117 abonnés - 13+ - 301 vues - 1 commentaire
(plus de détails par-là : https://homonuclearus.fr/experts-gsien-poils-gratter/)
Ils ont créé le premier mouvement scientifique d’envergure critique envers le nucléaire en France. Ils sont physiciens nucléaires, connaissent de quoi ils parlent car ont fait partie des équipes travaillant dès le début sur les projets du programme français (plan Messmer). Raymond Sené et Jean-Marie Brom reviennent sur cette aventure atypique. Depuis lors, une poignée de scrupuleux irréductibles attentifs ne cessent de tenir cette critique technique et scientifique comme un contre-pouvoir utile et essentiel face à la filière électronucléaire, cela par le truchement d’une publication. Soit près de 50 ans et plus de 300 numéros, avec pas mal de scoops et de faits d’arme à leur actif.
Plan de la séquence :
1:00 présentation des protagonistes
4:30 les débuts du groupement scientifique, le GSIEN
7:03 les objectifs du GSIEN
11:00 les moyens mis au service de leurs connaissances
15:08 au cœur des sources d’informations
17:10 convaincre les citoyens de la pertinence de leurs critiques
19:50 de la difficulté de tenir la critique sur le temps et en nombre
23:00 leurs expertises sollicitées par les instances et institutions officielles
31:13 les petits arrangements de la filière avec les données scientifiques
34:50 l’excès de confiance des gouvernants
37:59 l’information citoyenne face à l’aridité du sujet
43:45 du débat technique au débat politique
45:37 l’avenir de la critique scientifique du nucléaire et du GSIEN
Connu / TG le 10/02/24 à 2:59
association loi 1901 créée en 1975, suite à l'appel des 400 de février 1975, appel de scientifiques dont 200 physiciens nucléaires. Cet appel "A propos du programme nucléaire français" se concluait sur les phrases suivantes :"Nous pensons que la politique actuellement menée ne tient compte ni des vrais intérêts de la population ni de ceux des générations futures, et qu'elle qualifie de scientifique un choix politique. Il faut qu'un vrai débat s'instaure et non ce semblant de consultation fait dans la précipitation. Nous appelons la population à refuser l'installation de ces centrales tant qu'elle n'aura pas une claire conscience des risques et des conséquences. Nous appelons les scientifiques (chercheurs, ingénieurs, médecins, professeurs) à soutenir cet appel et à contribuer, par tous les moyens, à éclairer l'opinion."
SES ACTIVITÉS :
Alors que les nombreux dysfonctionnements dans la construction des réacteurs tels que les déboires des EPR actuellement en constructions, montrent l’absence de mémoire des industriels du nucléaire, depuis 1976, le GSIEN suit et surveille cette industrie dangereuse depuis plus de 40 ans sans discontinuer. Composé de scientifiques, d’experts reconnus, de travailleurs du nucléaire et de militants, le Groupe s'est doté d'un journal "La Gazette Nucléaire" qui a publié près de 300 numéros et près de 200 dossiers thématiques et édité plusieurs livres. De Three Mile Island (1979) en passant par Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011), le GSIEN suit constamment l’actualité de l’industrie nucléaire et intervient régulièrement dans les organismes officiels où il est représenté et répond aux nombreuses demandes du public mais aussi des enseignants, journalistes et associations écologistes. Le GSIEN est en particulier engagé dans l’Association Nationale des Comités et Commissions Locales d’Information (ANCCLI) et participe à son Comité Scientifique. Il travaille aussi directement avec les Commissions Locales.
LE CONTEXTE ACTUEL :
Alors que chaque jour apporte son lot de révélations inquiétantes sur le fonctionnement du parc nucléaire, que le risque majeur n’est plus une vue de l’esprit, que le parc vieillit, que le débat sur la transition énergétique en France et ailleurs est relancé, que la capacité technique de construire un nouveau réacteur n’est pas démontré (déboires de l’EPR de Flamanville) … la validité technico-économique du renouvellement du parc nucléaire est de plus en plus prégnante ! Plus que jamais, l’existence d’une expertise scientifique indépendante est nécessaire pour informer la population, contrôler les acteurs de la filière et interpeller le pouvoir politique. Dans ce contexte, le GSIEN doit poursuivre et renforcer son activité grâce au soutien et à la participation d’un plus grand nombre de membres de la communauté scientifique, de chercheurs de toutes disciplines et de militants de terrain. Après 45 ans d'expertise "pluraliste", l’ambition du GSIEN est de permettre au plus grand nombre de s'approprier les connaissances accumulées, de renforcer sa capacité d’intervention dans le débat public et d'assurer l’enrichissement et la relève de cette expertise pluraliste.
Connu / https://twitter.com/piphou/status/1313057998269448192
"
Rousselet Yannick a retweeté Piphou @piphou · 5 oct.
Parce qu'il n'a jamais été chargé en combustible, le réacteur EPR de Flamanville ferait un excellent prototype pour le démantèlement des EPR, s'amuse Raymond Sené, physicien nucléaire et co-fondateur en 1975 du GSIEN.
"