurité (RIS) du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) et du réacteur 3 de Cattenom (Moselle). Ces fissures ont été découvertes à l'occasion des contrôles effectués par EDF sur des portions du RIS déposées et remplacées dans le cadre des réparations entreprises depuis la découverte des défauts de corrosion sous contrainte.
...
Un phénomène découvert en 1998
...
Une stratégie de contrôle à revoir
...
Philippe Collet, journaliste, Rédacteur spécialisé
Connu /* TG le 13/03/23 à 16:59
Taille importante, localisation inédite : la fissure découverte sur l’un des réacteurs de la centrale de Penly interroge. D’autres réacteurs ...
Connu / TG le 09/03/23 à 14:04
Le 6 mars 2023, EDF a transmis à l’Autorité de sûreté nucléaire une mise à jour de sa déclaration ...
Connu / TG le 07/03/23 à 22:09
Actualités Économie - Article réservé aux abonnés - Temps de Lecture 2 min.
La centrale nucléaire de Penly, à Petit-Caux (Seine-Maritime), le 9 décembre 2022. LOU BENOIST / AFP
Le phénomène de corrosion sous contrainte, détecté en octobre 2021, n’en finit pas de peser sur le parc nucléaire français. Une nouvelle fissure, de grande ampleur, a été détectée sur le circuit d’injection de sécurité du réacteur numéro un de la centrale de Penly (Seine-Maritime), d’une puissance de 1 300 mégawatts (MW), mais actuellement à l’arrêt. Alors qu’EDF estimait, fin 2022, être « sorti de la situation de crise concernant la corrosion sous contrainte » et être entré « dans une phase d’industrialisation et de standardisation » des réparations, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à l’électricien, mardi 7 mars, de « réviser sa stratégie ».
Révélée par le site spécialisé Contexte, mardi, cette fissure avait été signalée dans une note publiée par EDF le 24 février, mais était jusque-là passée inaperçue. A la différence des microfissures détectées sur d’autres réacteurs (tels que ceux de Chooz, dans les Ardennes, et de Civaux, dans la Vienne, 1 450 MW, les plus puissants et les plus récents), le défaut constaté à Penly est décrit comme particulièrement important : l’ASN décrit une fissure s’étendant sur 155 millimètres (mm), « soit environ le quart de la circonférence de la tuyauterie ». Le « gendarme » du nucléaire ajoute que sa profondeur maximale est de 23 mm, pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm.
Si le réacteur de Penly 1 faisait avait déjà été identifié comme faisant partie des plus sensibles au phénomène de corrosion sous contrainte, cette portion de circuit en particulier était considérée comme « non sensible » par EDF, en raison de sa géométrie. L’exploitant, comme l’ASN, estime que la présence de corrosion pourrait s’expliquer par la double réparation dont la tuyauterie a fait l’objet lors la construction du réacteur.
« Augmentation de probabilité de rupture »
Selon l’ASN, la présence de cette fissure conduit à ce que « la résistance de la tuyauterie ne soit plus démontrée » et « affecte la fonction de sûreté liée au refroidissement du réacteur ». Le circuit d’injection de sécurité est en effet un élément essentiel : c’est ce système de sauvegarde qui permet d’injecter de l’eau dans le circuit primaire principal pour refroidir le cœur du réacteur en cas de brèche.
En raison des « conséquences potentielles et de l’augmentation de probabilité d’une rupture », l’ASN a classé cet incident en niveau 2 sur l’échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques, graduée de 0 à 7 en fonction de la gravité. Les événements de niveau 2 sont très rares.
Il vous reste 42.3% de cet article à lire.
Autorité de sûreté nucléaire (ASN) EDF Réservé aux abonnés - 1 min. de lecture
Une importante fissure par corrosion sous contrainte a été détectée sur le circuit de secours du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Penly. Dans une note publiée mardi 7 mars, l’Autorité de sûreté nucléaire ordonne à EDF de «réviser sa stratégie» en matière de contrôle et de réparation.
La fissure s’étend sur 155 mm et sa profondeur maximale est de 23 mm, pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm, explique l'ASN.
Nouveau coup dur pour EDF. L’énergéticien a décelé une fissure par corrosion sous contrainte sur un circuit de secours du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Penly, située en Seine-Maritime, a-t-on appris dans une note d’information publiée sur le site web de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) mardi 7 mars.
«La fissure s’étend sur 155 mm, soit environ le quart de la circonférence de la tuyauterie, et sa profondeur maximale est de 23 mm, pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm», détaille l’ASN qui ordonne à EDF de «réviser sa stratégie» de contrôle et de réparation. L’autorité classe au niveau 2 sur l’échelle de l’INES (qui comporte 8 niveaux de gravité, de 0 à 7) cet incident qui «affecte la fonction de sûreté liée au refroidissement du réacteur» et augmente «la probabilité d’une rupture».
Une double réparation jugée responsable
Le gendarme du nucléaire explique que la ligne située en branche chaude du système d’injection de sécurité près de laquelle se trouve la fissure était considérée par EDF comme non sensible à la fissuration par corrosion sous contrainte. Toutefois, l’ASN note que la double réparation de la soudure subie lors de la construction du réacteur est de nature à «modifier ses propriétés mécaniques et les contraintes internes du métal au niveau de cette zone».
EDF explique, dans une note publiée sur son site internet le 24 février, que le défaut a été détecté lors d’une expertise qui visait à contrôler cette soudure. La fissure aurait été générée, selon le fournisseur d’électricité, lors des «opérations ciblées de «double réparation» lors du premier montage des tuyauteries».
Ce nouveau défaut représente une très mauvaise nouvelle pour le parc nucléaire français et son gestionnaire qui a accusé une perte financière record en 2022. L'année a été marquée par les mises à l’arrêt de nombreux réacteurs (dont Penly 1) en raison du phénomène de corrosion sous contrainte qui a forcé EDF à réaliser des opérations de contrôle et de réparations de grande ampleur, menaçant l'approvisionnement électrique français.
Sélectionné pour vous
Framatome annonce 100 millions d’euros d’investissements au Creusot pour relocaliser la fabrication des internes de cuves
[Matière à penser] Entre renouveau du nucléaire et inquiétudes géostratégiques, l’uranium se réveille
[Entracte-Cinéma] "La syndicaliste" de Jean-Paul Salomé ou l'histoire vraie d'une lanceuse d'alerte d'Areva qui en savait trop
SUR LE MÊME SUJET
- Depuis la centrale nucléaire de Penly, Bruno Le Maire (re)demande à EDF de construire un premier SMR dès 2030
- Comment EDF espère régler son problème de corrosion dans les réacteurs nucléaires avant l'hiver
- L’ASN salue la stratégie d’EDF pour tenter de comprendre la corrosion qui touche certains de ses réacteurs nucléaires
340 signatures
Soutenez Catherine F. en signant cette pétition.
Destinataire(s) : Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs
Campagne lancée par FNE Normandie, Stop EPR, Sortir du Nucléaire, ATTAC Dieppe, Enercoop Normandie
Vous allez prochainement vous positionner sur le futur énergétique de la France dans le cadre de la révision de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) début 2023, et donc sur la relance ou non de la filière nucléaire française.
Les raisons de refuser l’implantation de ces EPR2 sur notre territoire et partout ailleurs sont nombreuses :
⚠️ Le nucléaire est hors délai, impuissant et fragile face au dérèglement climatique : au moins 15 ans à 20 ans pour construire un réacteur alors que nous devons agir dès maintenant.
...
⚠️ Ne misons pas sur une énergie dont l’approvisionnement en uranium nous fait dépendre de pays comme la Russie à qui on continue d’acheter de l’uranium enrichi en temps de guerre en Ukraine.
...
nous exigeons :
✔️ L’abandon du projet EPR2 : ni à Penly ni ailleurs,
✔️ Le respect de la Convention d’Aarhus, pour que le public puisse exercer une RÉELLE influence sur les décisions en matière d’environnement,
✔️ Une vraie indépendance énergétique grâce à l’abandon des énergies fissiles et fossiles remplacées par de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des renouvelables pour favoriser une transition énergétique respectueuse de notre environnement et inséparable de la justice sociale.
Connue / https://actionpopulaire.fr/messages/3f011e4b-1ac9-4bca-803b-ffa6896ef2dd/
Communiqué de presse de Chantal Jouanno, Présidente de la CNDP, et de Michel Badré, Président du débat public "nouveaux réacteurs nucléaires et projet Penly".
Connu / TG le 20/01/23 à 13:20
Durée de lecture : 2 minutes - Nucléaire - En bref — Nucléaire
... contexte particulier : le débat public sur la construction de nouveaux EPR2, dont les deux premiers seraient installés à Penly, n’est pas encore terminé. La dernière réunion aura lieu le 27 février. Les conclusions tirées de ce débat organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) sont censées éclairer les parlementaires dans le cadre du vote de la loi programmation énergie-climat, en 2023.
« Ce déplacement est une vraie provocation : cela indique tout le mépris de l’exécutif pour le débat public qui est en cours », a notamment déclaré Charlotte Mijeon, porte-parole de Sortir du nucléaire. Même discours du côté de Greenpeace, par la voix de Pauline Boyer, chargée de campagne transition énergétique : « Cette visite est à l’image des nombreuses interventions du gouvernement pour piétiner et bâillonner toute forme de débat non biaisé sur notre futur mix énergétique, qui est pourtant une question cruciale. » « Il est tout de même curieux que le ministre se déplace à Penly alors que les prochaines réunions de la CNDP porteront notamment sur le coût du nucléaire et le problème des déchets radioactifs, qui sont des questions particulièrement gênantes pour le gouvernement », a abondé Michel Dubromel, de FNE.
Connu / TG du 9/12/22 à 13:33
Cette troisième rencontre du débat aura lieu à 19h à l'ENSAE Paris (Plateau Saclay) et retransmise en ligne.
Note IRSN - Endommagement par corrosion sous contrainte de tuyauteries connectées au circuit primaire principal de réacteurs d’EDF
...
note de l’IRSN relative au problème d’endommagement par corrosion sous contrainte de tuyauteries connectées au circuit primaire principal de réacteurs d’EDF.
Cette note précise quel sont les phénomènes en jeu, comment ils se produisent et comment ils peuvent être détectés, ainsi que les modalités de contrôles par examens non destructifs.
Vous trouverez également des éléments complémentaires sur la page du site de l’ASN dédiée aux défauts de ce type détectés sur certains des réacteurs des centrales de Civaux, Chooz et Penly
...
Ndlr : connu /mel vsn du 2/5/22 à 17:05 - Valoriser ACT
Entreprises & Finance Industrie Energie & Environnement - 4 mn (Crédits : Pascal Rossignol)
Une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule : après avoir détecté un défaut de corrosion dans les centrales de Civaux et de Chooz, EDF a découvert une anomalie similaire sur l'un des deux réacteurs de Penly. Ce dernier appartient pourtant à un palier différent, qui englobe pas moins de 12 réacteurs pour une puissance de 15,6 GW. De quoi nourrir les craintes sur la disponibilité future du parc nucléaire existant, dont l'Hexagone dépend pour produire son électricité.
En plein débat sur la relance de l'atome civil en France, la perspective d'un défaut générique touchant plusieurs des centrales nucléaires du pays se renforce. De quoi nourrir les interrogations sur l'état réel du parc existant, et sa capacité à fournir à l'Hexagone une électricité décarbonée en toute sécurité, à l'heure où 10 de ses 56 réacteurs se trouvent déjà à l'arrêt.
En effet, selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), un réacteur de la centrale de Penly (Seine-Maritime) - actuellement arrêté dans le cadre de la visite décennale - rencontre un problème de corrosion sous contrainte sur un système de sécurité. Ce type de dysfonctionnement a déjà été détecté ou est soupçonné sur quatre autres réacteurs EDF actuellement fermés. Dans le détail, il s'agit des deux unités de production de la centrale de Civaux (Vienne), avait indiqué EDF à la mi-décembre, et celles de Chooz (Ardennes), concernée pour au moins un de ses deux réacteurs.
La suite de cet article est réservée aux abonnés
Connu / tg 15/01/22 à 00:54