Jacinthes et laitues d'eau dans un ruisseau en Guyane. ©Getty - Bernard MAJZA
A la Une des sciences, Hervé Poirier, journaliste chez Epsiloon, nous raconte comment les plantes ont pris le pouvoir en envahissant la Terre.
Cela faisait des milliards d’années que la vie végétait dans l’eau, incapable d’envahir la terre ferme. Il y a 450 millions d’années, une de ces algues a acquis le pouvoir de conquérir la surface. Elle a été capable de résister aux radiations du soleil, aux microbes du sol, aux variations de température, à l’absence d’eau. Et la Terre est rapidement devenue toute verte – cette petite algue est l’ancêtre commun de tous les végétaux terrestres d’aujourd’hui.
Comment s’est passé ce petit miracle qui a changé la face du monde ?
Jusqu’ici, en bons disciples de Darwin, les biologistes imaginaient que ce fut à force d’évolution lente et laborieuse, de mutations génétiques hasardeuses, d’essais et d’erreurs, que les ascendants de notre algue ont patiemment forgé ce pouvoir miraculeux. Mais c'était loin d'être suffisant !
Notre algue a aussi profité de gènes clé en main, volés aux microbes, et intégrés directement dans son génome. Et cela n’a pas été pas un acte isolé : pendant trente millions d’années, des dizaines et des dizaines de fois, des vols comparables ont été commis par ses ascendants aux dépens de champignons et de bactéries. Et un beau jour, notre algue s’est vue doter du combo génétique parfait pour la conquête mondiale.
Des vols massifs de gènes ?
C’est assez difficile à croire, en effet. Une équipe de généticiens de l’Université de Toulouse a plongé dans le génome de l’hépatique des fontaines, une petite plante discrète, très peu étudiée, qui vivote en Europe et aux Amériques.
Leurs résultats ont été publiés hier : en screenant les génomes de 133 individus, ils ont repéré toute une famille de gènes de champignons que l’hépatique exploite encore aujourd'hui pour s’adapter au manque d’eau – des gènes qui sont aussi présents dans le génome des fougères ou des mousses, et donc aussi dans celui de notre petite algue ancestrale. Merci pour le cadeau !
Et c’est surtout l’ampleur du phénomène qui surprend, nous a confié Chloé Beau, l’une des autrices de l’étude. Cela fait trois ans que ces transferts génétiques massifs, qui ont permis à notre algue de se défendre contre les microbes ou de résister à l’oxydation, sont découverts.
C’était difficilement imaginable jusqu’ici. Et totalement hors de portée d’analyse. De tels transferts génétiques peuvent être le fruit d'un simple accident avec une fusion partielle de chromosomes entre la plante et un microbe qu’elle héberge, ou alors par saut de gène : des séquences d’ADN étrangers qui se baladent et viennent s’insérer dans le génome.
Dans l’arbre dessiné par Darwin, les transferts de gènes sont verticaux : de l’ascendance vers la descendance. Ces transferts horizontaux entre espèces, entre familles, entre groupes différents, sont un sacré raccourci pour l’évolution. Pas besoin de réinventer la poudre. Le vol de gène crée immédiatement un monstre, un OGM naturel. Et avec de la chance, ce monstre est prometteur. C’est l’évolution : soudain, une algue monstrueuse apparaît et la terre devient verte.
La start-up suédoise SeaTwirl développe un concept d’éolienne offshore flottante à axe vertical. Une technologie présentée comme plus simple à installer et à entretenir, et donc moins coûteuse que les turbines classiques à axe horizontal. Après des tests effectués sur un prototype à échelle réduite de 30 kW, l’entreprise met actuellement au point un modèle de 1 MW qu’elle projette de commercialiser en 2022 avant de développer des versions plus puissantes, de 3 à 8 MW.
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Nucléaire - Mis à jour le 25 avril 2023 à 15h51 - Durée de lecture : 6 minutes
Clés : Nucléaire Eau et rivières
Pas de réelles économies d’eau, travaux trop longs et coûteux : le projet d’Emmanuel Macron de passer les réacteurs nucléaires en circuit fermé n’est pas une solution miracle.
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laisse supposer une énième décision unilatérale du président de la République concernant la relance du nucléaire en France.
Connu / https://twitter.com/Reporterre/status/1650794316300689408
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Reporterre | Le média de l'écologie @Reporterre · 9h ☢️
3 - 24 - 27 - 2716
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Décider ensemble la chose publique - La médiation dans le champ politique / Arthur Melon
Institut Catholique de Paris IFOMENE - Institut de Formation à la Médiation et à la Négociation
Diplôme Universitaire de Médiateur (2nde partie) - Promotion Paris 2020/2021
Introduction
Les réflexions développées dans ce mémoire prennent leur origine aux printemps 2020 et 2021, dans le contexte des élections municipales et d’une élection législative partielle. Durant les semaines qui précédaient les jours de scrutins, sur les places de marché où se tenaient chaque fois une vingtaine de militants politiques de tous bords distribuant des tracts, il était possible d’adopter deux interprétations du spectacle politique qui se jouait.
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2.3.1. Horizontalité et capital social
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C’est ce qu’évoque A. Galluzzo dans ses travaux, selon lesquels l’ordre traditionnel villageois avait pour principe central la subordination de l’individu à la communauté, en réaction à la précarité des conditions d’existence 74 . Chacun dépendant des autres pour assurer sa propre reproduction matérielle, le contrôle du groupe sur les individus déviants était perçu comme nécessaire, vital. Or, notre siècle affronte justement des périls climatiques, environnementaux et sanitaires contre lesquels la technologie est impuissante ou pour le moins insuffisante. De surcroît, chaque individu expérimente l’altérité de manière croissante, est de plus en plus confronté à d’autres classes, d’autres cultures, d’autres modes de production et de consommation. Il est donc temps, comme le suggère P. Chalvidan — influencé, semblerait-il, par la morale catholique —, de convaincre les individus de revêtir « le “sur-moi” de citoyen qui justifie les médiations et que l’autonomie radicale de la modernité a recouvert », et de « réapprendre la non toute-puissance de l’homme, créature et non créateur 75 ».
71 Citot, op. cit.
72 Perret, C. et Abrika, B. (2014). Les systèmes de gouvernance traditionnels en Kabylie à la lumière du concept de capital social. Mondes en développement, 166, 131-144.
73 Ibid.
74 Galluzzo, op. cit.
75 Chalvidan, op. cit.
2.3.2. Verticalité et axiomes contemporains
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Ces conflits peuvent être accueillis avec espoir ou avec réticence, ils peuvent être féconds ou destructeurs, mais ils ne peuvent pas être évités à court ou moyen terme. Cela étant, dans le but d’apaiser les relations et de favoriser la médiation politique, reste une autre catégorie de régulateurs sociétaux : les procédures, les rites, les rôles, les chefs... bref : les modes d’organisation.
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problèmes d’une façon qui satisfasse tout le monde. La parole a pour fonction de « mettre en place des espaces symboliques permettant aux humains de vivre ensemble82 ». Ceci ne signifie pas nécessairement que les prises de paroles soient aseptisées. Au contraire, les protagonistes peuvent être invités à exprimer sans réserve leurs pensées, et peuvent adopter des positions extrêmes 83 . Cependant, les risques de dérapages verbaux et physiques sont réduits par la présence des tiers, « [résistant] à l’attraction des antagonismes 84 », qui assurent une triangulation dans la relation. La parole des protagonistes ne peut être adressée directement l’un à l’autre, mais suit un itinéraire obligatoire : celui qui passe par le tiers, qui officie comme médiateur.
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81 Muzinga Lola, op. cit.
82 Ibid.
83 Baudry, op. cit.
84 Ibid.
85 Muzinga Lola, op. cit.
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reprend les réflexions d’Hannah Arendt, qui distinguait l’autorité du pouvoir. Quand il y a autorité, selon Arendt, la coercition, donc l’exercice d’un pouvoir, est inutile. En l’occurrence, les Anicinabek faisaient reposer l’autorité des chefs sur leur exemplarité en matière d’autonomie, de bonne gestion et de maîtrise des émotions 124.
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123 Bousquet, op. cit.
124 Ibid.
125 Friedberg, E. (1997). Le pouvoir et la règle. Dynamiques de l’action organisée. Paris : le Seuil.
126 Ibid.
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Conclusion
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L’humour
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C’est le cas, par exemple, de la pratique de la caricature, ou bien des expériences de l’Université du Nous, qui explore de quelle façon la pratique du clown est utile dans un contexte de gouvernance partagée. Comment introduire un peu de légèreté de nature à apaiser les tensions, redonner de la souplesse aux débats et renforcer le sentiment d’appartenance ? De nombreuses expérimentations pourraient être faites dans les assemblées.
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La parole et le silence
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Les symboles et les métaphores
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L’hospitalité, la convivialité et la nourriture
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Le statocentrisme
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lieux de médiation politique qui s’affranchissent du monopole étatique sur la gestion des affaires publiques. En matière de médiation au sens large, J. Faget souligne d’ailleurs que les centres de médiation permettent de produire des règles de droit entre les parties prenantes sans dépendre totalement du droit positif public142 . Faudrait-il alors — et, le cas échéant, comment ? — favoriser des espaces politiques non pas républicains, c'est-à-dire portant sur des affaires publiques, mais — pour reprendre les travaux de F. Lordon — des espaces politiques « récommunaux » (res communa), autrement dit, portant sur des affaires « simplement communes [puisque plus étroites] en nombre et en finalité que la chose publique 143 » ? Ces espaces politiques sont d’ores et déjà occupés en partie par les associations. Dès lors, faudrait-il réfléchir à un approfondissement du pouvoir de médiation politique de ces organisations privées, notamment en ce qui concerne des affaires communes, et non publiques ? Cependant, dans un République « indivisible144 », peut-on vraiment considérer qu’une question politique peut se cantonner à des intérêts communs strictement locaux sans que les institutions publiques aient un droit de regard irréfragable ?
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141 Faget, op. cit.
142 Ibid.
143 Lordon, op. cit.
144 Constitution du 4 octobre 1958, article premier.
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La médiation serait certainement la bienvenue dans nombre de débats politiques et communautaires, et une éducation générale à cette culture du dialogue est nécessaire auprès des nouvelles générations pour améliorer la qualité des débats locaux et nationaux. Cependant, la politique n’est pas uniquement l’art de trouver des réponses aux enjeux et de gérer des affaires publiques. C’est aussi donner un angle, une grille de lecture à une problématique, et donc savoir raisonner dans les bons termes et poser les bonnes questions. De quoi alimenter des réflexions sur les techniques de coaching appliquées à la chose publique.
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Connu / https://grandjardin.jardiniersdunous.org/s/salle-commune/wiki/page/view?title=La+m%C3%A9diation%2C+la+r%C3%A9gulation+des+confits
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Décider ensemble la chose publique. La médiation dans le champ politique.pdf
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Ndlr : l'humour, la légèreté, renvoient à la nécessaire mise à distance du/par le médiateur (par exemple), la recherche de la "bonne distance**"...
la fin intéressante est un peu confuse ? culture du dialogue ou de la médiation ? Et terminer par "coaching"... on se demande ce que ça vient faire là, confusion au final ? ACT
Retrouvé à https://www.jardiniersdunous.org/file/file/download?guid=c5be2692-ba3f-442b-a49c-ecb909e88521
594 mots -Lecture 3 min
INTERVIEW. Filiale de Serma spécialisée dans la conception d’équipements RF, l'entreprise bordelaise AW2S est impliquée dans deux projets récemment soutenus par France Relance, afin d’accélérer le déploiement de la 5G. Son directeur général Romuald Vetro revient pour La Tribune sur les objectifs de ces projets, qui illustrent selon lui la capacité des acteurs nationaux à développer des solutions "100% souveraines"
LA TRIBUNE - Vous intervenez dans les projets Critical Iot et Vertical ISS, soutenus par la Bpifrance dans le cadre de France Relance, pour "accélérer les applications de la 5G aux marchés verticaux". En quoi consistent ces deux projets ?
ROMUALD VETRO - Vertical ISS vise à développer la connectivité 5G au sein du CHU de Toulouse, ce qui permettra notamment de faire communiquer à distance les équipements médicaux et d'identifier leur disponibilité dans un réseau privé et sécurisé. Le projet est piloté par Alsatis, et implique, outre AW2S, Amarisoft, Halys, Telpass Airmob et S3 , qui est aussi une filiale de Serma, spécialisée dans la cybersécurité.
En ce qui concerne Critical Iot, l'objectif est de...
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Commentaires
vivi a écrit le 11/03/2021 à 11:40 :
Cela me fait marrer quand on ne reçoit pas la tnt dans cette région avec tous les efforts qu'ils ont dit faire . C'est un paradoxe Bordelais .
Panoramix a écrit le 11/03/2021 à 7:00 :
AW2S, bientôt rachetée par un fonds chinois ou américain, ou un concurrent allemand... la souveraineté à la sauce Hollande-Macron-UE, en fait.
NDLR : la grande majorité de ce type d'applications ne nécessite en aucune manière la 5G. Les opérateurs cherchent désespérément à justifier ce type de déploiement. PATHÉTIQUE ET GABEGIES. Ou l'art de se rendre indispensable...
Lydia Pizzoglio et Laurent van Ditzhuyzen
Tr : ... horizontalité, verticalité, profondeur (l'humain au centre de l'orga, authenticité), ~organisme vivant pour s'adapter, sentir et ajuster en constance, agilité, vision holistique, globale, être en coresponsabilité, coopération plutôt que compétition, au service d'une raison d'être, se déconditionner, passer d'une pensée binaire à une pensée intégrative, complexe, inclut chemin et résultat. Indicateurs de créativité, complicité, élévation ensemble, posture d'affirmation pour un commun, pas dictat de la bienveillance, colère émotion peut être saine, pas dictat.
Laurent :
Mme : régulation de mon égo, individualisme, rapport homme-femme,
illusion : on a généré l'ambiguité avec "gouvernance". On s'est trompés. Totalitarisme du groupe, dictature du groupe, /conflit changer niveau de maturité. Faire avec nos divergences, créer du ET et pas que du OU. Éradiquer la souffrance était une illusion. /Responsabilité /Co pas si simple. /Resp de l'orga prend soin, investit, du temps, axe stratégique, rien de miraculeux. Apprentissage, Discipline.Injonction à être souverain ne marche pas mieux que "n'ai pas peur". Comment accompagner la montée en puissance de l'individu ? ÊTRE CLAIR sur le périmètre d'autorité. Résilience possible, croissance de l'individu. Fonctionne au rythme de chacun. Espaces de régulation. Responsabilité sociale de l'orga.
Permet du questionnement, empuissancement. Chomsky. Partager nos expériences.
Connu / https://www.lemediatv.fr/communaute/forum/post/47300
Vidéo aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?x-O2Ug
L’attitude du gouvernement à l’égard du dépistage du coronavirus est révélatrice de son incapacité à analyser correctement les situations. Elle souligne l’urgence de changer un système politique fondée sur la verticalité et le pouvoir d’une oligarchie. Instaurer la 6e République sera une priorité de l’après confinement.
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les dirigeants français avaient tous les canaux d’information possibles pour comprendre ce qui se passait en Chine dès décembre 2019 et savoir dès fin janvier que la question des tests est cruciale. La ville de Wuhan, d’où est partie la pandémie, est très bien connue de la France, puisque une centaine d’entreprises françaises, et non des moindres, y ont des activités https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus-psa-accor-lvmh-ces-entreprises-francaises-presentes-wuhan-dans-l-expectative-6712767. La situation biologique de la métropole chinoise aussi pouvait être bien connue, puisque la France a activement participé à la construction du laboratoire P4 implanté à Wuhan https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-enquete-sur-le-p4-de-wuhan-ce-laboratoire-en-partie-finance-par-la-france-ou-a-ete-identifie-le-virus_3920783.html. Et le réseau diplomatique français, souvent vanté comme un des plus étendus du monde, a des antennes dans des pays aussi exotiques que l’Allemagne et aurait pu faire remonter la description sur les stratégies de lutte adoptées. Mais, soit l’information n’a pas été remontée, soit elle n’a pas été entendue d’en haut, en tout cas l’appareil de décision est resté cafouilleux et sans vision claire.
Une sixième République, vite !
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Police partout, tests nulle part
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Écologie : après l’urgence sanitaire, l’urgence économique
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Devant la faiblesse de la participation citoyenne, le délitement du lien social, l’isolement de chacun, la sur-consommation, des solutions existent pour améliorer la vie des gens au quotidien et répondre aux grands défis sociétaux de notre temps. Suivant le principe “penser global, agir local ”, des « co-citoyen.ne.s » s’organisent et nous invitent à repenser notre manière de vivre ensemble.
Cette dernière phrase est extraite du manifeste des co-citoyens emmenés par Guillaume Desmoulin et Lou Cartet Dupuy au micro de cet épisode.
Ensemble ils accompagnent les citoyens qui le souhaitent dans la définition de leurs micro-projets locaux. Ils utilisent pour cela une plateforme de financement participatif et favorisent les rencontres et liens avec d’autres associations ou habitants pour les aider à réussir leur projet.
Ils créé ainsi du lien social, favoriser le pouvoir d’agir des habitants, localement.
Rencontre avec des co-citoyens.
Fichiers média https://feeds.acast.com/public/streams/5b7da05def5c7548230b565a/episodes/5c980c96b4cd3e0365700499.mp3 (audio/mpeg, 66.5 Mo)
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?LW09FA
Transcription : ... à Paris, bientôt Marseille ... association ... distrib café dans le métro ... INTERMÉDIATION DE PROJETS ... collectif de femmes / pb de relogement ... communauté d'entraide ... mise en relation ... apport de solutions ... plaidoyer ... verticaliser les colères ++ ... a fait des études en politiques publiques /baisse de subv s'autoorganiser ... le numérique n'est qu'on outil ... faire ensemble ... remettre les habitants au centre ... scène roulant pour accueillir spectacles, musique, animer ++ ... collectifs d'habitants ... centres sociaux contacter les équipes d'animation ... pj à rennes, grenoble, espagne, être concrets, SOUTIEN ... catalyseurs ... on reste en contact des gens qui ont de l'expérience pour avoir des ambassadeurs ... comment ça matche /modèle économique partenariat avec les collectivités territoriales on ne prend pas de commissions le porteur peut faire un don libre. constuire une ville plus juste, solidaire etc ne pas faire du conseil ; rejette la logique libérale ; /échecs : dur d'être viables économiquement donc de tenir plus qu'un an. comment se faire connaître plus largement ? démocratiser le fin particip + ; /succès : l'équipe qui s'agrandit, >12 bénévoles, des salariés, les projets, un autre monde possible. reprendre la main sur nos vies.
Ndlr : approfondir ACT
Q : - plateforme basée sur logiciel libre ? ACT
Cette IA de Google va encore plus encourager la publication de vidéos verticales sur les réseaux sociaux. ... la popularité des Stories sur les réseaux sociaux fait que cette orientation est de plus en plus utilisée sur mobile.
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ndlr: ne suffit-il pas de passer son ordiphone horizontal ?!
0 - ... un monde dit « moderne » bâti sur le modèle impérialiste qui prend en partie ses racines dans le patriarcat. Cette forme nourrit une relation duelle entre dominants et dominés.
Ce modèle a engendré des organisations centralisées, pyramidales et hiérarchiques. ... créent des systèmes déresponsabilisant, culpabilisants, parfois violents, pour certains et une façon démesurée de valoriser l’égo pour d’autres. C’est un modèle construit sur la peur. => confiance ...
Sortir des rapports dominants-dominés
... le pouvoir d’agir reprend sa place afin de s’extraire de sa position de victime ou de persécuteur. Le pouvoir est une face d’une pièce, dont l’autre est la responsabilité.
Une gouvernance en trois dimensions
Le fantasme du tout horizontal qui est une façon de faire opposition au tout vertical du modèle dominant peut induire une forme d’égalité dogmatique où tout devrait être décidé par tous. Le tout horizontal devient alors un dictat qui réinstalle en polarité les écueils du tout vertical. On remplace l’autoritarisme d’une personne par l’autoritarisme du groupe, c’est-à-dire que rien ne peut se faire sans son accord.
La dimension verticale en gouvernance partagée est assumée, souhaitée et entretenue. -> saine verticalité rendre à l’individu sa capacité à exprimer sa souveraineté, sa créativité singulière, sa différence, son talent.
... La dimension de la profondeur est cet espace sensible que nos organisations classiques ont mis de côté, voir considéré comme tabou ... Enfin, changer la culture du conflit stigmatisé comme négatif vers une vision du conflit fécond, qui quand il est accueilli et géré est source de croissance nous ouvre les portes vers la maturité du groupe et donc son efficience.
Le chemin autant que le résultat
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Une raison d’être évolutionnaire
... passer d’un paradigme du prévoir et contrôler, à un paradigme du ressentir et ajuster ... Si nous interagissons et produisons radicalement autrement, peut être produirions nous autre chose, vers d’autres objectifs ?
... revisiter l’ensemble de notre façon de penser la société
Article paru dans la revue Alternatives non-violentes N° 191 I juin 2019
L’art de partager le pouvoir, Nouvelles gouvernances
Ndlr :
- Le changement de paradigme (passer du prévoir&contrôler au ressentir&ajuster) colle formidablement bien avec celui du changement d'ère géologique, l'anthropocène donc PLPDLA ! Valoriser ACT
- cette "saine verticalité" coconstruite peut être qualifiée de "VERTICALITÉ ASCENDANTE", contrairement à la verticalité descendante traditionnelle. Dans les cas où les deux coexistent dans une organisation, si elles ne sont pas articulées, il y aura des problèmes ! Constat que l'on peut faire dans de nombreuses organisations actuelles... Valoriser ACT
Au début des années 1990, le soulèvement zapatiste incarnait une option stratégique : changer le monde sans prendre le pouvoir. L’arrivée au gouvernement de forces de gauche en Amérique latine, quelques années plus tard, sembla lui donner tort. Mais, du Venezuela au Brésil, les difficultés des régimes progressistes soulèvent une question : où en est, de son côté, le Chiapas ?
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modeste et non prosélyte, l’expérience zapatiste n’en rompt pas moins depuis vingt-trois ans avec les principes séculaires, et aujourd’hui en crise, de la représentation politique, de la délégation de pouvoir et de la séparation entre gouvernants et gouvernés, qui sont au fondement de l’État et de la démocratie modernes.
Elle a lieu à une échelle non négligeable. Cette région de forêts et de montagnes de 28 000 kilomètres carrés (environ la taille de la Belgique) couvre plus d’un tiers de l’État du Chiapas. Si aucun chiffre sûr n’est disponible, on estime que 100 000 à 250 000 personnes selon les comptages (1) — 15 à 35 % de la population — y forment les bases de soutien du zapatisme, c’est-à-dire les femmes et les hommes qui s’en réclament et qui y participent.
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l’aventure zapatiste est la plus importante expérience d’autogouvernement collectif de l’histoire moderne.
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Peu d’ordinateurs et de livres dans les maisons, des voitures très rares et un habillement sobre : les conditions matérielles sont minimales, mais rien d’essentiel ne manque. Cette sobriété reste aux antipodes de la (trompeuse) corne d’abondance euro-américaine des centres commerciaux et des prêts à la consommation.
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L’histoire du zapatisme au Chiapas tient ainsi en trois mots, qui résument les modalités de son rapport avec l’État : contre (pendant douze jours de guerre), avec (neuf ans de tentatives d’accord) et sans (depuis 2003).
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« Ce n’est pas pour le pouvoir », répète le CNI, mais pour affirmer la force des cinquante-six ethnies autochtones du Mexique (seize millions d’habitants, environ 15 % de la population) et, plus largement, de « toutes les minorités ». L’initiative vise à faire connaître leur oppression et leurs résistances, à encourager partout les formes d’organisation autonome. Elle veut diffuser le virus de l’opposition au capitalisme et aller sur le terrain de l’adversaire pour révéler à tous les « indigènes » du monde son état de décomposition terminale ainsi que la possibilité désormais attestée de faire sans lui.
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François Cusset
Auteur de La Droitisation du monde, Textuel, Paris, 2016.
Unéole est née du rêve de Quentin Dubrulle de développer un système de production énergétique qui ne coûte rien à la planète. Quentin souhaitait également créer une entreprise humaine où il ferait bon travailler.
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INNOVER DANS LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT
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La BIENVEILLANCE
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Quentin intègre l’incubateur APUI. Cet incubateur s’adresse aux personnes qui ont pour projet de créer une entreprise comportant une innovation technologique dans le domaine de l’environnement et de l’énergie. Unéole correspond tout à fait à ces critères et sera accueillie dans les locaux de l’APUI en Juin 2012.
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Notre équipe
Quentin Dubrulle fondateur Et pDG
Clovis Marchetti Ingénieur r&d
Pierre Henrion Ingénieur généraliste
Clément Petit Ingénieur généraliste
Jordan Coussement Responsable production
Aude Chaput Chargée de Marketing et RH
Adrian Carrel Chargé de communication
Hervé Sergeant business designer
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contact@uneole.fr
*Connue /
https://www.franceinter.fr/emissions/carnets-de-campagne/carnets-de-campagne-21-janvier-2019
Le mouvement des Gilets jaunes est remarquable, à bien des titres, spécialement parce que les aspirations à plus de justice sociale y apparaissent fortement associées à l’attente d’une transformation profonde de la démocratie, dans toutes ses dimensions. Le système institutionnel bien sûr, mais aussi la représentation de toutes les catégories sociales, ou encore les formes multiples de la participation démocratique et la prise en charge d’intérêts structurellement marginalisés sont questionnés.
Nous, chercheuses et chercheurs en sciences humaines et sociales assemblé·e·s au sein du Groupement d’intérêt scientifique « Démocratie et participation », sommes interpellé·e·s par ce que nous interprétons comme un appel à une république plus « participative » et par des pratiques qui s’attachent d’ores et déjà à la mettre en œuvre au quotidien, entre citoyennes et citoyens. Sans être formulé dans ces termes – la démocratie participative n’étant pas explicitement revendiquée – cet appel prend cependant forme au croisement de propositions plus ou moins creusées qui s’y rattachent fortement : assemblée citoyenne, référendum d’initiative populaire, débats décentralisés. Ces revendications démocratiques, leur émergence comme leur structuration via l’usage des réseaux sociaux ou l’organisation d’assemblées populaires, témoignant d’une profonde défiance à l’égard de la représentation et d’une aspiration à l’horizontalité, ne sont pas en elles-mêmes nouvelles. Ce qui est plus original, c’est qu’elles ne sont pas portées par le petit cercle de leurs promoteurs habituels. Autrement dit, alors que nous observons et contribuons depuis des années à des expériences participatives souvent pensées et pratiquées du haut vers le bas, une forme de demande sociale s’exprime sous nos yeux.
Il serait tentant d’annoncer aux Gilets jaunes que les dispositifs participatifs ne manquent pas et que nous sommes prêt·e·s à leur en livrer le mode d’emploi. Ce serait pourtant contraire à notre posture de chercheuses et chercheurs en participation, et présomptueux, de considérer que les réponses institutionnelles et procédurales aux attentes démocratiques des Gilets jaunes existent, que nous n’avons pas besoin de leurs propositions et qu’il suffirait d’élargir ou de généraliser ce qui se fait déjà. De surcroît, l’aspiration à une vie démocratique ne saurait être enfermée dans quelques solutions procédurales vite digérées. D’autant moins que de multiples expériences participatives, aussi étudiées et renseignées soient-elles, montrent d’importantes limites tant dans leur capacité à élargir le spectre de « ceux qui participent » que dans leur influence réelle sur les décisions. Par contre, l’observation et l’étude de ces dispositifs, que les chercheuses et chercheurs réuni·e·s au sein du Gis mènent depuis plusieurs années, peuvent fournir de précieux éléments sur les opportunités mais aussi sur les risques de ce qui va se construire dans les semaines et les mois qui viennent.
Prise au sérieux, la participation conduit d’abord à ouvrir de vraies possibilités de débats pluralistes, d’interpellation et de proposition pour les citoyennes et citoyens, et à garantir leur indépendance en dehors des échéances électorales. Cela peut concerner l’ensemble des politiques publiques (notamment économiques, fiscales et monétaires), et ce à tous les niveaux. Elle conduit ensuite à reprendre à nouveaux frais la question de l’articulation de cette démocratie participative avec la démocratie représentative, dont les limites sont bien établies à tous les échelons territoriaux, de la commune à l’Europe. De plus, la participation ne saurait conduire à délégitimer les autres formes d’expression ou d’expérimentation démocratiques, y compris celles qui s’expriment sur un mode radical. Nos recherches montrent à cet égard que la vitalité des formes plus conflictuelles d’interpellation est bien souvent une condition d’épanouissement des dispositifs participatifs comme d’aboutissement de décisions mieux ajustées à l’état réel de notre société. Enfin, pour être crédible, la concertation à venir doit s’entourer de toutes les garanties désormais bien identifiées (marges de manœuvre politique, moyens financiers et humains cohérents, animation neutre et indépendante, calendrier réaliste…). La réunion de ces conditions suppose à minima l’assurance de la transparence des échanges et un contrôle démocratique sur le traitement, les synthèses et les comptes rendus de l’immense matériau qui sera rassemblé, ainsi qu’un retour sur l’usage qui en sera fait dans les décisions publiques, justifiant ce qui est gardé ou non des propositions faites dans le débat.
Au-delà de cette expérimentation à laquelle nous sommes prêt·e·s à contribuer, nous réaffirmons l’urgence sociale, politique et environnementale d’une vie démocratique, parce que celle-ci conditionne la capacité de nos sociétés à aborder de front les déchirures qui la traversent et à relever les défis à venir.
La direction collégiale et le Conseil scientifique
du Gis Démocratie et Participation
ndlr :
- connu / Loïc Blondiaux @LoicBlondiaux https://twitter.com/LoicBlondiaux/status/1073896519076667392
- de nombreux attributs de la médiation sont présents.
- ne serait-ce pas une manière de tirer la "couverture" "gilets jaunes" à eux ? => questionner ACT
Les questions sur la nature du mouvement La France insoumise et sur son fonctionnement reviennent de manière récurrente sur la scène médiatique. C’est au point où, pour un observateur peu informé, LFI n’a aucune vie démocratique, se résume à la personnalité, voire aux foucades, de son « Lider Máximo » perçu par certains - pas forcément bien intentionnés - comme un Gourou...
12 commentaires 15 recommandés
Les questions sur la nature du mouvement La France insoumise et sur son fonctionnement reviennent de manière récurrente sur la scène médiatique. Certains Insoumis participent eux-mêmes à ce débat public en s’exprimant à travers tribunes, lettres ouvertes et commentaires divers publiés au bas d’articles de presse, ou dans des posts de blogs multiples et variés (par ex : https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-boudine-0 ou https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau et même https://blogs.mediapart.fr/alberteins ;-)).
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qui a entendu parler de la préparation de la Convention de LFI qui se déroule en ce moment avant que, les 8 et 9 décembre, se tienne à Bordeaux la réunion de clôture de cet moment essentiel de la vie du mouvement ?
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il faut l’affirmer ici, La France insoumise est une utopie en devenir.
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Elle est complexe, diverse, inquiète d’elle-même. Elle est tout sauf sa caricature médiatique souvent réduite à des « fake news ». On peut observer tout cela dans l’ensemble des moments de la préparation de ladite Convention dont le site de LFI rend compte au jour le jour. On y découvre que rien n’y est tabou, que la personnalité de JLM, les modalités de la constitution de la liste pour les Européennes, la place et la signification du rapprochement avec la gauche socialiste qui vient de quitter le PS, les relations avec le PCF, le mode de dénonciation des médias dominants, le fonctionnement – opaque ou pas – de la direction du mouvement et du système de cooptation sur lequel elle repose, le conflit – ou pas – entre « horizontalité » et « verticalité » au sein de LFI, le choix des thèmes ou des slogans de campagnes (y compris l’approche de l’immigration, la place faite aux questions de « l’écosocialisme » ou bien l’idée du « référendum anti-Macron » pour les Européennes), le rôle du groupe parlementaire et les formes de son expression, tout y est en débat et le débat est public ! Et il est d’une grande richesse.
Sur le site de LFI on peut lire les centaines de contributions d’Insoumis sur le thème « Quelles améliorations pour rendre notre mouvement plus efficace et répondre à nos objectifs ? ». On peut aussi lire la synthèse qui en est issue, à ce stade, et comment cette synthèse a été construite.
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En attendant le résultat de la législative partielle d’Évry et de connaître le score des Européennes, la tenue de la Convention de décembre et la façon dont les Insoumis s’en saisissent pour manifester leur appui au mouvement me semble un bon indicateur de la santé, de la vitalité, de celui-ci.
Et, en tous cas, quiconque s’intéresse à La France insoumise, de l’extérieur ou comme partie-prenante, a intérêt à consulter régulièrement le site de LFI et même à y contribuer, spécialement dans cette phase de réflexion démocratique que constitue la Convention de LFI :
https://lafranceinsoumise.fr/
L'auteur
Michel Pinault
Historien, membre du Groupe d'histoire sociale (GHS), recherches sur l'histoire des sciences et des milieux scientifiques.
Montrouge 92120/ Les Vigneaux 05120 - France