Publié le mercredi 5 février 2025 / La terre au carré
Pourquoi X (ex-Twitter) est devenu toxique pour les scientifiques ©AFP - NIKOLAS KOKOVLIS / NURPHOTO
Alors que de nombreux chercheurs utilisaient Twitter comme un véritable outil pour s'informer, partager leurs recherches, communiquer des messages au grand public, comment le réseau social s'est-il transformé au point de devenir si toxique pour l'information scientifique ?
Avec David Chavalarias Directeur de recherche CNRS, au centre d’analyses et de mathématiques sociales, et directeur de l'institut des systèmes complexes de Paris.
Nous sommes en 1986 dans les couloirs du Capitole américain. Le sénateur Lloyd Bentsen se tient devant ses collègues. L'objet de son discours ? Une série de lettres massivement distribuées aux membres du Congrès, toutes semblant provenir de citoyens ordinaires. Mais ces lettres ne sont en réalité pas l'expression spontanée du peuple, mais plutôt des manifestations soigneusement orchestrées par des lobbyistes cherchant à influencer la législation.
Bentsen, qui cherche un terme pour décrire cette pratique manipulatrice, propose une métaphore qui allait bientôt s'ancrer dans le jargon politique américain. Comparant ces faux mouvements de base à un produit bien connu – l'AstroTurf, un type de gazon synthétique utilisé dans les stades sportifs pour imiter l'herbe naturelle – il popularise le terme "astroturfing".
Ce mot fait référence à l'essence de ces campagnes artificielles, conçues pour ressembler à de véritables initiatives citoyennes, aussi authentiques que du faux gazon sur un terrain de sport.
Le terme astroturfing est ainsi devenu synonyme de fausses mobilisations, où des intérêts particuliers créent l'illusion d'un soutien populaire massif.
Après la Première guerre mondiale, Edward Bernays, neveu de Sigmund Freud, a été le premier à théoriser et à généraliser l’utilisation de telles stratégies. S’appuyant sur les travaux de son oncle, mais aussi de Gustave Le Bon en matière de psychologie des masses, il affirme en 1928 : «La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays».
Si l’astroturfing n’a donc pas été inventé hier, ses capacités d’influence ont été décuplées grâce à l’avènement du Web et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).
Les techniques de l’astrotufing sont multiples : construction de faux profils en ligne, achat de faux followers sur Twitter ou de faux avis positifs, embauche de personnes pour manifester dans la rue, création de groupes citoyens de façade… La liste et longue.
Le plus souvent, l’astroturfing implique la création massive par des algorithmes de faux comptes (bots) sur les réseaux sociaux ou l’usurpation de comptes existants. Ces programmes informatiques générant automatiquement du contenu sont très présents sur X (ex Twitter) où ils influencent les tendances. Cette “propagande computationnelle” a par exemple particulièrement bénéficié à Donald Trump pendant la dernière campagne présidentielle américaine.
La diffusion de fausses informations est devenue le fond de commerce du réseau social X avec des conséquences majeures pour nos démocraties.
David Chavalarias est mathématicien de formation. Ses recherches, à la croisée entre les sciences cognitives et la science des systèmes complexes, portent sur l’étude de nos comportements collectifs, des dynamiques d’opinion et de la connaissance, à partir de la modélisation et de l’analyse de données du web. Avec le Climatoscope, il a expliqué comment le fonctionnement et la manipulation des algorithmes ont favorisé la montée du climatoscepticisme sur la toile. Aujourd’hui, il est à l’initiative d'un outil de portabilité qui permet de quitter X sans perdre sa communauté, popularisé par le mouvement citoyen HelloQuitteX. Il est l'auteur de Toxic Data (Flammarion) et de l'étude Les nouveaux fronts du dénialisme et du climatosceptisme.
Livre : David Chavalarias, Toxic Data. Comment les réseaux manipulent nos opinions, Flammarion, Champs Actuel, janvier 2023
-> Open Portability...
Publié le jeudi 12 décembre 2024 / Stéphane Jourdain
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Les entretiens de Royaumont se sont tenus le 5 et 6 décembre dernier. Thème de ces rencontres: "vivre avec l'intelligence artificielle". Une centaine d'intervenants ont participé. Et plutôt le haut du panier, James Manica, vice-président de Google, Yann Le Cun, directeur de l'IA de Meta, Reid Hoffman, PDG de LinkedIn, Arthur Mensch, de la pépite française Mistral. Il y avait même le conseiller IA du Vatican...
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le plus enthousiaste des entrepreneurs de la tech tricolore: le fondateur de free, Xavier Niel qui a justement lancé le laboratoire français de recherche en intelligence artificielle (IA) Kyutai il y a tout juste un an...
Tr.: ...
Open IA pourrait tuer Google.
Connue / mel
Date : Thu, 5 Dec 2024 19:47:58 +0100
De : Melanie Dulong de Rosnay melanie.ddr@gmail.com
Pour : echanges@bienscommuns.org
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Le CIS recrute sa ou son responsable science et données ouverte en mobilité interne.
Le/la responsable science et données ouvertes assurera le développement,
l'organisation et l'animation du pôle Savoirs Ouverts (science ouverte,
données ouvertes, plateformes et infrastructures ouvertes, communs
numériques, logiciels libres).
L'offre est réservée aux agents CNRS (fonctionnaires et CDI) et aux
fonctionnaires et CDI de droit public), n'hésitez pas à faire suivre
dans vos réseaux.
Mélanie Dulong de Rosnay
Directrice de recherche au CNRS
https://cis.cnrs.fr/melanie-dulong/
Directrice, Centre Internet et Société (CIS), CNRS UPR 2000 et GDR 2091
59-61 rue Pouchet, 75849 Paris cedex 17
http://www.cis.cnrs.fr/
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1 July 2024
Today, a group of technical experts involved in the development and maintenance of the Internet and the Web, including Vint Cerf (Internet pioneer) and Tim Berners-Lee (inventor of the World Wide Web), published an open letter calling on the United Nations (UN) Secretary-General and the Secretary-General’s Envoy on Technology to “uphold the bottom-up, collaborative and inclusive model of Internet governance that has served the world for the past half century” as part of the upcoming Global Digital Compact (GDC).
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Ndlr : traduite en français ? ACT
Entretien — Idées - Durée de lecture : 11 minutes - Mis à jour le 22 avril 2024 à 13h33
Idées Numérique Grands entretiens
L’écrivain Alain Damasio sort Vallée du silicium, chroniques inspirées d’un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », dit-il.
Alain Damasio, écrivain, publie Vallée du silicium (Seuil), des chroniques et une nouvelle science-fiction inspirées de son séjour dans la Silicon Valley, aux États-Unis. « La matérialité du monde est une mélancolie désormais », annonce le bandeau du livre.
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Alain Damasio — Un avenir où l’innovation technologique continuera à constituer la norme, quel que soit son impact sur nos ressources terrestres. Un avenir où le désirable pour l’humain serait son augmentation (cognitive, physique) au sens du transhumanisme. Un avenir où l’épanouissement individuel par la technologie doit primer sur les liens aux autres et aux vivants.
Ton livre se présente comme une démarche anthropologique. Pourquoi ?
À l’origine, je ne l’ai pas intentionnellement construit comme ça mais dès que tu t’interroges sur ce que la technologie fait à l’homme, tu déploies nécessairement des réflexions sur l’espèce humaine et son évolution, sur la manière dont le numérique nous transforme et dont la Silicon Valley nous façonne. Un champ crucial reste celui du corps. Les transhumanistes ont ce mot terrible pour le désigner : meat. La viande. C’est une chair morte, non irriguée. Seul le système nerveux central compte. Le reste, la chair frissonnante, les muscles, toutes nos sensations, notre sensualité fine, ne les intéressent pas, parce que cela ne véhicule pas d’information exploitable dans le régime de la trace. Ce corps est maintenu en forme par le fitness ou la course dans le seul but que le cerveau et le système d’informations puissent fonctionner.
Le corps est conçu et vécu comme une machine. La nourriture est énergie. Le sport est une hygiène. Le cerveau s’optimise. Le bien-être s’algorithme. Ce corps est désaffecté, désinvesti. C’est un corps qu’on ne sent plus, qui n’a plus d’existence et qui ne te sollicite plus parce qu’il est maintenu dans un environnement climatisé, souvent assis, et dans une absence de mobilisation émotionnelle et affective.
Cette vision machinique du corps peut être reliée à celle de la planète. Quelle conception les gens de la Silicon Valley ont-ils de la planète Terre ?
La façon dont ils traitent les corps fait écho à la façon dont ils traitent la planète. Dans les deux cas, ils se vivent comme maître et possesseur de la nature — de ma nature pour le corps. Leur degré de conscience écologique très faible m’a frappé : le peu de magasins bios par rapport à la France, par exemple. L’alimentation reste un sujet dépolitisé chez eux. La prise de conscience de l’élevage, de ce qu’il faut pour produire la malbouffe m’a semblé inexistante. Les Californiens vivent sous une climatisation constante, et ne supportent plus que le corps sorte d’une fourchette entre 20 et 25 °C, ce qui devient aussi la norme en Europe. Maintenir un corps humain à ces températures en permanence représente une dépense énergétique énorme. Pour que ce corps n’ait plus besoin de faire le moindre effort, le climat a été domestiqué. Autant, en France, nous sommes en retard de dix ans sur leurs usages quotidiens de la technologie, autant, dans cette Californie techie [passionnée de technologie], la prise de conscience écologique m’a paru très « arriérée ».
« Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de l’imprévisibilité, de l’inattendu, de la menace. » © Patrice Normand / Reporterre
Dans « Homo deus », Yuval Noah Harari parle de « surhommes » et de « castes inférieures », à propos de la société future créée par le développement des technologies. Penses-tu que cela décrit la vision des technocapitalistes ?
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vision de sociopathe.
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l’impact de la Tech est d’abord anthropologique et « souple » avant d’être militaire ou sécuritaire.
« La logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. » © Patrice Normand / Reporterre
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tension entre peur et liberté
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les logiques sécuritaires l’ont emporté, ce qui explique ce grave décalage du spectre politique vers la droite, en Europe et ailleurs. Selon moi, ce phénomène a aussi une origine anthropotechnique : la logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. Plus tu es protégé et plus tu te protèges, plus le technococon devient épais et plus tu filtres tes rapports aux autres, si bien que la moindre intrusion, agression, harcèlement ou confrontation à l’altérité te paraît problématique et difficile. Et donc, tu vas demander encore plus de sécurité et de protection. Ce cercle vicieux tend vers quelque chose qu’il faut appeler l’immunité. Mais immunité partout, humanité nulle part !
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se confronter à l’altérité entraîne forcément de se confronter à l’inattendu, à l’imprévisible, à ce qui peut te déstabiliser. La principale critique que je forme envers nos technologies quotidiennes est qu’elles conjurent l’altérité. Elles sont construites pour fabriquer de l’identique. Home est son biotope : le petit chez-moi, familier, le cocooné, le confortable, le cajolé. Sauf que cette vision, et les pratiques de rejet qui l’accompagnent nécessairement, sont d’une grande violence pour les gens qui n’ont pas la possibilité de bénéficier de ce technococon égocentré.
Dans Le ministère du futur, Kim Stanley Robinson décrit la situation écologique et inégalitaire actuelle et imagine des écologistes tuer, prendre des milliardaires en otage, faire exploser des avions. Qu’en penses-tu ?
C’est la bonne solution aussi, à mes yeux. Je suis un partisan de l’action directe. On subit de façon trop molle et complaisante des actes d’une violence et d’une agressivité absolues. Les technocapitalistes ne se posent pas la question de ce que leur vision du monde produit sur nos vies ordinaires. Les actions directes, comme le sabotage, le brouillage, le piratage des chaînes de production, le boycott des produits, me semblent très souhaitables. Lorsqu’on dit ça, on donne l’impression d’être radical et hystérique alors qu’on énonce une banalité lucide. Ce qui est radical est ce que la Tech fait : ne pas s’interroger sur l’impact de la production d’une voiture électrique sur le travail des enfants en Afrique, par exemple, ou le pillage minier. Il faut stopper, invalider et inverser cette violence, la retourner. Et utiliser tous les moyens dont on dispose : le hacking [pénétrer illégalement dans un système informatique], les blocages, les occupations, la lutte des imaginaires, l’artivisme, les zad, etc. Il y a toujours des failles et il faut les utiliser. Mais aujourd’hui, très peu de militants sont prêts à prendre des risques parce que…
Parce qu’en face, il y a des appareils de répression de plus en plus élaborés et sophistiqués…
Complétement. C’est très intéressant de revoir l’histoire du mouvement Action directe dans les années 1970-1980. Ils pouvaient faire dix ou quinze actions avant que la police se mobilise ou qu’ils soient mis en prison. Aujourd’hui, des gens taguent une usine Lafarge et ils subissent une surveillance colossale, des peines de prison disproportionnées, quatre-vingt-seize heures de garde à vue. Le système répressif est d’autant plus féroce que les actions sont rares et modestes, c’est un paradoxe qui traduit un étouffement dans l’œuf de toute contestation. À nous d’être fins.
Lire aussi : Dans les sous-sols de l’antiterrorisme, l’enfer de militants écologistes
Cette surveillance est permise par l’intelligence artificielle et les instruments numériques.
On ne parle pas assez du couplage entre le régime de contrôle et le régime numérique.
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Je n’aime pas le terme de résistance parce qu’il revient à considérer que malgré tout, le système va continuer à opérer, qu’il sera toujours dominant et que notre capacité est seulement d’en limiter les effets négatifs. Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. Puis de montrer que ça marche et surtout que ça nous rend heureux et libre. Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir.
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la paresse plaisante, le pouvoir octroyé, la conjuration des peurs et des incertitudes et l’imaginaire du transhumain, cet antique désir « d’être dieu », d’échapper à notre finitude. Il faut ressusciter un désir qui fasse pièce à cette économie de désir qu’accomplit magistralement la consommation numérique. C’est un sacré défi, c’est un sacré combat.
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plutôt dans les zones rurales : campagnes, montagnes. Il y a un vrai retour à la terre, à l’image des années 1970. Beaucoup de communautés, d’oasis, de tiers lieux, de quarts lieux, de zones d’expérimentation, de zad se développent. Ça se passe sous les radars des médias urbains qui constituent la majorité des médias. Mais ça existe et ça résonne très au-delà des sites où ça naît, comme la zad de Notre-Dame l’a fait. ... par ces expériences : maraîchage de montagne, économie du gratuit, intelligence collective, renouement aux forces du vivant, techniques de subsistance, fluidité de genres.
Je trouve l’idée de « zone » très forte. Il ne s’agit ni d’un domaine clos, ni d’une communauté autarcique, ni seulement d’un habitat partagé. C’est plus ouvert, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de frontières, ça rayonne et s’étend. On ne changera pas ce monde fondé sur les désirs individualisés et les échanges immatériels sans expérimenter en collectif, éprouver d’autres modes de vie qui destituent les effets de pouvoir, s’alimenter en bio, local et frais, trouver une autonomie énergétique, pratiquer le low-tech qui t’empuissante dans ton rapport à la techno, etc. Et surtout sans réactiver des liens au monde, au vivant et aux autres, qui te rendent plus vaste, plus joyeux et plus vif. On a besoin de lieux, d’espaces concrets pour ça et de pratiques incarnées, on a besoin de créer aussi, sans cesse, pour déjouer les machines de pouvoir qui nous pilotent.
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Le texte de l’entretien écrit a été repris par Alain Damasio, il est donc adapté de l’entretien oral.
L'ANVP est l'Association Nationale des Visiteurs de Personnes sous main de justice
... reconnue d'utilité publique et agréée Jeunesse et Éducation Populaire. Elle regroupe les visiteurs de prison qui visitent des personnes en détention et les visiteurs accompagnants qui rencontrent et assistent celles qui sont condamnées à des peines en milieu ouvert (bracelet électronique, peines probatoires, placement à l'extérieur...).
Les membres de l'ANVP sont regroupés autour d'un(e) correspondant(e) d'établissement ou de groupe hors les murs, ainsi que de sections locales propres à un ou plusieurs établissements pénitentiaires, afin de mettre en commun leur expérience et d’aider à la solution de leurs difficultés éventuelles et de bénéficier de toutes les informations utiles au bon déroulement de leur activité.
Nos positions quant à la prison et aux autres peines
En qualité de témoins privilégiés, neutres car ni proches des détenus, ni membre de l'administration pénitentiaire ou de la Justice, les visiteurs de prison portent un regard intéressant sur la prison. ...
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17 rue de Châteaudun –75009 Paris
Tél. : 01 55 33 51 25 - Mail : accueil@anvp.org
Créée en 1932 ... reconnue d’utilité publique par décret du 9 mai 1951 et agréée jeunesse et Education populaire (arrêté du 30 avril 2002).
... présidée par Yves-Marie BRIENT et Directeur de publication du site
Édition du site internet assurée par la Société sas SAS all-in-web au capital de 180000 euros, immatriculée au RCS de rueil malmaison ... hébergé par Gandi
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Ndlr : n'est-il pas confondu neutralité et impartialité ? ACT
Cette page est une documentation explicative
Ces dernières décennies le processus d’innovation a été radicalement transformé avec l’apparition de la mondialisation, de la dérégulation, Internet, les nouvelles technologies et la raréfaction des ressources. L’innovation est un axe majeur pour rester compétitif, anticiper les tendances et futurs besoins et utiliser de façon optimale les nouvelles technologies. Pour garder un rythme suffisant dans leur développement et la proposition de nouvelles offres, les entreprises ne peuvent plus désormais compter uniquement sur leurs ressources internes pour innover. Elles doivent pour survivre créer un écosystème collaboratif dédié aux idées innovantes. Ce phénomène transforme les stratégies d’entreprise et leurs modèles économiques vers davantage d’ouverture. En parallèle, de nouveaux défis émergent et la limite entre compétition et collaboration se fait plus ténue. Comment équilibrer partage des ressources (intellectuelles, matérielles) et domination du marché ?
D'autre part, dans le contexte actuel, les entreprises se retrouvent dans l’obligation d’innover alors qu'il est difficile de créer de la valeur:
- Pour créer quelque chose nouveau, il est nécessaire de croiser les connaissances de différents domaines. Les organisations actuelles sont-elles prêtes à croiser les connaissances ? Ce phénomène met en lumière la nécessité d’ouverture, de transparence et d’échange d’information et de connaissance.
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Les entreprises font face à un dilemme social : « The tragedy of the commons ». Comment créer de la valeur sans détruire l’environnement tout en ayant une activité rentable.
1 Co-création et innovation
2 Témoignages
3 L'économie contributive
4 L’intelligence collective
5 Co-créer avec les employés
6 Co-créer avec les clients
7 Co-créer avec les fournisseurs
8 Co-créer avec les étudiants
9 Les Living Lab et tiers-lieux
10 En résumé
11 Références
12 Pages liées
13 Autres ressources
14 Sources et références
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Ndlr : dépouiller TERMINER ACT
cocréation(s)-co-création(s)
Plénière d'ouverture: "Faire face aux périls" Crise écologique, crise sociale et crise démocratique? Comment s'articulent-elles ? Comment faire face aux périls qu'elles engendrent ? avec : Edwy Plenel, fondateur de Mediapart Audrey Pulvar, adjointe à la Maire de Paris Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre Débat animé par Johanna Buchter, coordinatrice des groupes quartiers populaires du Festival des Idées
WEBTVDOC | 2023
Tags: Actualite Festival La Charite/loire Nievre Societe
yazid Kherfi de médiation nomade
Nucléaire - Mis à jour le 25 avril 2023 à 15h51 - Durée de lecture : 6 minutes
Clés : Nucléaire Eau et rivières
Pas de réelles économies d’eau, travaux trop longs et coûteux : le projet d’Emmanuel Macron de passer les réacteurs nucléaires en circuit fermé n’est pas une solution miracle.
...
laisse supposer une énième décision unilatérale du président de la République concernant la relance du nucléaire en France.
Connu / https://twitter.com/Reporterre/status/1650794316300689408
"
Reporterre | Le média de l'écologie @Reporterre · 9h ☢️
3 - 24 - 27 - 2716
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Laion (Large-scale Artificial Intelligence Open Network), une organisation à but non lucratif allemande, a mis en ligne un prototype de framework pour entraîner les modèles d'IA générative et réclame la création d'un "CERN" pour la recherche en intelligence artificielle.
1 min. de lecture
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a mis en ligne un framework pour entraîner les grands modèles de langage utilisés pour générer du texte et des images. Baptisé OpenFlamingo, il repose sur "une reproduction open source de Flamingo" de DeepMind (Google), et a pour objectif de faciliter la recherche sur l'IA générative. Dans le but, in fine, de "dépasser GPT-4".
... a parallèlement lancé une pétition pour demander la mise à disposition d'une infrastructure de recherche publique, open source et internationale, bâtie sur le modèle du CERN, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire où travaillait Tim Berners Lee lorsqu'il a inventé le "World wide web". https://laion.ai/blog/petition/
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CITEO, c’est quoi ?
Née du rapprochement d’Eco-Emballages et d’Ecofolio, Citeo a été créée par les entreprises pour réduire l’impact environnemental des emballages et des papiers.
Nous voulons conjuguer performances économique et environnementale en imaginant des solutions qui font progresser le recyclage au meilleur coût, et en donnant à chacun et à tous, l’envie d’agir au quotidien.
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Propriétaire : CITEO- SA au capital de 444 444,50 € - Siret n° : 388 380 073 0162, 50 Boulevard Haussmann, 75009 Paris.
Responsable publication : Jean Hornain – contact@circular-challenge-citeo.com Créateur du site : société SIDIESE[JR1]
Webmaster : SIDIESE
Hébergeur : GANDI SAS
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?cEbVZA
Aux quatre coins du monde, Cyril Dion découvre de formidables initiatives pour régénérer les forêts, les sols, les récifs coralliens, les modes de culture mais aussi les démocraties et les systèmes éducatifs.
En Australie, le biologiste marin Peter Harrison restaure des massifs entiers de la Grande Barrière de corail en élevant des larves de coraux qu’il relâche ensuite sur des récifs en péril. Dans le même pays, le fermier Colins Seis décuple la fertilité des sols grâce à l’agropastoralisme, alternant élevage et culture sur une même parcelle. En se rendant dans une "école de la forêt" en Allemagne, Cyril Dion constate les bienfaits d’une éducation en contact direct avec la nature. À Dublin, il échange avec d’anciens participants à l’assemblée citoyenne qui a poussé le pays à légaliser le mariage homosexuel en 2014, et dont le fonctionnement a inspiré la Convention citoyenne pour le climat en France. Autant d’initiatives qui, pour Cyril Dion, prouvent que la crise climatique est l’opportunité de se réinventer en proposant de nouveaux récits.
Odyssée inspirante
La situation climatique est plus grave que jamais. Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment se préparer aux catastrophes à venir ? Comment réinventer nos sociétés ? Dans une quinzaine de pays, Cyril Dion (Demain, Animal) part à la rencontre de femmes et d’hommes qui luttent contre l’inaction climatique des États et des entreprises, régénèrent les forêts, les océans, créent les écoles de demain et pensent la démocratie du futur. Il dialogue avec des personnalités telles que David Wallace-Wells, auteur de l’essai La Terre inhabitable, l’écologiste américain Paul Hawken ou encore l’ancien président uruguayen José Mujica qui livrent leurs clés pour construire un monde plus juste et plus écologique. Une odyssée inspirante à la bande-son et aux images poétiques, guidée par un regard éclairé.
Version originale
Si vous souhaitez entendre les intervenants s'exprimer dans leur langue (sans doublage), il vous suffit de choisir "Version originale - ST français" dans le player de la vidéo.
Réalisation : Cyril Dion
Pays : France
Année : 2022 Info et société Décryptages
Durée : 54 min
Genre : Documentaires et reportages
Prochaine diffusion le : mardi 15 novembre à 22:40
Résumé
agropastoralisme en Australie ; David Holmgren sur la permaculture, démarche qui repose sur la générosité ; créer une nouvelle culture pour une nouvelle économie : l'économie symbiotique de Isabelle Delannoy, ingénieure et autrice ; toit végétalisé (écotoit) associé aux panneaux solaires ; agriculture intégrée ou système songhaï? ; coopérer, régénérer nos démocraties, une démocratie ouverte par le tirage au sort, considération, respect, citoyens éclairés ; Irlande : Le médiateur s'assurait que chacun avait la parole, qualité du débat, occasion de vraiment comprendre un sujet.
Depuis septembre, les élus et techniciens de la collectivité Cœur de Chartreuse travaillent avec les acteurs du territoire pour préparer la ...
Connu / TG le 9/10/22 à 13:14
Malgré la guerre en Ukraine, la filière nucléaire française renforce ses liens avec le groupe nucléaire public russe Rosatom. Le Figaro a ...
Connu / tg 18/3/22 15:18
OpenSimulator est un outil libre qui permet de monter un serveur d’applications 3D multiplateformes.
...
permet aux développeurs de créer des mondes virtuels et des les personnaliser comme bon leur semble, dans le langage de leur choix (C#, .Net). L’objectif ici est de créer des environnements virtuels similaires à Second Life.
Et pourquoi c’est cool ?
Et bien avec le renouveau des metaverses notamment dans le monde de la cryptomonnaie et des NFTs, c’est forcément un avantage de profiter de cette brique OpenSimulator.
Disponible sous Windows et Linux, OpenSimulator vous permettra de concevoir des environnements en 3D de tailles variables qui supporte de nombreux utilisateurs. ... / protocole de leur choix et votre metaverse fera preuve de réalisme avec le support des fondamentaux de la physique en temps réel.
... un peu rude à prendre en main, ... faire de belles choses avec ...
Connu / https://twitter.com/meza_lab/status/1459893250446221315
"
Meza @meza_lab · 7h
Effectivement si @korben et bien d'autres avaient pris la peine depuis 2007 de ne pas en rester à
Singe qui n'entend rien Singe qui ne voit rien Singe qui ne dit rien en ce qui concerne nos propositions etc
Il y aurait déjà un #MetaWeb #Libre #opensource #décentralisé etc et accessible
AU Plus Grand NOMBRE
C'est ballot non ?
->
bonob0h @bonob0h @Korben
Pour ça encore faut il avoir DEJA des compétences en adminsys
Tant qu'il lui manquera un élément essentiel ça ne sera pas accessible au plus grand nombre !
Comme les sites web et que les simples utilisateurs se sont tournés sur FB & Cie
3:33 PM · 14 nov. 2021·TweetDeck 1 Citer le Tweet 1 J'aime
"
Ndlr : pourquoi bonob0h/MEZA n'arrivent-ils pas à convaincre ? ACT
coordonné par Louis-David Benyayer
Mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons
Paternité – Partage à l’Identique 3.0 non transcrit. (plus d'informations sur la page : http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/)
Avant-propos
Les open models sont en train de tout changer, êtes-vous prêt ?
Logiciel, éducation, conception industrielle, données, science, art et culture, les open models sont partout. Les acteurs qui utilisent ces approches ouvertes remettent en cause les positions établies par les acteurs traditionnels. Souvent, des communautés s’organisent pour résoudre collectivement des problèmes que les organisations centralisées ne parviennent pas à résoudre. Tabby (la voiture en
kit open source), Protei (le drone marin open source), OpenStreetMap, en sont
quelques exemples.
...
Changer de modèle c’est aussi changer son propre regard.
...
Une aventure enthousiaste autour d’une recherche ouverte et collaborative
... édité par Without Model, think tank contributif dont la mission est de généraliser les modèles ouverts, collaboratifs et responsables. ... 53 contributeurs ... 6 thèmes : l’art et la culture, les logiciels, l’éducation, la science, la concep-
tion industrielle et les données.
...
Michel Bauwens, Bernard Stiegler, Gilles Babinet, Tristan Nitot, Louis-David Benyayer, Karine Durand-Garçon, Yves Zieba, Benjamin Tincq, Bastien Guerry, Chloé Bonnet, Lionel Maurel, Antoine van den Broek, Jean-Luc Wingert, Julien Simon, ... Laurent Séguin,
...
Louis-David Benyayer et Karine Durand-Garçon ont assuré l’organisation
générale de cette recherche, réalisé des interviews et organisé les événements.
...
sommaire
- 012 Les open models vont tout changer, êtes-vous prêt ? — Louis-David Benyayer
- 030 « Nous sommes au bout du modèle fordiste » — Bernard Stiegler
- 036 Les open models du Logiciel — présentés par Bastien Guerry avec Tristan Nitot, Sophie Gautier, Laurent Séguin, Jean-Paul Smets, Paul Richardet, Sébastien Broca, Glenn Roland, Romain Le Merlus
- 066 Les open models de la Data — présentés par Chloé Bonnet avec Romain Lalanne, Simon Chignard, Louis-David Benyayer, Christian Quest, Guillaume Crouigneau, Frédéric Charles
- 094 « Gagner moins en valeur économique pour gagner plus en valeur sociale »
— Michel Bauwens - 104 Les open models de l’Art et Culture — présentés par Lionel Maurel avec Camille Domange, Neil Jomunsi
- 122 Les open models du Manufacturing — présentés par Benjamin Tincq
avec Léo Benichou, Cesar Harada, Martin Kupp, Justyna Swat, Simone Cicero,
Mickaël Desmoulins - 150 « Ceux qui ne s’engagent pas dans des modèles ouverts et collaboratifs
sont très mal placés pour la bataille du numérique » — Gilles Babinet - 156 Les open models de l’éducation — présentés par Yves Zieba avec Olivier Faron, Yannig Raffenel, Martin Kupp, Philippe Silberzahn, Maëva Tordo, Margaux Pelen
- 180 Les open models de la science — présentés par Célya Gruson-Daniel
avec Alain Rallet, Mélanie Marcel, Julien Thérier, Pierre-Carl Langlais - 202 Les licences des Open models — Benjamin Jean
- 208 14 propositions pour une économie ouverte
...
Connu / http://aswemay.fr/co/020010.html i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?0hr5iw
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Alors qu'Emmanuel Macron s'apprête à rendre hommage à #Napoléon aux Invalides, Jean-Luc Mélenchon prendra la parole en direct ce mercredi 5 mai à 15h à l'occasion du jour anniversaire de l'ouverture des États généraux de 1789.
Participez et réagissez en direct avec #AllocutionJLM.
192 commentaires
Tr.: ... cf discours de Lamartine sur Napoléon "je suis sensible à la légende du grand homme, à la fierté qu'il nous a donné car génie militaire. Ne pas confondre le souvenir de la gloire avec le régime qu'il a imposé. ..." il n'y a pas de plus grande joie que d'être représentant du peuple français ...
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Mulliez, Arnault, Hermès... 15 000 riches Français se barrent au Luxembourg avec cent milliards et 4% du PIB, que répond Bruno Le Maire ? "Ah bon ? Je vais me renseigner, je ne suis pas au courant..." C'est le chef de la police complice des braqueurs !
Et le braquage dure depuis trois ans : Paradise Papers, Sanofi, ISF... Macron et les siens sont là pour couvrir les CAC 40 voleurs.
1 173 commentaires
Marie-Christine A. il y a 5 jours
RAS LE BOL de toutes ces magouilles et profits, pendant ce temps on enferme le peuple et on détruit la France